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Le Sourire du lièvre
Collection : Terres de France
Date de parution : 11/03/2021
Éditeurs :
Presses de la cité

Le Sourire du lièvre

Collection : Terres de France
Date de parution : 11/03/2021
En Bretagne, entre les années 1930 et 1940, l'amitié forte et brisée de deux petites filles et l'histoire d'un pacte secret.
Un roman poignant sur une impossible amitié et sur le droit à la différence.
Par l'auteur des Coiffes rouges.
Au premier regard, on les croirait soeurs tant elles se ressemblent, l’une brune, l’autre blonde. Parce qu’elles ont toutes les deux un bec-de-lièvre, Marie et Jeanne, sept ans, se lient... Au premier regard, on les croirait soeurs tant elles se ressemblent, l’une brune, l’autre blonde. Parce qu’elles ont toutes les deux un bec-de-lièvre, Marie et Jeanne, sept ans, se lient d’amitié sur les bancs de leur école, dans le Finistère en cette année 1931. Leur première amitié. La dernière. Instants... Au premier regard, on les croirait soeurs tant elles se ressemblent, l’une brune, l’autre blonde. Parce qu’elles ont toutes les deux un bec-de-lièvre, Marie et Jeanne, sept ans, se lient d’amitié sur les bancs de leur école, dans le Finistère en cette année 1931. Leur première amitié. La dernière. Instants volés, heureux mais éphémères, bientôt anéantis par Hubert Lesvêque, notable qui ne tolère pas que Marie – adoptée contre son gré par son épouse – fréquente la fille d’un vannier.
Puis vient cette nuit fatale, cette nuit de drames où tout bascule…
Quelques années plus tard, dans leur maison au fond des bois, vivent le vannier et sa fille. Ils sont poursuivis par la haine de Lesvêque, et cernés par l’occupant allemand.
Leur vie est comme suspendue, aux aguets.
Pour cacher ce que personne ne doit savoir…
Un roman poignant sur une impossible amitié et sur le droit à la différence.
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EAN : 9782258192829
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 544
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258192829
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 544
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Un roman poignant sur une impossible amitié et sur le droit à la différence. »
Centre Presse
« Une fois de plus, Daniel Cario nous livre là un excellent roman. En filigrane, il délivre un message sur le droit à la différence, tout en abordant un sujet toujours très sensible : l'Occupation, la Résistance, et surtout, les excès de l'épuration. »
Le Courrier indépendant
« Un roman ancré en Bretagne comme sait si bien le faire Daniel Cario. »
Le Peuple breton

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ladoryquilit 26/11/2023
    C'est une lecture que j'ai apprécié dans son ensemble, bien que je l'ai trouvé plutôt longue plus d'une fois. L'histoire est originale, prend de l'ampleur au fil des pages et on s'attache aux personnages de Marie, Jeanne ou encore Étienne. C'est une histoire familiale aux nombreuses douleurs, et des épreuves qui forgent une vie. Une jolie découverte.
  • mimi5751 04/05/2021
    Un livre qui m'a beaucoup plu. Bien écrit et plein de surprises que vous découvrez chaque fois que vous le prenez en main pour le lire et croyez moi la fin est surprenante et très belle. C'est l'histoire de 2 petites filles qui toutes les deux ont un bec de lièvre. A l'école primaire elle forme un formidable duo qui est un moteur pour les autres élèves mais les parents adoptifs de Marie ne veulent pas que elle fréquente la fille du vannier Jeanne et les sépare. L'une ira dans une institution ou l'on fabrique des bonnes soeurs et l'autre continuera à l'école primaire et sera une bonne élève qui veut devenir institutrice mais le destin on décidera autrement.
