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Maison libre, sans toit ni cloison
Date de parution : 05/05/2022
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Maison libre, sans toit ni cloison

Date de parution : 05/05/2022
Le passé comme matière à rêver

 
Si Claire s’enfuit voir l’océan, c’est pour retrouver le souvenir d’un père qui, déjà, s’efface. Dans sa poche, une vieille carte postale l’a guidée jusqu’à la côte atlantique. C’est la... Si Claire s’enfuit voir l’océan, c’est pour retrouver le souvenir d’un père qui, déjà, s’efface. Dans sa poche, une vieille carte postale l’a guidée jusqu’à la côte atlantique. C’est la clé vers Mai 68, vers la personne qu’était son père avant d’être son père, cet étudiant en architecture aux mèches... Si Claire s’enfuit voir l’océan, c’est pour retrouver le souvenir d’un père qui, déjà, s’efface. Dans sa poche, une vieille carte postale l’a guidée jusqu’à la côte atlantique. C’est la clé vers Mai 68, vers la personne qu’était son père avant d’être son père, cet étudiant en architecture aux mèches rousses qui, au lieu d’arracher les pavés de Paris, préférait dessiner des maisons. C’est la clé de son deuil. Elle frissonne à chaque ressac, en équilibre sur une crête qui sépare le futur du passé.
Elle tremble mais ne cède pas, auréolée de cette volonté qui s’empare de ceux qui reçoivent en héritage la liberté. Comme les vagues qui vont et viennent, Anne-Sophie Moszkowicz navigue entre passé et présent au fil de récits enchâssés savamment menés, où sillonnent de grandes réflexions sur la manière dont chacun choisit d’habiter le monde. Un roman essentiel sur la transmission, la mémoire et le legs immatériel de nos absents, les rendant à jamais éternels.
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EAN : 9782350877822
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350877822
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • GoodBooksGoodFriends 19/10/2023
    Alors que son père vient d'être mis sous terre, Claire s'enfuit. Enterrer ce père qu'elle a tant aimé, lui dire au revoir, tout cela est trop pour cette jeune libraire. Avec en poche une simple carte postale écrite des années auparavant par une femme qui semble avoir connu et aimé son père, Claire part sur les traces de Boris, étudiant en architecture dont le rêve était de construire une maison libre, sans toit ni cloison. Alternant passé et présent, le roman met face à face l'effervescence de mai 68 et la solitude de Claire, l'avenir plein de promesses d'un jeune étudiant et la vie qui continue d'une jeune libraire, il met en parallèle l'architecture et la littérature, tous deux créateurs de beauté. Maison libre, sans toit ni cloison est un roman doux et sensible sur l'amour filial et paternel, sur la transmission et la mémoire des disparus. Merci Anne-Sophie pour cette lecture !
  • belindabibliotheque 21/06/2023
    Une magnifique écriture poétique ! Une histoire magnifique, tendre, pleine d'espoir, poétique, vibrante d'amour. Anne-Sophie écrit divinement bien, elle a les mots justes pour nous faire vivre les émotions en même temps que Claire. Il s'agit d'un hymne à l'amour, à l'espoir, mais également un recueillement après le décès d'un être cher. Comment réagir face à un décès ? Claire, elle, décidé de revivre le début de la jeunesse de son père, en retournant sur les traces de son passé. Un récit émouvant, où les mots sont d'une justesse pour faire ressentir les émotions aux lecteurs.
