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Blackwood
Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 29/04/2021
Éditeurs :
Sonatine

Blackwood

Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 29/04/2021
Vénéneux.
Après y avoir vécu un drame quand il était enfant, Colburn est de retour à Red Bluff, Mississippi.  Il y trouve une ville qui se meurt en silence. Lorsque deux... Après y avoir vécu un drame quand il était enfant, Colburn est de retour à Red Bluff, Mississippi.  Il y trouve une ville qui se meurt en silence. Lorsque deux enfants disparaissent, les tensions alors sous-jacentes éclatent au grand jour, et la vallée s’embrase.

La prose lyrique de Michael Farris Smith...
Après y avoir vécu un drame quand il était enfant, Colburn est de retour à Red Bluff, Mississippi.  Il y trouve une ville qui se meurt en silence. Lorsque deux enfants disparaissent, les tensions alors sous-jacentes éclatent au grand jour, et la vallée s’embrase.

La prose lyrique de Michael Farris Smith est à l’image du kudzu, cette plante invasive qui s’accroche à tout ce qui se trouve sur son chemin et étouffe lentement Red Bluff : plus le lecteur avance dans le livre, plus il se sent enlacé, retenu, pris au piège. Jusqu’à un final sidérant.
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EAN : 9782355848339
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 200 mm
EAN : 9782355848339
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 200 mm

Ils en parlent

« Amateur de noir profond, précipitez-vous. »
Corse Matin
« Ce grand romancier du Sud est nourri de culture biblique, de culpabilité et de rédemption. »
Télérama
« Un roman tendu, sombre et qui vous prend au piège. »
Europe 1