  • Valmyvoyou_lit 18/04/2021
    Elles ont sept ans quand elles se rencontrent et se reconnaissent dans le visage de l’autre. L’une est brune, l’autre est blonde. L’instinct les pousse l’une vers l’autre. Elles partagent la même singularité qui déclenche des moqueries : elles ont, toutes les deux, un bec-de-lièvre. Même leurs traits sont semblables. En ce jour de rentrée, une amitié est née, qui ne se démentira jamais. Marie est la fille adoptive de notables, les Lesvêque, qui lui rappellent, régulièrement, qu’elle est redevable du confort qu’ils lui apportent. Elle est le souffre-douleur du fils, âgé de quatre ans de plus qu’elle. Jeanne est la fille d’un vannier. Elle vit seule avec son père, depuis que sa mère a quitté le domicile conjugal. Hélas, Hubert Lesvêque n’accepte pas cette amitié et envoie Marie, dans une pension très sévère, la séparant de la seule personne, excepté Thérèse, la domestique, qui lui apporte du bonheur. Après six ans dans l’établissement tenu par les religieuses, l’adolescente craque et fugue. A la suite d’une visite à son amie Jeanne, elle passe la nuit dans le domaine de son enfance. Un drame se produit et Marie se sauve, pour ne jamais revenir. Toute sa vie, Hubert Lesvêque n’aura de cesse de harceler Jeanne Paulet et son père. Il est persuadé qu’ils savent où est sa fille adoptive, celle qu’il a tant méprisée. Il utilise tous les moyens pour se venger de ceux qu’il rend responsables de tous ses maux. Le roman est divisé en cinq parties. La première concerne l’enfance et l’amitié des deux fillettes. Alors que Jeanne vit heureuse, auprès de son père, Marie est la cible des brimades de sa famille adoptive. La deuxième partie relate le drame et ses conséquences : cette nuit-là est un moment charnière et déterminant de l’histoire. La troisième et la quatrième se déroulent sous l’Occupation, avec l’entrée en Résistance de certains protagonistes et dans la Collaboration pour d’autres. Enfin, la dernière traite d’une révélation. Cependant, tout le livre est empli de secrets, que le lecteur connaît, mais que de nombreux personnages ignorent. Ces mystères entraînent la peur qu’ils soient dévoilés. L’intrigue, au départ, est centrée sur les deux fillettes, puis rejoint la grande Histoire, quand les Allemands s’installent dans le village[…] La suite sur mon blog... Elles ont sept ans quand elles se rencontrent et se reconnaissent dans le visage de l’autre. L’une est brune, l’autre est blonde. L’instinct les pousse l’une vers l’autre. Elles partagent la même singularité qui déclenche des moqueries : elles ont, toutes les deux, un bec-de-lièvre. Même leurs traits sont semblables. En ce jour de rentrée, une amitié est née, qui ne se démentira jamais. Marie est la fille adoptive de notables, les Lesvêque, qui lui rappellent, régulièrement, qu’elle est redevable du confort qu’ils lui apportent. Elle est le souffre-douleur du fils, âgé de quatre ans de plus qu’elle. Jeanne est la fille d’un vannier. Elle vit seule avec son père, depuis que sa mère a quitté le domicile conjugal. Hélas, Hubert Lesvêque n’accepte pas cette amitié et envoie Marie, dans une pension très sévère, la séparant de la seule personne, excepté Thérèse, la domestique, qui lui apporte du bonheur. Après six ans dans l’établissement tenu par les religieuses, l’adolescente craque et fugue. A la suite d’une visite à son amie Jeanne, elle passe la nuit dans le domaine de son enfance. Un drame se produit et Marie se sauve, pour ne jamais revenir. Toute sa vie, Hubert Lesvêque n’aura de cesse...
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  • paulmaugendre 02/04/2021
    Leur première rencontre, c’était dans la cour de l’école privée de Saint-Mériac, dans les environs de Quimper, en cours préparatoire. Pourtant c’était comme si elles s’étaient regardées dans une glace, seule la couleur de cheveux les différant l’une de l’autre. Sinon on aurait pu dire qu’elles étaient jumelles, tellement elles se ressemblaient. Jusqu’au bec-de-lièvre qui ornait leur lèvre supérieure. Marie est la fille adoptive d’un riche notable, qui dirige une entreprise de pompes funèbres, qui ne connait pas la crise, vivant dans un grand manoir situé à la lisière de Saint-Mériac. Hubert Lesvêque et sa femme ont un fils âgé de quatre ans de plus que Marie. Maurice est un fourbe, un être chafouin, qui n’a de cesse d’importuner Marie. Hubert est colérique tandis que sa femme se laisse embobiner par son mari. Marie a été adoptée par madame Lesvêque, malgré l’avis de son mari, parce qu’ils ne pouvaient avoir d’autres enfants, mais elle est un peu la souffre-douleur du foyer. Elle a été recueillie alors qu’elle n’avait que quelques jours, n’ayant pas été déclarée, et ne possède que pour seul bagage une petite médaille en argent qu’elle garde précieusement par devers elle. Jeanne est la fille d’un vannier qui vit seul dans une maison isolée, dans les bois, mais assez proche toutefois du manoir des Levesque. La mère est décédée trop tôt, et le vannier