Lisez! icon: Search engine
Les Grands Espaces
Date de parution : 12/01/2023
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Les Grands Espaces

Date de parution : 12/01/2023
Quatre femmes. Quatre époques. Quatre lieux. Chacune porte une boussole cassée dans le coeur. Toutes sont traversées par un irrésistible élan de liberté. Anna, hypnotisée par le lac Baïkal, immensité... Quatre femmes. Quatre époques. Quatre lieux. Chacune porte une boussole cassée dans le coeur. Toutes sont traversées par un irrésistible élan de liberté. Anna, hypnotisée par le lac Baïkal, immensité gelée millénaire, prête à l’avaler à tout instant ; Eleonore, jeune Californienne des années 1960, amoureuse contrariée de Youri Gagarine... Quatre femmes. Quatre époques. Quatre lieux. Chacune porte une boussole cassée dans le coeur. Toutes sont traversées par un irrésistible élan de liberté. Anna, hypnotisée par le lac Baïkal, immensité gelée millénaire, prête à l’avaler à tout instant ; Eleonore, jeune Californienne des années 1960, amoureuse contrariée de Youri Gagarine ; Gaby, sa nièce, photographe aux semelles de vent ; et Celle qu’on ne voit pas, qui s’infiltre dans ces histoires en recollant les fragments d’une vie.

