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Debout dans le tonnerre
Date de parution : 05/10/2017
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Debout dans le tonnerre

Date de parution : 05/10/2017
Cette histoire vole et tourne en rond au-dessus des bayous. Elle ne parvient pas à s’échapper, à rompre ses racines.
1778. Au cœur des années troubles qui précèdent la guerre d’indépendance des États-Unis d’Amérique, la rousse Emeline, quinze ans, découvre le journal de sa grand-mère, Esdeline, née aux Ordons, en... 1778. Au cœur des années troubles qui précèdent la guerre d’indépendance des États-Unis d’Amérique, la rousse Emeline, quinze ans, découvre le journal de sa grand-mère, Esdeline, née aux Ordons, en vieille France. S’ouvre alors devant elle la véritable histoire de Magnolias, la plantation de cannes à sucre où elle a... 1778. Au cœur des années troubles qui précèdent la guerre d’indépendance des États-Unis d’Amérique, la rousse Emeline, quinze ans, découvre le journal de sa grand-mère, Esdeline, née aux Ordons, en vieille France. S’ouvre alors devant elle la véritable histoire de Magnolias, la plantation de cannes à sucre où elle a grandi, et de sa conquête par son tuteur M. Forestier. C’est aussi l’histoire de la soif de vivre de cette adolescente flamboyante, de son amour ardent pour Vicente Ruz de la Torre, jusqu’au tonnerre final dans la foudre et le feu, sur ce coin de Louisiane, dont Dieu a détourné les yeux.
Fille farouche du même sang bouillonnant que son ancêtre, la chevrière lorraine, Emeline est lancée dans une quête de mémoire sur sa vie et celle de sa famille d’adoption, sur les péripéties qui ont structuré la plantation.
Emeline la sauvage, la douce, qui incarnera sans regret ni hésitation, un jour venu, l’orage et la tempête à la Grande Maison au bord du Mississippi.
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EAN : 9782350874258
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 555
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350874258
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 555
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • TheWind 16/07/2021
    "Des éclairs en silence hurlupaient la frange des nues d'encre qui barraient le soufre du couchant dessus le fleuve réverbérant et sur toute la longueur plate de l'horizon. Les répons à ces semonces parvenaient suintant des ténébreuses lourdeurs abyssales célestes : faibles grommellements, vagues grognonneries hoquetantes, ronronnements roulés dans la gorge des nuages. " Ne partez pas ! Ce n'est pas un ajout de citation mais bien une critique que j'entame dans cet encadré. Critique commencée par une citation pour montrer d'entrée de jeu à quoi il faut s'attendre s'il vous prend l'envie de lire du Pierre Pelot. Et nous ne sommes qu'à la deuxième page de son roman. 10 lignes très poétiques qui se résumeraient chez d'autres auteurs qui ne s'embêtent pas avec la beauté de la langue : " Il y avait de l'orage. " Je vous avoue que cela m'a un peu fait peur au début. Et puis je me suis habituée aux phrases à rallonge, aux mots et expressions inconnues. Cela fait même plaisir de lire de beaux textes chez un auteur contemporain. En outre, l'histoire narrée de main de maître par Pierre Pelot est passionnante : pleine de mystères, de retours dans le passé, d'aventures et de rebondissements. L'histoire se déroule sur les bords du Mississippi au 18eme siècle, au cœur de la guerre d'indépendance des États-Unis, dans une plantation de canne à sucre, les Magnolias. On y fait la connaissance d'Emmeline, la fille adoptée du propriétaire de la plantation M.Forestier. C'est par elle et en même temps qu'elle que le lecteur apprend petit à petit les secrets de Magnolias, ce qu'il s'est réellement passé lorsque M. Forestier s'est rendu maître des lieux. Par l'intermédiaire du journal intime de sa grand-mère et du récit des uns et des autres, Emmeline n'aura de cesse d'en connaître davantage sur ses origines et sur les liens qui unissaient sa grand-mère , surnommée la Rouge Bête à son père adoptif. Comme je le disais, ce fut une lecture passionnante. Pour autant, je suis un peu restée sur ma faim. Je n'ai pas toujours compris les réactions des