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Le Pont de la rivière Kwaï
Date de parution : 10/02/2011
Éditeurs :
Julliard

Le Pont de la rivière Kwaï

Date de parution : 10/02/2011

Pendant la Seconde Guerre mondiale, au coeur de la jungle thaïlandaise, les Japonais ont mis au travail des milliers de prisonniers anglais pour construire la voir ferrée Bangkok-Rangoon.
Vivant symbole de...

Pendant la Seconde Guerre mondiale, au coeur de la jungle thaïlandaise, les Japonais ont mis au travail des milliers de prisonniers anglais pour construire la voir ferrée Bangkok-Rangoon.
Vivant symbole de la tradition britannique, le colonel Nicholson oppose aux injonctions et aux sévices de ses geôliers une résistance stoïque, jusqu'au jour...

Pendant la Seconde Guerre mondiale, au coeur de la jungle thaïlandaise, les Japonais ont mis au travail des milliers de prisonniers anglais pour construire la voir ferrée Bangkok-Rangoon.
Vivant symbole de la tradition britannique, le colonel Nicholson oppose aux injonctions et aux sévices de ses geôliers une résistance stoïque, jusqu'au jour où ceux-ci consentent à respecter les conventions internationales sur les prisonniers de guerre. Il met ses talents de bâtisseur et de meneur d'hommes au service de l'édification d'un ouvrage d'art d'une importance stratégique capitale pour la rivière Kwaï. Mais les services spéciaux britanniques ont décidé de tout mettre en oeuvre pour faire obstacle à ce projet. La veille de l'inauguration de la voie ferrée, un commando de sabotage est parachutéà proximité du pont. Qui sortira vainqueur de cette lutte où l'idéal humain de "travail bien fait" s'oppose au patriotisme ?
Roman d'aventures, conte philosophique, cette oeuvre d'une rare vérité compte parmi les "classiques" de notre temps. Elle a inspiré l'un des plus grands succès du cinéma, réalisé par David Lean en 1957.