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AnitaMillot 25/02/2024
    En 1956, à Red Bluff (Mississippi) Colburn (douze ans) va assister à une scène vraiment épouvantable. Sans bouger d’un pouce, sans même tenter quoi que ce soit. Son père (alcoolique et violent) s’est pendu dans son atelier, au fond du jardin. En 1976, Colburn devenu sculpteur-soudeur revient sur les lieux de son enfance pour tenter de comprendre ce qui avait bien pu pousser son père à un tel acte, vingt années auparavant … S’y est arrêtée également (faute de mieux) une famille particulièrement « cabossée ». Un couple et deux garçons, circulant dans une cadillac agonisante. Ledit couple semble au bout du rouleau et va abandonner – en pleine ville – le plus jeune des enfants (qui porte encore des couches) avant de repartir avec leur adolescent (plus difficile de se débarrasser d’un garçon de quinze-seize ans ! …) Dans cette ville méfiante, les étrangers ne sont pas les bienvenus (surtout lorsqu’ils ont une allure « loqueteuse » …) Puis, vont survenir les premières disparitions (des jumeaux d’une dizaine d’années dans un premier temps) suivie de celle de Celia (qui tient le bar) devenue plus ou moins la petite amie de Colburn. Le tout dans une ambiance étouffante et anxiogène, ambiance sans doute provoquée par l’omniprésence du « kudzu » (une plante grimpante qui recouvre tout sur son passage …) et la sensation d’un drame imminent … Le style est atypique, l’écriture sobre et plutôt visuelle. Dans un premier temps, l’histoire m’a captivée. J’avais terriblement envie d’entrer plus avant dans le coeur de l’intrigue afin d’en savoir plus. Toutefois – et je le regrette – au fur et à mesure que je m’enfonçais dans ce curieux récit (et dans le Kudzu ?…) la narration me semblait on ne peut plus « nébuleuse » … Mon réel intérêt pour le sujet est devenu plus mitigé, je l’avoue. Malgré le (ou à cause du ?) côté mystérieux – voire surnaturel – je suis restée sur ma faim … Une faim que l’épilogue n’a pas réussi à satisfaire … Pas certaine d’être le bon public pour ce genre de littérature …En 1956, à Red Bluff (Mississippi) Colburn (douze ans) va assister à une scène vraiment épouvantable. Sans bouger d’un pouce, sans même tenter quoi que ce soit. Son père (alcoolique et violent) s’est pendu dans son atelier, au fond du jardin. En 1976, Colburn devenu sculpteur-soudeur revient sur les lieux de son enfance pour tenter de comprendre ce qui avait bien pu pousser son père à un tel acte, vingt années auparavant … S’y est arrêtée également (faute de mieux) une famille particulièrement « cabossée ». Un couple et deux garçons, circulant dans une cadillac agonisante. Ledit couple semble au bout du rouleau et va abandonner – en pleine ville – le plus jeune des enfants (qui porte encore des couches) avant de repartir avec leur adolescent (plus difficile de se débarrasser d’un garçon de quinze-seize ans ! …) Dans cette ville méfiante, les étrangers ne sont pas les bienvenus (surtout lorsqu’ils ont une allure « loqueteuse » …) Puis, vont survenir les premières disparitions (des jumeaux d’une dizaine d’années dans un premier temps) suivie de celle de Celia (qui tient le bar) devenue plus ou moins la petite amie de Colburn. Le tout dans une ambiance étouffante et anxiogène, ambiance sans...
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  • mimipinson 24/09/2023
    Mickael Farris Smith est l’écrivain des oubliés, des sans grades, des ruraux, un écrivain du sud. Colburn est de ceux-ci ; il revient au pays après l’avoir quitté durant quelques années, fuyant une enfance minable ponctué par le suicide de son père. Il est un peu bricoleur, sculpteur de ferraille dans son coin. Dans les parages, une vieille cadillac, et des occupants pas très inspirants qui font causer… Et puis il y a Célia, le rayon de soleil du bled ; serveuse de bar, jolie comme un cœur. Un équilibre un peu précaire que la disparition de jumeaux va méchamment perturber. L’auteur fait entrer son lecteur dans une atmosphère particulièrement poisseuse et inquiétante. La violence recouvre chaque parcelle de vie à l’image de cette herbe invasive, le Kudzu qui tapisse et étouffe les lieux. Cette atmosphère est parfaitement rendue par l’auteur, dans ce roman qui ne comporte aucun effet d’esbroufe, et dont l’écriture n’est que langueur et retenue. C’est à pas feutrés que l’on entre dans cette histoire et que l’on découvre pas à pas. J’avais beaucoup apprécié les précédents opus ; celui-ci ne m’a pas déplu, loin s’en faut, mais me m’a pas pour autant particulièrement parlé ; sans doute parce qu’un peu trop obscure pour moi, et que de fait, il m’a toujours tenue un peu à la marge. Mickael Farris Smith est l’écrivain des oubliés, des sans grades, des ruraux, un écrivain du sud. Colburn est de ceux-ci ; il revient au pays après l’avoir quitté durant quelques années, fuyant