uns et des autres. Je me suis aussi perdue dans les mensonges de certains personnages qu'à certains moments même je n'arrivais plus à savoir où se trouvait la vérité. Cela m'a surtout dérangée à la fin car je suis restée sur cette impression confuse jusqu'à l'ultime chapitre. J'aurais aimé qu'Emmeline fasse un point sur toute cette aventure afin d'éclaircir les derniers points obscurs. Mais, sauf erreur de ma part, il me semble que l'auteur ait préféré laisser planer un voile de mystère, ce qui, à vrai dire, correspond tout à fait à l'atmosphère générale de ce roman. Atmosphère sombre et envoûtante, au cœur du Bayou, région luxuriante qui renforce, par son magnifique et sauvage décor, le côté foisonnant de ce roman. Domaines de Louisiane, forêts noyées, alligators, Indiens, mœurs carnassières et vengeresses s'accordent avec le caractère flamboyant et impétueux des dames de ce roman. Un très beau roman ! "Des éclairs en silence hurlupaient la frange des nues d'encre qui barraient le soufre du couchant dessus le fleuve réverbérant et sur toute la longueur plate de l'horizon. Les répons à ces semonces parvenaient suintant des ténébreuses lourdeurs abyssales célestes : faibles grommellements, vagues grognonneries hoquetantes, ronronnements roulés dans la gorge des nuages. " Ne partez pas ! Ce n'est pas un ajout de citation mais bien une critique que j'entame dans cet encadré. Critique commencée par une citation pour montrer d'entrée de jeu à quoi il faut s'attendre s'il vous prend l'envie de lire du Pierre Pelot. Et nous ne sommes qu'à la deuxième page de son roman. 10 lignes très poétiques qui se résumeraient chez d'autres auteurs qui ne s'embêtent pas avec la beauté de la langue : " Il y avait de l'orage. " Je vous avoue que cela m'a un peu fait peur au début. Et puis je me suis habituée aux phrases à rallonge, aux mots et expressions inconnues. Cela fait même plaisir de lire de beaux textes chez un auteur contemporain. En outre, l'histoire narrée de main de maître par Pierre Pelot est passionnante : pleine de mystères, de retours dans le passé, d'aventures et...
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  • Gehenne 13/11/2017
    Tonnerre sur la Louisiane Au centre de ce roman foisonnant, un immense domaine, Magnolias, au cœur de la Louisiane du XVIIIe siècle, ses bayous, ses plantations, sa luxuriante végétation, ses esclaves, ses indiens, ses secrets, et les ambitions carnassières qu'elle a enfantées. Dans la continuité de "l'ombre des voyageuses", Pierre Pelot poursuit la fresque chatoyante de cette lignée de femmes intrépides parties d'une vallée vosgienne pour échapper à un destin tout tracé de victimes du machisme de l'époque et se révéler à elles-mêmes et au regard d'autrui de l'autre côté de l'Atlantique. Si le destin de la pétillante Emmeline, à l'orée de sa vie de femme, est l'axe majeur de cet opus, l'ombre de la flamboyante "Rouge bête", Esdeline, sa grand-mère par qui tout a commencé, la suit, la motive, la rend plus forte. La gamine a en effet conservé précieusement les feuillets écrits par son aïeule qui content l'histoire passionnante et passionnée de cette femme étonnante et sans entraves, petite paysanne devenue tour à tour rebelle, corsaire, cavalière, chef de meute. La sauvageonne y trouve son inspiration et y nourrit sa détermination. Car elle doit lutter dans la grande maison des Magnolias contre une pseudo-famille où elle ne trouve pas sa place, imposée qu'elle a été par Johann Forestier. Et le voilà, l'autre personnage-clé de cette histoire à moult rebonds. Forestier fut le compagnon d'aventures et de conquêtes d'Esdeline la Rouge après qu'ils se soient rencontrés sur le bateau les conduisant dans le Nouveau Monde. Adoncques, le fier Johann s'est emparé sans coup férir, mais avec quelques coups de pétoire tirés, du domaine des Magnolias au nom du Roy de France, y délogeant une famille d'ascendance espagnole qui s'était elle-même installé là à la hussarde. Le maître des lieux amorté, Johann a réussi à épouser la veuve et imposer sa petite troupe au sein de la propriété où des esclaves noirs cultivent la canne à sucre. La messe est pourtant loin d'être dite, les rancœurs de la tribu Ruz de la Torre -la nouvelle