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Ceux qui restent
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson
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Ceux qui restent

Date de parution : 18/08/2022
Comme chaque matin, l’aube grise se lève sur l’immuable routine de la garnison. Mais cette fois, Lulu manque à l’appel. Lulu, le caporal-chef toujours fiable, toujours solide, Lulu et son... Comme chaque matin, l’aube grise se lève sur l’immuable routine de la garnison. Mais cette fois, Lulu manque à l’appel. Lulu, le caporal-chef toujours fiable, toujours solide, Lulu et son sourire en coin que rien ne semblait jamais pouvoir effacer, a disparu. Aurélie, sa femme, a l’habitude des absences, du... Comme chaque matin, l’aube grise se lève sur l’immuable routine de la garnison. Mais cette fois, Lulu manque à l’appel. Lulu, le caporal-chef toujours fiable, toujours solide, Lulu et son sourire en coin que rien ne semblait jamais pouvoir effacer, a disparu. Aurélie, sa femme, a l’habitude des absences, du lit vide, du quotidien d’épouse de militaire. Elle fait face, mais sait que ce départ ne lui ressemble pas. Quatre hommes, quatre soldats, se lancent alors à sa recherche. Ils sont du même monde et trimballent les mêmes fantômes au bord des nuits sans sommeil. Si eux ne le retrouvent pas, personne ne le pourra.

D’une actualité brûlante, cette intrigue intensément déroulée par la plume de Jean Michelin suit l’enquête de ces frères d’armes. Histoire poignante de camaraderie, de celle qui lie les êtres sous les vestes de treillis, ce roman sans concession se penche sur ce que la guerre fait à ceux qui partent, à ceux qui reviennent. À ceux qui restent.
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EAN : 9782350877891
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 205 mm
Editions Héloïse D'Ormesson
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EAN : 9782350877891
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • stephalivres 08/05/2023
    La Grande Muette se mettrait donc à parler, par l'intermédiaire de Jean Michelin, Lieutenant-colonel dans l'armée de terre, et qui nous livre ici son premier roman ? Un roman vraiment réussi, pour qui a envie de découvrir de l'intérieur ce qu'est la vie dans ce microcosme de l'armée. Et j'entends par là, non seulement les opérations extérieures, mais pas seulement. Parce que ce qui m'a le plus touché dans ce récit, c'est l'en-dehors. C'est le retour à la vie civile, dans lequel l'armée reste toujours un peu là. Ce sont les familles, les femmes de militaires qui apprennent à vivre avec, avec ces départs sans garantie de retour, avec ces retours d'hommes parfois morcelés, ces familles qui vivent en permanence ces deux vies, l'une avec la présence, l'autre avec l'absence. Et moi qui suit fille de militaire, j'y ai lu ce qu'en tant qu'enfant j'avais peut-être vécu mais mal compris. Alors bien entendu, c'est un roman, et l'intrigue reste un point important de ce récit qui nous maintient dans l'envie d'en savoir plus. Et c'est d'ailleurs parfois le point qui pèche un peu : ce n'est pas l'intrigue qui m'a tenu, plutôt l'ambiance racontée. Mais après tout, comme dans chaque... La Grande Muette se mettrait donc à parler, par l'intermédiaire de Jean Michelin, Lieutenant-colonel dans l'armée de terre, et qui nous livre ici son premier roman ? Un roman vraiment réussi, pour qui a envie de découvrir de l'intérieur ce qu'est la vie dans ce microcosme de l'armée. Et j'entends par là, non seulement les opérations extérieures, mais pas seulement. Parce que ce qui m'a le plus touché dans ce récit, c'est l'en-dehors. C'est le retour à la vie civile, dans lequel l'armée reste toujours un peu là. Ce sont les familles, les femmes de militaires qui apprennent à vivre avec, avec ces départs sans garantie de retour, avec ces retours d'hommes parfois morcelés, ces familles qui vivent en permanence ces deux vies, l'une avec la présence, l'autre avec l'absence. Et moi qui suit fille de militaire, j'y ai lu ce qu'en tant qu'enfant j'avais peut-être vécu mais mal compris. Alors bien entendu, c'est un roman, et l'intrigue reste un point important de ce récit qui nous maintient dans l'envie d'en savoir plus. Et c'est d'ailleurs parfois le point qui pèche un peu : ce n'est pas l'intrigue qui m'a tenu, plutôt l'ambiance racontée. Mais après tout, comme dans chaque livre, chacun vient y trouver des résonnances, et même si vous n'avez aucun rapport de prêt ou de loin avec l'armée, ce roman vaut les quelques temps passé à le lire. Que ce soit pour l'écriture, très agréable, l'intrigue qui plaira certainement, ou enfin cette plongée dans l'Armée qui nous fait prendre du recul. Oui l'homme qui part en guerre est un soldat. Mais il est aussi, et surtout, un homme. NB : ce livre ayant pour principaux héros des militaires masculins, et n'ayant personnellement que cette expérience, cela explique mon choix rédactionnel très genré.