a reporté toute son affection et son amour sur sa fille. Il n’est pas riche même s’il a trouvé un petit pécule caché dans cette fermette. Entre les deux gamines, aussitôt, s’élève comme une bulle dans laquelle elles sont enfermées, n’écoutant pas les railleries des autres élèves. Seule leur institutrice les affectionne, ainsi que la directrice dans un moindre sentiment toutefois. Elles deviennent deux sœurs inséparables, au grand plaisir du vannier, tandis que le père Lesvêque et sa femme s’offusquent de cette alliance qu’il juge hors norme. Sa fille ne doit pas frayer avec la fille d’un romanichel, ainsi considère-t-il le vannier. Tandis que Maurice continue à taquiner, à harceler Marie. Les Lesvêque préférant ne rien voir, le gamin ayant toujours raison selon eux. Jusqu’au jour où le père Lesvêque, dont l’entreprise de pompes funèbres prend de plus en plus d’importance, décide de séparer les deux gamines, envoyant sa fille dans un institut privé catholique dans une ville voisine. En réalité il s’agit d’une usine à fabriquer des religieuses. Les deux fillettes correspondent et les années passent jusqu’au jour où Marie s’évade de cette institution qu’elle exècre, six ans après y avoir été enfermée. Marie et Jeanne, qui ont alors treize ans, vont pouvoir se retrouver mais le drame éclate, d’une part à cause d’une ronce enfoncée dans la main de Jeanne, et d’autre part par un nouvel harcèlement de Maurice, qui à dix-sept ans veut se prouver qu’il est un homme auprès de Marie. Marie est portée manquante et Lesvêque, qui n’est pas charitable, accuse le vannier de cacher sa fille. Les années passent, la guerre est déclarée et la soldatesque nazie envahit la Bretagne. Le petit village n’est pas épargné et le manoir de Lesvêque sert alors de quartier général. Ce roman, qui comprend cinq parties, aurait pu être scindé en deux tomes, tellement la première partie, axée sur l’amitié des deux gamines, aurait suffit pour alimenter l’intrigue. La seconde partie, qui est plus orientée sur les démêlés du vannier et de sa fille face à la haine qu’entretient Lesvêque qui s’adonne de plus en plus à la boisson, plonge le lecteur dans les affres de la guerre, l’Occupation et la Résistance. La première partie est titrée La rencontre, la troisième et la quatrième L’Occupation et La Résistance, et la dernière La révélation. Et la deuxième me demanderez-vous ? Son titre est trop révélateur pour que je le dévoile, mais vous pouvez toujours compulser cet ouvrage chez votre libraire préféré, puisqu’il est considéré, et ce n’est que justice, comme commerce essentiel. Certains passages sont poignants, notamment lorsque la Résistance entre en conflit avec l’Occupant, des hommes considérés comme des terroristes par les Nazis, des Résistants par les Bretons, du moins la plupart, car d’autres trouvent leur compte dans la présence de la soldatesque allemande. Comme quoi les actions sont interprétées différemment selon que l’on se place d’un côté ou de l’autre des belligérants. Et la versatilité des individus est conditionnée par les avis des uns et des autres. Si ce roman est l’éloge de l’amitié et du droit à la différence, sociale et physique, c’est aussi celui du secret qui souvent prévaut dans les campagnes profondes. Secret familial évidemment avec l’origine indéterminée des enfants abandonnés. S’y ajoute un petit côté fantastique lorsque la fille du vannier est reconnue comme une guérisseuse par l’imposition des mains. Mais il est vrai que l’influence des guérisseurs, des rebouteux, était forte dans la population, à tort ou à raison. Un roman que l’on ne peut lâcher en cours de lecture tant l’intrigue est habilement élaborée, réservant de nombreuses surprises et sautillant de rebondissement en rebondissement. Leur première rencontre, c’était dans la cour de l’école privée de Saint-Mériac, dans les environs de Quimper, en cours préparatoire. Pourtant c’était comme si elles s’étaient regardées dans une glace, seule la couleur de cheveux les différant l’une de l’autre. Sinon on aurait pu dire qu’elles étaient jumelles, tellement elles se ressemblaient. Jusqu’au bec-de-lièvre qui ornait leur lèvre supérieure. Marie est la fille adoptive d’un riche notable, qui dirige une entreprise de pompes funèbres, qui ne connait pas la crise, vivant dans un grand manoir situé à la lisière de Saint-Mériac. Hubert Lesvêque et sa femme ont un fils âgé de quatre ans de plus que Marie. Maurice est un fourbe, un être chafouin, qui n’a de cesse d’importuner Marie. Hubert est colérique tandis que sa femme se laisse embobiner par son mari. Marie a été adoptée par madame Lesvêque, malgré l’avis de son mari, parce qu’ils ne pouvaient avoir d’autres enfants, mais elle est un peu la souffre-douleur du foyer. Elle a été recueillie alors qu’elle n’avait que quelques jours, n’ayant pas été déclarée, et ne possède que pour seul bagage une petite médaille en argent qu’elle garde précieusement par devers elle. Jeanne est la fille d’un vannier qui vit seul dans...