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EAN : 9782260019206
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 264
Format : 130 x 205 mm
EAN : 9782260019206
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 264
Format : 130 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Delautrecotedelafrontiere 21/01/2024
    Quelque part en pleine jungle thaïlandaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Prisonniers de l’armée nippone, le colonel britannique Nicholson et ses hommes sont envoyés sur les rives de la rivière Kwaï pour y construire un pont sur la future ligne de chemin de fer qui doit relier le golfe du Bengale à Bangkok. Après avoir tenu tête au colonel Saïto et être parvenu à écarter les Japonais de la direction du chantier, les Britanniques se lancent à corps perdu dans l’édification d’un ouvrage magnifique qui à leurs yeux représente toute la suprématie de la société occidentale sur le « sauvage » oriental et leur redonne leur fierté malgré leur statut de vaincus. Mais Nicholson et ses hommes ignorent qu’une unité secrète de l’armée britannique œuvre à la destruction du pont le jour même de son inauguration, avec pour but d'entraver l’ennemi dans son projet de ligne ferroviaire transasiatique. Une narration parfaitement amenée, un suspense délicatement maîtrisé, une grande richesse de vocabulaire, donnent à ce roman un réalisme remarquable et en font un véritable bijou du roman de guerre.
  • EvathCebor 17/09/2023
    Encore un chouette moment passé en compagnie de Pierre Boulle ! Je m'acharne de donner au monsieur une chance de me décevoir, mais il n'y arrive jamais. Pour ce livre, le romancier retourne à ses amours : l'Asie et l'armée. Un régiment britannique est constitué prisonnier par l'armée japonaise qui va lui ordonner la construction d'un pont d'une importance évidemment capitale. Sans gâcher la lecture à quelque curieux qui ne saurait rien d'autre du Pont de la rivière Kwaï que son titre et son point de départ, disons qu'il s'agit d'un exercice nous démontrant qu'il arrive aux lignes de bouger ; que les frontières censées distinguer immuablement les amis des ennemis nous surprennent parfois de leur porosité. En opposant deux points de vue, deux intentions au sein d'une même armée, Pierre Boulle réussit à fasciner son lecteur par un improbable coup du sort dont on attend le dénouement avec impatience.
  • Christian_Attard 28/05/2023
    Le thème principal de ce roman à grand succès est la complète démence de l'homme. L'homme capable du meilleur et surtout du pire, enfermé dans des certitudes et des carcans sociaux. Aucun des protagonistes principaux n'arrive à s'extraire de cette chape de folie. Les japonais torturent leurs prisonniers britanniques pour les contraindre. Les britanniques sous le prétexte de résister et de retrouver leur combativité servent leur ennemi en acceptant de construire un pont qu'ils avaient d'abord sabordé. L'américain n'est pas celui qu'il prétend. Chacun suit la pente qui lui a été tracée jusqu'à la sortie brutale de l'emprise et du conditionnement. On a vu ainsi des savants capturés ou déplacés par leur ennemi se livrer avec zèle à des recherches plutôt que de refuser toute collaboration, on voit aujourd'hui des chefs d'entreprise mettre leurs concitoyens au chômage préférant délocaliser l'emploi en Chine ou en Afrique du nord. Le ressort est le même, la morale s'efface devant le gain primaire et se réveille lorsque les dégâts sont désespérés. Aussi, il serait illusoire de ne voir en ce roman qu'un grande histoire de guerre car il traite avant tout et surtout de ces égarements de notre mental agressif et pétris d'orgueil et de rigidité.
  • Louis111222 24/10/2022
    Un livre sur une forme de folie, la normopathie. Peu importe la guerre, le pont, le travail forcé. Tout cela ne sert que de support pour illustrer le mécanisme de la folie normopathique. Cette dernière est un peu à l'opposé de la folie schizoide. Qui dit folie dit absence de libre choix, de pleine conscience. Cela fait penser à Don Guichotte qui perd le contact avec la réalité. La folie consiste à survivre en allant dans un autre monde. Le premier cas très bien décrit, c'est celui d'Ajax qui refuse d'affronter le rusé Ulysse et s'échappe dans la folie. Se créer son film et le rendre public....pour dire aux autres....vous voyez bien que je suis fou. La folie normopathique est bien plus rependue qu'on ne croit. Je trouve que sous des formes bénignes et pourtant dangereuses elle est plus répandues chez les femmes. Bon allez pas grave, je vais me mettre les féministes à dos. Une femme qui se sent prisonnière dans un couple aura tendance à la folie normopathique. Elle inventera des règles psychorigide pour le couple et les imposera. Comme tous les grands écrivains Pierre Boule sait illustrer, mettre en scène. Il existe une sorte d'humour. la folie a un avantage, elle prête à en rire. Le seul qui ne se rend pas compte de la folie, c'est le fou lui même. Un livre sur une forme de folie, la normopathie. Peu importe la guerre, le pont, le travail forcé. Tout cela ne sert que de