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  • amuri59 06/05/2023
    « J’sais pas son nom, je ne sais rien de lui. Il m’a aimé toute la nuit mon légionnaire. Et me laissant à mon destin, il est parti dans le matin plein de lumière… ». Cette version de Gainsbourg m’a souvent traversé l’esprit à la lecture de cet ouvrage. Lulu, militaire de carrière, manque à l’appel. Ce pilier de la compagnie, d’habitude si solide, fait faux bond à sa femme, à son devoir et ses équipiers. Pourquoi ? Et surtout où peut-il se trouver ? C’est la question que se posent quatre collègues qui vont alors se lancer à sa recherche. Une quête autant physique que mystique à la poursuite des fantômes laissés sur le terrain des différentes opérations extérieures auxquelles ils ont participé. Jean Michelin, passé par Saint Cyr et une unité dans laquelle, pour l’anecdote, j’ai effectué mon service militaire, connaît parfaitement le milieu dans lequel il convie son lecteur : l’armée de Terre. Cet écrit comporte évidemment des termes militaires mais sans pour cela que ça vous sature les neurones, la bonne dose pour une immersion en somme. Ce livre est avant tout un vibrant hommage aux hommes prêts au sacrifice ultime pour défendre la France. «... « J’sais pas son nom, je ne sais rien de lui. Il m’a aimé toute la nuit mon légionnaire. Et me laissant à mon destin, il est parti dans le matin plein de lumière… ». Cette version de Gainsbourg m’a souvent traversé l’esprit à la lecture de cet ouvrage. Lulu, militaire de carrière, manque à l’appel. Ce pilier de la compagnie, d’habitude si solide, fait faux bond à sa femme, à son devoir et ses équipiers. Pourquoi ? Et surtout où peut-il se trouver ? C’est la question que se posent quatre collègues qui vont alors se lancer à sa recherche. Une quête autant physique que mystique à la poursuite des fantômes laissés sur le terrain des différentes opérations extérieures auxquelles ils ont participé. Jean Michelin, passé par Saint Cyr et une unité dans laquelle, pour l’anecdote, j’ai effectué mon service militaire, connaît parfaitement le milieu dans lequel il convie son lecteur : l’armée de Terre. Cet écrit comporte évidemment des termes militaires mais sans pour cela que ça vous sature les neurones, la bonne dose pour une immersion en somme. Ce livre est avant tout un vibrant hommage aux hommes prêts au sacrifice ultime pour défendre la France. « Honneur et Patrie » tenir fidèlement cet engagement coûte que coûte quitte à s’oublier. La mission avant tout, le sens du devoir élevé au rang de religion et un mantra : on ne laisse jamais quelqu’un sur le terrain. Doutes, réflexions sur sa condition sont proscrits. Oui mais voilà, de retour à la maison que se passe-t-il ? Au travers des pages et des portraits des différents acteurs, l’auteur propose un panel de cette société particulière où la mort est une compagne redoutée. Aspect militaire évidemment avec d’abord Charlier, le plus gradé, fraîchement débarqué de son école d’officiers, en recherche de légitimité, posé. Il survole la mêlée et apporte un éclairage pertinent sur la situation. Vient ensuite Romain, archétype même de l’ancienne noblesse où les fils étaient destinés soit à la voie militaire, religieuse ou politique, suit la lignée sauf que, peu doué, de nombreuses portes se sont fermées devant lui. Il est un suiveur et sa vie se passe principalement par procuration sur la Toile. Stéphane, lui a bifurqué. Il a senti le vent du boulet à temps et a posé sa démission. En recul, il est pourtant le premier à être contacté car il formait un duo très soudé avec Lulu, son caporal-chef. En proie à de violents cauchemars, il doit son salut à cette fuite vers la vie civile même s’il s’inflige encore de