une enfance minable ponctué par le suicide de son père. Il est un peu bricoleur, sculpteur de ferraille dans son coin. Dans les parages, une vieille cadillac, et des occupants pas très inspirants qui font causer… Et puis il y a Célia, le rayon de soleil du bled ; serveuse de bar, jolie comme un cœur. Un équilibre un peu précaire que la disparition de jumeaux va méchamment perturber. L’auteur fait entrer son lecteur dans une atmosphère particulièrement poisseuse et inquiétante. La violence recouvre chaque parcelle de vie à l’image de cette herbe invasive, le Kudzu qui tapisse et étouffe les lieux. Cette atmosphère est parfaitement rendue par l’auteur, dans ce roman qui ne comporte aucun effet d’esbroufe, et dont l’écriture n’est que langueur et retenue. C’est à pas feutrés que l’on entre dans cette histoire et que l’on découvre pas à pas. J’avais beaucoup apprécié les précédents opus ; celui-ci ne m’a pas déplu, loin s’en faut, mais me m’a pas pour autant particulièrement parlé ; sans doute parce qu’un peu trop...
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  • VALENTYNE 21/01/2023
    LC avec Bellonzo L’action se déroule au début en 1956 puis en 1976 dans le Mississippi. Dans le premier chapitre le jeune Colburn, adolescent, assiste au suicide de son père (celui ci se pend dans la grange) (Pour ne pas spoiler, je ne vous dis pas toute la vérité) 20 ans plus tard, dans cette petite ville, qui se meurt, Colburn revient sur les lieux de son enfance, qu’il avait quitté après le drame. Il s’agit d’une toute petite ville, donc tout le monde sait qui il est et ce qu’il a vécu enfant. Il rencontre Celia, une jeune femme qui tient un bar, il apprend un peu plus tard que son père avait consulté la mère de Celia, voyante et s’était suicidé peu après. À la suite de cette consultation, la mère de Celia avait arrêté ses consultations de voyance. On ne saura pas pourquoi, dans ce roman, il y a énormément de non-dits. Tout est dans l’atmosphère glauque, oppressante. Dans le même temps, une famille étrange arrive dans ce même village. Les membres de cette famille n’ont pas de nom : il y a l’homme, la femme et le garçon. Dans le chapitre précédent on avait assisté à l’abandon du plus jeune des enfants du couple. Cette famille assez effrayante et m’a beaucoup marquée. Voilà en quelques mots, l’atmosphère de ce livre très sombre. Il semble qu’il n’y aie aucun espoir possible (en même temps, l’écriture est assez envoûtante). Colburn s’attache à Celia. On ne comprend pas trop ses motivations, même si on suit ses pensées : veut-il comprendre le suicide de son père ? est-il lui-même suicidaire ? Un autre personnage est le shérif Myer, la soixantaine, proche de la retraite. Il essaye de préserver sa ville et se rend compte du danger d’un côté de Colburn, et de l’autre côté de la famille dysfonctionnelle entrevue précédemment. La tension monte, on se rend assez vite compte qu’il va y avoir un (ou plusieurs) drames. Tout du long l’ambiance reste troublante, étrange, suffocante. En conclusion: très sombre, mais très intéressant….LC avec Bellonzo L’action se déroule au début en 1956 puis en 1976 dans le Mississippi. Dans le premier chapitre le jeune Colburn, adolescent, assiste au suicide de son père (celui ci se pend dans la grange) (Pour ne pas spoiler, je ne vous dis pas toute la vérité) 20 ans plus tard, dans cette petite ville, qui se meurt, Colburn revient sur les lieux de son enfance, qu’il avait quitté après le drame. Il s’agit d’une toute petite ville, donc tout le monde sait qui il est et ce qu’il a vécu enfant. Il rencontre Celia, une jeune femme qui tient un bar, il apprend un peu plus tard que son père avait consulté la mère de Celia, voyante et s’était suicidé peu après. À la suite de cette consultation, la mère de Celia avait arrêté ses consultations de voyance. On ne saura pas pourquoi, dans ce roman, il y a énormément de non-dits. Tout est dans l’atmosphère glauque, oppressante. Dans le même temps, une famille étrange arrive dans ce même village. Les membres de cette famille n’ont pas de nom : il y a l’homme, la femme et le garçon. Dans le chapitre précédent on avait assisté à...
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  • Laveze 31/12/2022