support pour illustrer le mécanisme de la folie normopathique. Cette dernière est un peu à l'opposé de la folie schizoide. Qui dit folie dit absence de libre choix, de pleine conscience. Cela fait penser à Don Guichotte qui perd le contact avec la réalité. La folie consiste à survivre en allant dans un autre monde. Le premier cas très bien décrit, c'est celui d'Ajax qui refuse d'affronter le rusé Ulysse et s'échappe dans la folie. Se créer son film et le rendre public....pour dire aux autres....vous voyez bien que je suis fou. La folie normopathique est bien plus rependue qu'on ne croit. Je trouve que sous des formes bénignes et pourtant dangereuses elle est plus répandues chez les femmes. Bon allez pas grave, je vais me mettre les féministes à dos. Une femme qui se sent prisonnière dans un couple aura tendance à la folie normopathique. Elle inventera des règles psychorigide pour le couple et les imposera. Comme tous les grands écrivains Pierre Boule sait illustrer, mettre en scène. Il...
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  • tiptop92 22/07/2022
    Pierre Boulle - Le Pont de la rivière Kwaï - 1952 : C’est toute l’absurdité de la raideur militaire qui est décrite dans ce livre, un monde brocardé dans de nombreuses œuvres antimilitaristes qui culmine ici dans l’opposition acrimonieuse entre deux officiers supérieur (un anglais et un japonais) plongés dans la jungle hostile malaise. L’enjeu primordial pour tout prisonnier pris au combat est normalement de chercher à s’évader et surtout de garder envers et contre tout cette dignité qui distingue l’être humain de l’animal. Mais la guerre en elle-même est-elle une preuve de l’avancée humaniste d’une société ? Étouffés par l’humidité et la nature luxuriante, les prisonniers anglais stagnent au pied d’un pont en construction déjouant par divers combines la surveillance de leurs gardiens japonais. Tout est fait pour que le chantier n’avance pas dans une résistance passive qui honore l’esprit ingénieux de ces hommes rompus pourtant par les fatigues d'une captivité éprouvante. L'arrivée d'un nouveau colonel britannique va changer la donne pour les prisonniers et pour les geôliers. Avec son amour du règlement militaire, son intransigeance aussi l'homme va mener son régiment à la baguette en tenant tête au commandement japonais et ceux malgré les mauvais traitements et les humiliations subis par ses hommes. Formaté par une carrière entièrement dédiée à la grandeur de l'armée britannique l'homme va s'engager à construire ce pont sur la rivière Kwai, ouvrage qui doit permettre aux japonais d'envahir d'autres territoires et de continuer la guerre. De façon totalement aberrante il va pour y parvenir en épuisant ses hommes mal nourris et malades dans des taches surhumaines uniquement pour démontrer la seule évidence à ses yeux : la supériorité de la couronne britannique sur le reste du monde. La réalisation de cet ouvrage devient pour lui la grande aventure de sa vie et s'identifiant totalement au projet il ira jusqu’à la trahison pour empêcher des commandos alliés de le détruire. Ce roman est captivant de bout en bout, tant dans la partie relatant les travaux et les souffrances endurées par les prisonniers que dans celle décrivant la préparation des opérations de sabotage. Pierre Boule avait combattu contre les japonais en Indochine dans les rangs de la France libre avant de passer deux ans dans un camp de prisonniers nippon expérimentant par lui-même le mépris viscéral ressenti par les officiers du soleil levant envers les vaincus. Emballé dans une écriture précise qui ne manquait pas de force et de lyrisme, «Le pont de la rivière Kwai» fait partie à jamais des œuvres phares racontant la deuxième guerre mondiale et ses vicissitudes... un grand romanPierre Boulle - Le Pont de la rivière Kwaï - 1952 : C’est toute l’absurdité de la raideur militaire qui est décrite dans ce livre, un monde brocardé dans de nombreuses œuvres antimilitaristes qui culmine ici dans l’opposition acrimonieuse entre deux officiers supérieur (un anglais et un japonais) plongés dans la jungle hostile malaise. L’enjeu primordial pour tout prisonnier pris au combat est normalement de chercher à s’évader et surtout de garder envers et contre tout cette dignité qui distingue l’être humain de l’animal. Mais la guerre en elle-même est-elle une preuve de l’avancée humaniste d’une société ? Étouffés par l’humidité et la nature luxuriante, les prisonniers anglais stagnent au pied d’un pont en construction déjouant par divers combines la surveillance de leurs gardiens japonais. Tout est fait pour que le chantier n’avance pas dans une résistance passive qui honore l’esprit ingénieux de ces hommes rompus pourtant par les fatigues d'une captivité éprouvante. L'arrivée d'un nouveau colonel britannique va changer la donne pour les prisonniers et pour les geôliers. Avec son amour du règlement militaire, son intransigeance aussi l'homme va mener son régiment à la baguette en tenant tête au commandement japonais et ceux malgré les mauvais traitements...
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