violents efforts sportifs jusqu’à l’épuisement pour tenter d’expier et d’ensuite trouver le repos auprès de son épouse. Marouane, le pote, mais aussi l’emmerdeur, ses sautes d’humour et son agressivité, sa colère « celle qui est gravée jusque dans les traits de son visage » qui font qu’il a plus que stagné dans son avancement. Mais aussi l’élément déclencheur dans les recherches. Frère d’arme n’est pas une expression pour lui mais une règle immuable à laquelle il ne dérogera jamais. Et enfin Lulu, Lucien Guyader pour l’état civil, l’élément que chacun souhaite posséder dans ses rangs. La force tranquille de l’expérience, toujours op, méticuleux et sachant lâcher la bride avec les hommes quand il le faut. Le gars qui a tracé sa route sans se retourner sur sa propre vie qu’il a longtemps laissée à la marge. Oui mais voilà parfois l’étincelle arrive sans prévenir et bouscule vos certitudes, vous chamboule et remet tout en question. Il ne faut toutefois pas oublier ceux qui n’ont pas choisi cette vie mais qui la subissent. En premier lieu, les parents des décorés à l’horizontal, reconnaissances trop tardives pour services rendus d’une Patrie qui n’a peut-être pas su les protéger. Fierté de l’honneur pour ces ascendants mais tristesse éternelle de voir partir un fils avant soi Et que dire des femmes, celles qui angoissent dès que l’être aimé franchit le seuil de la maison. Bouées de sauvetage invisibles pour bourlingueurs des conflits, à minima aussi fortes que l’homme armé qu’elles laissent accomplir le sens de leur devoir. Elles gèrent et digèrent au quotidien. Celles-ci restent et se taisent même si souvent : « Elle voudrait leur dire aussi la solitude de l'autre, celui qui reste, la veille, la peur, ces mois interminables à sourire à la caméra, tout va bien mon chéri t'en fais pas, alors que la voiture est en panne, que la machine à laver fuit, que le gosse est malade et qu'elle est seule. Seule face à ses décisions, seule face aux angoisses, surtout celles de ta mère, la torture que c'est de devoir la consoler, elle, en plus de tout le reste. Seule à s'interdire de confier ses soucis pour ne pas t'inquiéter, tu risques ta vie après tout, pas elle, seule face à l'attente, face à toutes ces choses qu'elle a envie de faire avec toi et qu'elle ne fait pas, seule à se dire que vous devriez partir en voyage quand tu rentreras, si tu rentres et que tu te sens capable, un jour, de faire autre chose que manger, baiser, dormir. Seule, seule à en crever. » Alors voilà cet ouvrage c’est un peu de tout cela mais c’est aussi une fin tragique, acide, qui vous prend aux tripes mais pouvait-il finalement en être autrement ? Merci Claire pour cette découverte
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  • elisecorbani 27/04/2023
    J'ai découvert la personnalité et les livres de Jean Michelin par hasard, par le biais du podcast le Collimateur, produit par l'IRSEM, l'Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire. En écoutant cet auteur, par ailleurs officier de l'Armée de Terre, je savais déjà que j'apprécierai ses écrits. Sa sensibilité, son grand souci de justesse se traduisaient dans ses propos, et les expériences qu'il évoquait me semblaient tout à fait originales en tant qu'objet littéraire. Malheureusement je n'ai pas pu trouver Jonquille, son premier livre publié en 2012, en bibliothèque. Il semble que ce type de récit sous forme de témoignage, sur la guerre "en plus" (m'a t-on dit) n'aie pas vraiment sa place dans le choix des achats des bibliothécaires. Par contre, sous forme romanesque, ça passe et même avec enthousiasme. C'est donc une excellente nouvelle que Jean Michelin aie une vocation de romancier ! Ceux qui restent est un roman, un de ceux