    BLACKWOOD de MICHAEL FARRIS SMITH Mississippi, 1956, la mère de Colburn, 12 ans, lui demande d’aller chercher son père pour dîner, il le découvre pendu à une poutre, les pieds encore sur le tabouret, il fait un signe à son fils qui shoote dans le tabouret puis retourne à la cuisine. Mississippi, 1976, un couple et un gamin arrivent dans un bled avec une cadillac qui rend l’âme. Le shérif Myer les invite à bouger la voiture, le lendemain elle a disparu. Colburn est revenu récemment dans ce bled quasi abandonné, les lianes de kudzu envahissent tous les environs, tout le monde se souvient de lui, sa mère, son père, il récupère des métaux dans les environs et fait de la sculpture industrielle dans un local prêté par la mairie. Célia tient le bar du lieu, sa mère était voyante et son dernier client avait été le père de Colburn. Depuis elle ne reçoit plus, mais Colburn va chercher à comprendre… En même temps, l’homme à la cadillac entend des voix dans sa tête, le gamin rôde dans ce bled en poussant un caddy, on parle de fantômes, les gens y croient, le shérif Myer va enquêter… Un de ces livres qui vous prend à la gorge et ne vous lâche plus comme le kundzu qui envahit la région. Des personnages forts écrasés par un passé qui les empêche d’avancer. L’auteur nous entraîne dans leur sillage, au milieu des fantômes et des morts pour un dénouement retardé à l’extrême. Un roman qu’on pourrait classer comme Gothique, celui du Sud des États Unis, celui de Faulkner, bien poisseux. A lire absolument.BLACKWOOD de MICHAEL FARRIS SMITH Mississippi, 1956, la mère de Colburn, 12 ans, lui demande d’aller chercher son père pour dîner, il le découvre pendu à une poutre, les pieds encore sur le tabouret, il fait un signe à son fils qui shoote dans le tabouret puis retourne à la cuisine. Mississippi, 1976, un couple et un gamin arrivent dans un bled avec une cadillac qui rend l’âme. Le shérif Myer les invite à bouger la voiture, le lendemain elle a disparu. Colburn est revenu récemment dans ce bled quasi abandonné, les lianes de kudzu envahissent tous les environs, tout le monde se souvient de lui, sa mère, son père, il récupère des métaux dans les environs et fait de la sculpture industrielle dans un local prêté par la mairie. Célia tient le bar du lieu, sa mère était voyante et son dernier client avait été le père de Colburn. Depuis elle ne reçoit plus, mais Colburn va chercher à comprendre… En même temps, l’homme à la cadillac entend des voix dans sa tête, le gamin rôde dans ce bled en poussant un caddy, on parle de fantômes, les gens y croient, le shérif Myer va enquêter… Un de ces livres...
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  • Brooklyn_by_the_sea 16/12/2022
    "Humain, trop humain" comme soupirait Friedrich. Une famille de pauvres extrêmement pauvres arrive dans un petit bourg perdu du Mississippi : leur voiture les lâche, ils n'iront pas plus loin. Au même moment, un sculpteur y installe son atelier. Et des choses étranges et parfois belles vont alors survenir, et sortir la ville de sa léthargie. Ce n'est pas un roman fantastique, ni un polar. C'est une histoire d'hommes et des démons intérieurs qui les hantent, et qui les empêchent de devenir bons comme ils y aspirent pourtant. Il est question de passés qui ne passent pas, et de présents et d'avenirs rongés par les secrets. Il est question aussi d'un pays impitoyable et violent, incapable de protéger les plus faibles. Mais ce n'est pas un roman déprimant pour autant, car malgré sa dureté, il est empreint de mystère et de douceur, notamment avec l'omniprésence d'une Nature foisonnante, pleine d'attraits et de pièges. Et puis, les femmes qui traversent cette histoire sont toutes lumineuses... J'ai bien aimé l'ambiance qui se dégage de ce roman peuplé de fantômes et d'âmes en peine. J'ai beaucoup aimé sa rudesse et sa poésie surprenante, et j'ai particulièrement apprécié le style de l'auteur et sa façon d'enchaîner les "et" (mais j'aime les écrivains qui malaxent et se réapproprient la langue avec talent). C'est donc une lecture qui dépayse, remue et émeut, et dont on sort un peu perturbé, comme après un rêve à la fois beau et dérangeant. A tester, pour voir ce que ça fait."Humain, trop humain" comme soupirait Friedrich. Une famille de pauvres extrêmement pauvres arrive dans un petit bourg perdu du Mississippi : leur voiture les lâche, ils n'iront pas plus loin. Au même moment, un sculpteur y installe son atelier. Et des choses étranges et parfois belles vont alors survenir, et sortir la ville de sa léthargie. Ce n'est pas un roman fantastique, ni un polar. C'est une histoire d'hommes et des démons intérieurs qui les hantent, et qui les empêchent de devenir bons comme ils y aspirent pourtant. Il est question de passés qui ne passent pas, et de présents et d'avenirs rongés par les secrets. Il est question aussi d'un pays impitoyable et violent, incapable de protéger les plus faibles. Mais ce n'est pas un roman déprimant pour autant, car malgré sa dureté, il est empreint de mystère et de douceur, notamment avec l'omniprésence d'une Nature foisonnante, pleine d'attraits et de pièges. Et puis, les femmes qui traversent cette histoire sont toutes lumineuses... J'ai bien aimé l'ambiance qui se dégage de ce roman peuplé de fantômes et d'âmes en peine. J'ai beaucoup aimé sa rudesse et sa poésie surprenante, et j'ai particulièrement apprécié le style de l'auteur et sa façon d'enchaîner les...
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