  • Thael 10/09/2022
    Maison libre, sans toit ni cloison Quand j’ai rencontré Anne-Sophie au festival du livre à Nice, le hasard a voulu que nous soyions voisines, moi avec La mère à côté, elle avec ce livre inspiré en partie de son père, c’était un premier signe Nous avons toutes deux des liens singuliers avec Nice, il fallait que cette lecture se fasse sur ce territoire à la lumière si particulière, celle dans laquelle Anne-Sophie a puisé sa poésie et son écriture Je m’attendais à un joli roman-hommage, j’ai été littéralement saisie par la sensibilité qui se dégage de chaque ligne, cette force comme une lame de fond que l’on rencontre plutôt sur la côte Atlantique qu’en Méditerranée Au travers des souvenirs du père et de la recherche de clés de compréhension de son passé, c’est dans une véritable quête de sens que s’engage Claire, le personnage principal, dont j’ai aimé le mélange de douceur et de détermination, Boris le père, Irène son amie de jeunesse puis Julien composent une belle galerie, autant de personnes avec qui l’on s’installerait volontiers à la table d’un troquet Sa construction - image d’autant plus plaisante que l’architecture est un sujet central du livre - alternant plusieurs voix et périodes donne un rythme très cinématographique au roman D’Est en Ouest, du Nord au Sud, c’est surtout à un voyage vers soi que nous invite Anne-Sophie, que Caroline Laurent ne soit pas étrangère à l’affaire n’est qu’une synchronicité de plus, tu prends ton billet ? #bookstagramfrance #rl #bookaddict #bookaholic #instalivre #livrestagram #bookstagram #bookstagrammer #chroniquelitteraire #bleu #nissalabella #bleuazur #thaelboostMaison libre, sans toit ni cloison Quand j’ai rencontré Anne-Sophie au festival du livre à Nice, le hasard a voulu que nous soyions voisines, moi avec La mère à côté, elle avec ce livre inspiré en partie de son père, c’était un premier signe Nous avons toutes deux des liens singuliers avec Nice, il fallait que cette lecture se fasse sur ce territoire à la lumière si particulière, celle dans laquelle Anne-Sophie a puisé sa poésie et son écriture Je m’attendais à un joli roman-hommage, j’ai été littéralement saisie par la sensibilité qui se dégage de chaque ligne, cette force comme une lame de fond que l’on rencontre plutôt sur la côte Atlantique qu’en Méditerranée Au travers des souvenirs du père et de la recherche de clés de compréhension de son passé, c’est dans une véritable quête de sens que s’engage Claire, le personnage principal, dont j’ai aimé le mélange de douceur et de détermination, Boris le père, Irène son amie de jeunesse puis Julien composent une belle galerie, autant de personnes avec qui l’on s’installerait volontiers à la table d’un troquet Sa construction - image d’autant plus plaisante que l’architecture est un sujet central du livre - alternant plusieurs voix et...
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  • Mangeur_de_livre 09/08/2022
    Le livre nous fait partager le destin de Claire, libraire d’une trentaine d’années qui décide, dans la foulée de l’enterrement de son père, de tout plaquer et de s’enfuir. Elle va trouver refuge dans une petite ville face à l’océan auprès d’une ancienne amie de son père. Là, elle devra s’interroger sur elle-même sa vie et ses choix, en même temps que ceux de son père pour parvenir à faire son deuil et reprendre le fil de son existence. « Maison libre », sans toit ni cloison » est un très joli texte qui fait alterner la vie de Claire au présent et celle de son père de sa jeunesse d’étudiant en architecture à son décès. Petit à petit, les personnages se dévoilent et se développent. Leurs zones d’ombre apparaissent également. Le lecteur se retrouve happé par ce récit bien construit qui va explorer très finement les thématiques du deuil et de la transmission. Son héroïne est touchante avec sa manière de trouver refuge face à l’océan pour affronter la recherche des mystères laissés derrière lui par son père en même temps que le ressac de la marée de ses émotions intérieures. Le personnage de son père n’est pas en reste avec sa quête de liberté axée autour de l’architecture et de la construction de cette fameuse maison sans toi ni cloison qui donne son titre au livre. Malgré quelques petites facilités narratives, le résultat est touchant, les émotions et les sentiments venant vague après vague éclabousser le lecteur et l’emporter. Le livre nous fait partager le destin de Claire, libraire d’une trentaine d’années qui décide, dans la foulée de l’enterrement de son père, de tout plaquer et de s’enfuir. Elle va trouver refuge dans une petite ville face à l’océan auprès d’une ancienne amie de son père. Là, elle devra s’interroger sur elle-même sa vie et ses choix, en même temps que ceux de son père pour parvenir à faire son deuil et reprendre le fil de son existence. « Maison libre », sans toit ni cloison » est un très joli texte qui fait alterner la vie de Claire au présent et celle de son père de sa jeunesse d’étudiant en architecture à son décès. Petit à petit, les personnages se dévoilent et se développent. Leurs zones d’ombre apparaissent également. Le lecteur se retrouve happé par ce récit bien construit qui va explorer très finement les thématiques du deuil et de la transmission. Son héroïne est touchante avec sa manière de trouver refuge face à l’océan pour affronter la recherche des mystères laissés derrière lui par son père en même temps que le ressac de la marée de ses émotions intérieures. Le personnage de son père n’est pas en...