épouse de Forestier a deux filles et un fils- sont une épée de Damoclès au-dessus des têtes de Johan et de sa protégée. Ce roman offre trois niveaux de lecture : la narration classique de Pelot, le journal d'Emmeline et celui d'Esdeline, de 20 ans plus ancien. Le lecteur a ainsi tout loisir de comparer l'évolution des événements, de cerner le point-de-vue des deux femmes, de déterrer les non-dits qui parsèment les documents et que, fieffé coquin, Pelot se réjouit, méchantement, à maintenir dans l'ombre. Quand Forestier, à la demande d'Emmeline, revisite son aventureux passé, l'auteur se fait magnifique styliste, tissant l'image avec une précision hautement poétique et tellement évocatrice. Ainsi lorsqu'il évoque de douloureux souvenirs : "Il fouaillait, au soc d'une calme voix, les champs de ruines sous les taillis épais repoussés et les forêts rejaillies, les sépultures sans épitaphes et les tombeaux pillés, et guidait de la main la sarabande des fantômes réveillés en sursaut." Pelot sait aussi déployer une vision cinématographique de son histoire, notamment lors de la poursuite à travers les bayous de cette colonne de cavaliers épuisés, "ce défilé d'allure vive qu'on eut pu croire des spectres muets, dans le tissu épandu jacasseur des oiseaux semés à la volée." Et comme nous sommes au XVIIIe siècle, Pierre Pelot emprunte au vocabulaire de l'époque maintes pépites attirantes comme le sont toujours les mots venus de jadis et qu'on regrette d'avoir abandonnés en chemin. Pour votre plaisir, cette petite collection : hurluper, erluise, halitueux, acuminé... A vos dictionnaires ! Il fait aussi preuve d'une solide érudition sur les lieux, les communautés indiennes, les combats franco-anglais et les retournements politiques dans cette Louisiane en friche. Dans ce livre d'une singulière force imaginative, l'écrivain vosgien, outre ses deux héroïnes, a dessiné en contrechamp de superbes portraits de femmes, telle la magnifique et vénéneuse Penelope Ruz "à la beauté incrustée dans le port" et "au regard de fer noir qui transperçait au premier coup d'estoc", telle Aïdra, la guerrière bayogoula, telle aussi et surtout, Hiawana, sculpturale esclave wolof délivrée par Esdeline et qui devient la mère de substitution d'Emmeline. Roman des grands espaces, des chevauchées, des poursuites et des affrontements sauvages, "Debout dans le tonnerre" s'inscrit parfaitement dans la mouvance des romans de l'Ouest américain d'un Cormac McCarthy ("Méridien de sang", ou encore sa "Trilogie des confins") par une même capacité à donner à la nature -souvent hostile- un rôle de premier plan, un même appétit pour les situations extrêmes, un même regard humaniste porté sur des personnages ballottés par un destin farouchement contrarié. Les suivre, c'est s'offrir, selon l'expression de Michel Le Bris, une cure de "Grand dehors". Oui assurément, le dernier Pelot est du tonnerre ! Tonnerre sur la Louisiane Au centre de ce roman foisonnant, un immense domaine, Magnolias, au cœur de la Louisiane du XVIIIe siècle, ses bayous, ses plantations, sa luxuriante végétation, ses esclaves, ses indiens, ses secrets, et les ambitions carnassières qu'elle a enfantées. Dans la continuité de "l'ombre des voyageuses", Pierre Pelot poursuit la fresque chatoyante de cette lignée de femmes intrépides parties d'une vallée vosgienne pour échapper à un destin tout tracé de victimes du machisme de l'époque et se révéler à elles-mêmes et au regard d'autrui de l'autre côté de l'Atlantique. Si le destin de la pétillante Emmeline, à l'orée de sa vie de femme, est l'axe majeur de cet opus, l'ombre de la flamboyante "Rouge bête", Esdeline, sa grand-mère par qui tout a commencé, la suit, la motive, la rend plus forte. La gamine a en effet conservé précieusement les feuillets écrits par son aïeule qui content l'histoire passionnante et passionnée de cette femme étonnante et sans entraves, petite paysanne devenue tour à tour rebelle, corsaire, cavalière, chef de meute. La sauvageonne y trouve son inspiration et y nourrit sa détermination. Car elle doit lutter dans la grande maison des Magnolias contre une pseudo-famille où elle ne trouve pas sa place,...
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