Exploratrice de la géographie et du style, Annie Perreault signe un roman polyphonique d’une rare intensité. Porté par une plume charnelle, Les Grands Espaces embrasse la nature, le froid et les silences, et déploie une sublime variation du courage.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782350878515
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350878515
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Waterlyly 30/01/2023
    Il y a Anna, qui aimerait traverser le lac Baïkal. Il y a l’Ours, un homme qui lui vient en aide. C’est l’occasion pour ces deux blessés par des amitiés perdues de se raconter l’un à l’autre. Anna va ainsi narrer sa rencontre avec Gaby, pendant un trajet de train. Et puis, il y a celle que l’on ne voit pas, et qui tisse et défait les liens d’une histoire dont elle veut garder le contrôle. Quel roman surprenant. Je ressors étonnée et bluffée par l’originalité de ce récit qui sort vraiment des sentiers battus, de par une construction narrative unique et une plume au service des sentiments et de la nature. D’emblée, j’ai accroché, et je ressors conquise par ces petites tranches du quotidien de chacun des personnages qui sont ici proposées. Un quotidien blessé par un passé très présent et par quelques déconvenues amicales. L’auteure nous offre de beaux portraits, notamment en ce qui concerne les personnages féminins. Avec beaucoup de délicatesse et de pudeur, l’auteure égrène l’histoire de chacun d’entre eux. Mais ce roman, c’est également un magnifique hommage à une nature parfois hostile mais qui aidera les personnages à les mener à une sorte de résilience. La plume de l’auteure est somptueuse. Le schéma narratif est parfait. Les personnages oscillent entre les divers points cardinaux. Je ressors conquise par le talent de l’auteure afin de restituer au mieux les émotions de tout un chacun. Les chapitres sont très courts et cela rythme l’histoire. Un roman surprenant, très original, servi par une trame narrative excellente et des personnages tout en sensibilité. La plume est élégante et d’une grande délicatesse. À découvrir. Il y a Anna, qui aimerait traverser le lac Baïkal. Il y a l’Ours, un homme qui lui vient en aide. C’est l’occasion pour ces deux blessés par des amitiés perdues de se raconter l’un à l’autre. Anna va ainsi narrer sa rencontre avec Gaby, pendant un trajet de train. Et puis, il y a celle que l’on ne voit pas, et qui tisse et défait les liens d’une histoire dont elle veut garder le contrôle. Quel roman surprenant. Je ressors étonnée et bluffée par l’originalité de ce récit qui sort vraiment des sentiers battus, de par une construction narrative unique et une plume au service des sentiments et de la nature. D’emblée, j’ai accroché, et je ressors conquise par ces petites tranches du quotidien de chacun des personnages qui sont ici proposées. Un quotidien blessé par un passé très présent et par quelques déconvenues amicales. L’auteure nous offre de beaux portraits, notamment en ce qui concerne les personnages féminins. Avec beaucoup de délicatesse et de pudeur, l’auteure égrène l’histoire de chacun d’entre eux. Mais ce roman, c’est également un magnifique hommage à une nature parfois hostile mais qui aidera les personnages à les mener à une sorte de résilience. La plume de l’auteure est...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Madame_lit 13/11/2021
    Chère lectrice, Cher lecteur, Dès que j’ai vu le titre de ce livre, je me suis dit que j’allais me retrouver dans cette histoire. J’adore les récits se déroulant dans de grands espaces. Annie Perreault, l’autrice, nous en offre un excellent avec ce bouquin. D’ailleurs, je tiens à remercier la maison d’édition Alto, car j’ai reçu une copie de ce dernier en service de presse. Que raconte Les grands espaces? Sur les bords du lac Baîkal, Anna est recueillie par l’Ours dans sa cabane. Elle et lui se trouvent au Nord. Tandis qu’à l’Est, une jeune Anna, à bord du Transsibérien, rencontre une femme mystérieuse : Gaby. Entre les deux, une amitié va naître. Puis, à l’Ouest, Eleonore, une jeune femme passionnée, fougueuse, éprise de surf et de Youri Gagarine, apparaît prisonnière du conformisme et des préjugés de son époque. Au Sud, Celle que l’on ne voit pas pose des questions aux autres concernant le moment de froid les ayant marqué. Elle recueille leurs témoignages et elle écrit un roman. Ce que j’ai pensé de ma lecture Avec les thèmes exploités dans ce roman polyphonique et fragmentaire, il allait de soi que j’allais être touchée. Ces derniers me font vibrer en tant que lectrice, Je suis une femme du Nord. Ainsi, j’ai adoré les thèmes de : la froideur; la géographie du coeur et des sens; les espaces trop vastes; le mouvement à l’intérieur et à l’extérieur; la fureur de vivre; la fuite. J’aime ces femmes qui se cherchent, qui ont perdu leur boussole, qui ne peuvent retrouver l’étoile polaire pour les guider. Elles me parlent tout comme la nature qui est indissociable de la quête identitaire. Je me définis peut-être comme elles par la nature et par la faune m’entourant. «Les paysages, le climat, le sol et les forêts, l’air qu’on respire, peut-être que tout ça nous définit. Comme une empreinte.» (p. 169) Ainsi, la quête identitaire s’avère indissociable des espaces extérieurs et intérieurs. Les personnages cherchent tous à rejoindre la beauté à travers leur regard. Ils veulent vivre leur passion. «Je connais bien la neige. Courir dans le froid me procure un sentiment d’être incroyablement vivante. Je compte courir en poète.» (p. 237) Et que dire du lac Baïkal? Un lac au nom poétique et qui a une voix dans ce récit. Il appelle, il attend, il vit. Il est porteur de vie et de mort. Je rêve maintenant de prendre le train et de me laisser porter sur le chemin de fer transsibérien et d’aller le voir ce lac et de me sentir vivante l’espace d’un instant. Moi qui suis une femme de froid, de sapins et qui a vu neiger. Mais, le personnage qui m’a le plus touchée dans le récit est Eleonore. Elle est trop vivante, trop différente, pour sa famille et pour son époque. Elle sort trop du cadre établi pour avoir le droit d’être. Elle m’a émue. C’est une marginale, celle que l’on doit faire taire, celle que l’on doit éteindre. «J’ai peur que cette intervention me fasse perdre ce que je chéris le plus, cette imagination qui me tient chaud, qui efface ce qu’il y a de plus terne pour me propulser là où tous les rêves sont possibles. » (p. 139) Devez-vous lire Les grands espaces? Absolument. Annie Perreault écrit avec son coeur et ses personnages féminins sont plus grands que nature. Un livre sur la quête de soi et sur la géographie du froid. J’ai tout simplement adoré. Chère lectrice, Cher lecteur, Dès que j’ai vu le titre de ce livre, je me suis dit que j’allais me retrouver dans cette histoire. J’adore les récits se déroulant dans de grands espaces. Annie Perreault, l’autrice, nous en offre un excellent avec ce bouquin. D’ailleurs, je tiens à remercier la maison d’édition Alto, car j’ai reçu une copie de ce dernier en service de presse. Que raconte Les grands espaces? Sur les bords du lac Baîkal, Anna est recueillie par l’Ours dans sa cabane. Elle et lui se trouvent au Nord. Tandis qu’à l’Est, une jeune Anna, à bord du Transsibérien, rencontre une femme mystérieuse : Gaby. Entre les deux, une amitié va naître. Puis, à l’Ouest, Eleonore, une jeune femme passionnée, fougueuse, éprise de surf et de Youri Gagarine, apparaît prisonnière du conformisme et des préjugés de son époque. Au Sud, Celle que l’on ne voit pas pose des questions aux autres concernant le moment de froid les ayant marqué. Elle recueille leurs témoignages et elle écrit un roman. Ce que j’ai pensé de ma lecture Avec les thèmes exploités dans ce roman polyphonique et fragmentaire, il allait de soi que j’allais être touchée. Ces derniers me font vibrer en tant...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés

Lisez maintenant, tout de suite !