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  • tiben 04/07/2022
    Après un premier roman remarqué aux éditions Les Escales, N'oublie rien en chemin, Anne-Sophie Moszkowicz publie Maison libre, sans toit ni cloison aux éditions Héloïse d'Ormesson en ce mois de mai 2022. Outre l'envie de lire Anne-Sophie Moszkowicz dont j'ai entendu et lu le plus grand bien, le titre et la couverture de cet opus m'ont séduit. Qu'entend l'auteur par maison libre, sans toit ni cloison ? Quel rapport avec cette plage de sable fin et cette jeune femme bondissante ? "Au fond, les cafés sont comme les librairies : des lieux de vie qui soignent les âmes, où les solitudes trouvent refuge. le café d'Irène était devenu un repère dans cette nouvelle vie. L'océan, le café. Et septembre dévalait la pente des derniers jours d'été." Le deuil Comment soigner les âmes ? Et plus particulièrement celle de Claire qui a l'immense douleur de perdre son père Boris ? Elle était si proche, elle l'aimait tant. C'est bien connu, les meilleurs partent trop tôt. Le jour des obsèques de celui-ci, Claire décide de fuir. Sans prévenir qui que ce soit, elle quitte sa famille, son métier de librairie, sa maison. Elle n'a qu'une idée en tête : voir l'océan pour retrouver son père. Pour autant, ce n'est pas un simple coup de tête. Elle a une boussole : une vieille carte postale retrouvée évoquant une petite ville sur la côte Atlantique. C'est ainsi qu'Anne-Sophie Moszkowicz nous ramène en mai 68, à l'époque où Boris était étudiant en architecture. Lui dessine des maisons pendant que d'autres manifestent et jettent des pavés. Lui a un rêve fou : celui d'une maison libre, sans toit ni cloison. "Boris inventait des couleurs pour tous les événements de la vie, les humeurs, les sentiments. Tout était matière à image, à poésie. Ainsi, quand elle était enfant, il avait baptisé la première nuit passée dans un endroit nouveau: les « nuits émeraude » portaient en elle la couleur de l'intrigue, de la profondeur, de l'inconnu, des rêves éveillés. Vert pâle de l'océan. Il disait que l'on finissait toujours par s'endormir, qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Dès le lendemain, les craquements seraient familiers à l'oreille, on s'habituerait. On s'habituait à tout." Authenticité et sensibilité Anne-Sophie Moszkowicz a fait le choix d'alterner les récits. Elle navigue entre le passé, des années étudiantes jusqu'au dernier souffle de Boris, et le moment présent, celui des interrogations et des recherches de Claire. Ce ping-pong offre au lecteur les clés pour comprendre la quête de Claire mais aussi la vie et les choix de son père. Un point commun: les rencontres. Anne-Sophie Moszkowicz effleure ou aborde plus en profondeur de nombreuses thématiques fortes : la transmission, la filiation, la construction, la vie… avec deux fils rouges : l'amour et la liberté. La liberté de faire, la liberté de se mouvoir, la liberté de choix. L'amour de la nature, l'amour du travail, l'amour familial. Page après page, Claire découvre, Claire ose, Claire s'enivre, Claire fait des rencontres. Claire change, Claire comprend… et Claire se libère. "Courir, car marcher, c'était encore risquer de rester, laisser à la raison le loisir de les retenir. Vite, courir et