qui permettent aux lecteurs de découvrir un univers difficile à appréhender de l'extérieur - la vie des militaires et de leurs familles, dans sa banalité et ses drames. Mais c'est aussi une œuvre littéraire à part entière, tant l'auteur a mûri son projet, ciselé ses personnages,... J'ai découvert la personnalité et les livres de Jean Michelin par hasard, par le biais du podcast le Collimateur, produit par l'IRSEM, l'Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire. En écoutant cet auteur, par ailleurs officier de l'Armée de Terre, je savais déjà que j'apprécierai ses écrits. Sa sensibilité, son grand souci de justesse se traduisaient dans ses propos, et les expériences qu'il évoquait me semblaient tout à fait originales en tant qu'objet littéraire. Malheureusement je n'ai pas pu trouver Jonquille, son premier livre publié en 2012, en bibliothèque. Il semble que ce type de récit sous forme de témoignage, sur la guerre "en plus" (m'a t-on dit) n'aie pas vraiment sa place dans le choix des achats des bibliothécaires. Par contre, sous forme romanesque, ça passe et même avec enthousiasme. C'est donc une excellente nouvelle que Jean Michelin aie une vocation de romancier ! Ceux qui restent est un roman, un de ceux qui permettent aux lecteurs de découvrir un univers difficile à appréhender de l'extérieur - la vie des militaires et de leurs familles, dans sa banalité et ses drames. Mais c'est aussi une œuvre littéraire à part entière, tant l'auteur a mûri son projet, ciselé ses personnages, fait des choix narratifs qui inscrivent son récit dans une réflexion complexe qui tend à l'universel. Ceux qui restent est un roman qui se lit comme un thriller et s'achève comme une fable initiatique, presque mythologique, dans une forêt originelle. L'auteur réussit en peu de pages à embrasser de nombreux sujets et à retranscrire une réalité humaine et sociologique - pour connaître l'envers de ce décor à travers des familles et amies, j'ai été sensible à la justesse de sa description. On peut lire ce roman comme une immersion dans une réalité, mais aussi comme une enquête qui nous tient en haleine, comme une réflexion passionnante sur ce qui forme une équipe et sa cohésion. Le réussite de Jean Michelin tient aussi à la complexité de ses personnages, qu'il parvient à nous rendre tous attachants sans véritablement nous les présenter comme sympathiques. Leurs failles et leurs zones d'ombres sonnent juste et les ambivalences de leurs relations les rendent profondément humains. L'autre surprise pour moi, à la lecture, a été le caractère inattendu des rebondissements de l'intrigue, spécialement la révélation finale, qui peuvent sembler excessives et déstabilisent le lecteur. Et justement, c'est ce qui fait de ce livre, à mon sens, un objet littéraire et pas une bromance à la gloire de la fraternité d'armes et un panégyrique des femmes de mili qui souffrent courageusement des traumatismes de leurs hommes. En faisant basculer l'intrigue dans une dimension irrationnelle et inexplicable, Jean Michelin emmène le lecteur dans la zone grise de l'humanité, là où il n'existe pas de happy end. Il nous plante là au milieu des gestes et des émotions inqualifiables, de la culpabilité qui envahit tout, de l'incapacité à comprendre, quel est le sens de tout ça, du désir de se noyer à jamais dans la jungle amazonienne et d'y abandonner toute rationalité. Peut on survivre à la culpabilité ? Peut on revenir vivant de cette quête d'anéantissement ? Qu'est ce que la fraternité et qui peut elle sauver ? Chaque lecteur portera à ces questions sous jacentes, selon son besoin, une réponse, ou d'autres questions, en sortant de la lecture de ce roman marquant, remuant, éblouissant de talent et d'humanité.