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  • Peluche0706 29/03/2021
    Pas de suspense. C’est un coup de cœur. J’adore les romans parlant de l’enfance jusqu’ à l’âge adulte. Ici, on va suivre 2 petites filles qui ont une particularité : elles ont un bec-de-lièvre. Et elles en ont souffert. Si bien que la rentrée est pour elles, une angoisse. Et elles se rendent compte l’une et l’autre qu’elles ne sont plus seules. Qui n’a jamais subi de brimades à l’école parce qu’il avait quelque chose de différent par rapport aux autres ? A cet âge-là, on rêve d’être comme les autres. Le handicap qu’elles ont toutes les 2 les réunit donc. En 1931, Marie vit avec son père vannier. Elle est heureuse, studieuse et fière de son père. Elle l’aide même à faire des paniers. Jeanne, de son côté, a été adoptée par une famille qui ne l’aime pas. Elle la rejette et elle fait tout pour ne pas craquer et se laisser aller. Mais elle ne peut donc pas aller chez son amie autant qu’elle le voudrait. Son frère lui mène la vie dure et n’hésite pas à dénoncer sa sœur quand elle va quand même chez son amie. Il va mal interpréter le comportement de Jeanne et le rapporte au père. Elle est alors punie et bientôt, Jeanne et Marie vont être séparée : Jeanne est obligée d’aller dans une sorte de maison de correction. Je ne peux pas en dire plus long sur l’intrigue parce qu’un drame va se produire et pas mal de choses vont changer. L’histoire commence en 1931 et la seconde guerre mondiale va intervenir quelques années plus tard. Et pendant cette guerre, les personnes se révèlent : elles « profitent » de la guerre pour régler leur compte. Avec ce livre, on plonge rapidement dans l’histoire. Il n’y a pas de blablas en trop, pas de descriptions qui ralentissent le rythme. Après le fameux drame et le premier tournant de l’histoire, on est comme dans une sorte d’étau où on se demande comment certains personnages vont s’en sortir. A la lecture, on pourra certainement trouver que les personnages sont présentés de manière manichéenne avec des gentils d’un côté et les méchants de l’autre. Mais, pour ma part, ce ne fut pas mon cas. J’ai pris cette lecture comme un conte (attention, pas comme dans Walt Disney, où tout se termine bien, ils se marièrent, ils vécurent heureux). On en est loin. En bref, ce fut une très bonne lecture, un coup de cœur. Je ne connaissais pas cet auteur. Je recommande chaudement cette lecture. Pas de suspense. C’est un coup de cœur. J’adore les romans parlant de l’enfance jusqu’ à l’âge adulte. Ici, on va suivre 2 petites filles qui ont une particularité : elles ont un bec-de-lièvre. Et elles en ont souffert. Si bien que la rentrée est pour elles, une angoisse. Et elles se rendent compte l’une et l’autre qu’elles ne sont plus seules. Qui n’a jamais subi de brimades à l’école parce qu’il avait quelque chose de différent par rapport aux autres ? A cet âge-là, on rêve d’être comme les autres. Le handicap qu’elles ont toutes les 2 les réunit donc. En 1931, Marie vit avec son père vannier. Elle est heureuse, studieuse et fière de son père. Elle l’aide même à faire des paniers. Jeanne, de son côté, a été adoptée par une famille qui ne l’aime pas. Elle la rejette et elle fait tout pour ne pas craquer et se laisser aller. Mais elle ne peut donc pas aller chez son amie autant qu’elle le voudrait. Son frère lui mène la vie dure et n’hésite pas à dénoncer sa sœur quand elle va quand même chez son amie. Il va mal interpréter le comportement de Jeanne et le...
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