plonger. le sable qui brûle les pieds. le soleil qui dépêche la sueur sur le front. Vite. Ne pas risquer de se perdre en restant sur la rive une minute de trop. Se perdre dans l'immensité de l'eau pour mieux la trouver, cette idée de liberté que nous finissons tous par chercher un jour, et la ressentir dans tout son corps, du plat de la main repoussant le courant, jusqu'aux orteils chatouillés par les fines bulles d'écume." Beauté et délicatesse Le lecteur vogue dans un océan parfois calme et doux, parfois déchaîné et terrifiant. L'écriture d'Anne-Sophie Moszkowicz est remarquablement belle, ciselée, poétique. Elle décrit avec délicatesse les paysages, les sentiments, les doutes, les envies de Claire, les rêves les plus fous de Boris. Elle est touchante et authentique. Elle rend la lecture fluide et agréable. Enfin, elle émeut, tant la dernière partie du livre est aussi forte qu'inattendue. Comme beaucoup de lecteurs je pense, j'ai tourné les pages les yeux de plus en plus humides, les frissons de plus en plus présents. Si liberté je chéris ton nom, racines je ne me départis et amour je revendique. "Telle est la vraie question, au fond, qui nous occupe toute notre existence: trouver un moyen d'habiter ce monde" J'ai lu et relu quelques semaines plus tard Maison libre, sans toit ni cloison avant de produire cette chronique. Pourquoi ? Pour ne pas faire de recension à chaud tant il m'a profondément marqué et ému, tant les thématiques abordées résonnent en moi. Pour ne pas avoir cette sensation d'écrire sous le coup de l'émotion alors même que ce livre regorge de thèmes passionnants et incite à la réflexion. Pour être en mesure enfin de rendre réellement hommage et faire honneur à cet excellent opus. J'espère y être parvenu. Fuir pour cacher, fuir pour réfléchir, fuir pour comprendre, fuir pour oser vivre et se libérer. Puis, à son tour, perpétuer le souvenir, poursuivre l'oeuvre et offrir le plus beau témoignage d'amour en transmettant à ses enfants. Merci Anne-Sophie Moszkowicz. 4,5/5Après un premier roman remarqué aux éditions Les Escales, N'oublie rien en chemin, Anne-Sophie Moszkowicz publie Maison libre, sans toit ni cloison aux éditions Héloïse d'Ormesson en ce mois de mai 2022. Outre l'envie de lire Anne-Sophie Moszkowicz dont j'ai entendu et lu le plus grand bien, le titre et la couverture de cet opus m'ont séduit. Qu'entend l'auteur par maison libre, sans toit ni cloison ? Quel rapport avec cette plage de sable fin et cette jeune femme bondissante ? "Au fond, les cafés sont comme les librairies : des lieux de vie qui soignent les âmes, où les solitudes trouvent refuge. le café d'Irène était devenu un repère dans cette nouvelle vie. L'océan, le café. Et septembre dévalait la pente des derniers jours d'été." Le deuil Comment soigner les âmes ? Et plus particulièrement celle de Claire qui a l'immense douleur de perdre son père Boris ? Elle était si proche, elle l'aimait tant. C'est bien connu, les meilleurs partent trop tôt. Le jour des obsèques de celui-ci, Claire décide de fuir. Sans prévenir qui que ce soit, elle quitte sa famille, son métier de librairie, sa maison. Elle n'a qu'une idée en tête : voir l'océan pour retrouver son père. Pour autant,...
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