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  • DOMS 23/04/2023
    Là, ces soldats en opex dont on entend parler dans les médias, surtout lorsque l'un d'eux meurt sur un théâtre d'opération. Derrière ces soldats, il y a des hommes, et ceux qui les attendent, femmes, enfants, parents. Ceux qui restent au pays, ceux qui les espèrent vivants. Là, ces hommes d'une compagnie qui sont revenus vivants quand leur camarade est mort au bout du monde pour des missions parfois obscures, souvent risquées. Dans ceux qui restent il y a tous ceux là, tout cela, et plus encore. Stéphane a quitté l'armée pour rentrer chez lui définitivement, au grand soulagement de Mathilde. Mais quitte t-on vraiment ce corps qui vous a fait vivre avec les camarades, dans les combats, la peur, la fraternité, et dans lequel vous sentez que vous êtes à votre place. La nuit, Stéphane ne dort pas, il court, seul, dehors, pour oublier cet autre qu'il ne veut plus être. Lulu faisait partie de sa compagnie. Mais lulu a disparu et son épouse ne sait rien, ni où il est parti, ni pourquoi. Alors ses anciens camarades et son nouveau chef partent à sa recherche. Pour rassurer Aurelie, pour lui éviter de se faire renvoyer de l'armée, par fraternité et par solidarité... Là, ces soldats en opex dont on entend parler dans les médias, surtout lorsque l'un d'eux meurt sur un théâtre d'opération. Derrière ces soldats, il y a des hommes, et ceux qui les attendent, femmes, enfants, parents. Ceux qui restent au pays, ceux qui les espèrent vivants. Là, ces hommes d'une compagnie qui sont revenus vivants quand leur camarade est mort au bout du monde pour des missions parfois obscures, souvent risquées. Dans ceux qui restent il y a tous ceux là, tout cela, et plus encore. Stéphane a quitté l'armée pour rentrer chez lui définitivement, au grand soulagement de Mathilde. Mais quitte t-on vraiment ce corps qui vous a fait vivre avec les camarades, dans les combats, la peur, la fraternité, et dans lequel vous sentez que vous êtes à votre place. La nuit, Stéphane ne dort pas, il court, seul, dehors, pour oublier cet autre qu'il ne veut plus être. Lulu faisait partie de sa compagnie. Mais lulu a disparu et son épouse ne sait rien, ni où il est parti, ni pourquoi. Alors ses anciens camarades et son nouveau chef partent à sa recherche. Pour rassurer Aurelie, pour lui éviter de se faire renvoyer de l'armée, par fraternité et par solidarité sans doute, parce qu'on ne lâche pas un frère d'arme, jamais. L'auteur nous plonge dans ces jours intenses où tous les quatre partent à la recherche de Lulu, et sans doute aussi à la recherche d'eux même et de leurs véritables aspirations, de leurs souvenirs communs, de leurs histoires à construire, des départs et des retours, des interrogations silencieuses de ceux qui attendent et des silences de ceux qui reviennent Ici ou là. Ici ou ailleurs, le lecteur les suit dans leurs pérégrinations réelles ou dans leur tête, car ces quelques jours de recherches les plongent tous dans les événements du passé, ou dans ce qui pourrait advenir au futur. Un très bon premier roman sur la vie militaire, les questions et les atermoiements, les doutes et les regrets, la vie en somme. Des personnages complexes et attachants et une trame crédible, un excellent moment de lecture. https://domiclire.wordpress.com/2023/04/03/ceux-qui-restent-jean-michelin/
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  • unefemmequilitenvautdeux 23/04/2023
    Il y a ceux qui s'engagent, et qui se battent au service des autres. Il y a ceux qui restent après un drame, habités par leurs fantômes et leurs démons, celles qui restent et attendent le retour de leurs hommes souvent meurtris, et enfin ceux qui y restent. Jean Michelin, lieutenant colonel des armées, nous parlent de ces vies si particulières sous la forme d'une recherche et enquête sur la disparition complètement inexpliquée, en apparence, d'un de leurs frères d'armes, Lulu. Il y a du vécu dans ce premier roman, très intense et terriblement masculin. Lu pour les 68 premières fois
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