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Tout blanc
Date de parution : 17/08/2023
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Tout blanc

Date de parution : 17/08/2023
C’est décidé, elle part. Blanche refuse d’être l’énième victime d’un féminicide. Tant pis si ce départ lui fait mal, ce ne sera pas pire que les coups qu’elle encaisse. Elle... C’est décidé, elle part. Blanche refuse d’être l’énième victime d’un féminicide. Tant pis si ce départ lui fait mal, ce ne sera pas pire que les coups qu’elle encaisse. Elle va retrouver son frère à Bourgevel. C’est là, dans la station huppée, qu’un chercheur a inventé un tissu thermorégulé à... C’est décidé, elle part. Blanche refuse d’être l’énième victime d’un féminicide. Tant pis si ce départ lui fait mal, ce ne sera pas pire que les coups qu’elle encaisse. Elle va retrouver son frère à Bourgevel. C’est là, dans la station huppée, qu’un chercheur a inventé un tissu thermorégulé à dix-neuf degrés, décliné en une ligne de vêtements idéaux par tous les temps. Utilisant le même principe actif, il crée de la neige sur commande. Sauf qu’un essai en plein air transforme l’incroyable découverte en cauchemar blanc…

Avec son humour corrosif et son imagination débridée, Frédéric Ploussard s’amuse des excès de la science et livre une satire sociale décomplexée. Anticipation extravagante ? Rien n’est moins sûr. Comédie givrée ? Sans aucun doute.

À PROPOS DE MOBYLETTE
Une joyeuse pétarade. – Marianne Payot, L’Express
Dangereux parfois, hilarant souvent, zinzin en permanence. – Gérard Lefort, Les Inrocks
Mobylette colle à la peau et à l’esprit. – Clara Georges, Le Monde des livres
Un roman féroce et humaniste, drolatique et poignant. – Sophie Pujas, Le Point
Un esprit de dérision hors du commun. – Stéphane Jarno, Télérama
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EAN : 9782350878911
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350878911
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • soljm 23/01/2024
    Un premier roman très marquant et étrangement mémorable car on ne sait pas pourquoi certains livres s'inscrivent durablement comme c‘est le cas pour Mobylette. "Tout blanc" c'est l'OVNI dans les deux sens du terme, déjanté, farfelu, bourré d'imagination, délirante au point de lasser. On m'a poussée à finir et je suis restée étonnée de voir que ce monde  absurde s'approche du nôtre actuellement: les tissus thermodynamiques, les nuages qu'on manipule, les chutes de neige monstrueuses, sans parler des politiciens, des tueurs à gage, des projets fous des villes. Bref, il a fallu tenir c'est peut-être que ce deuxième roman n'est pas assez abouti.
  • hcdahlem 25/10/2023
    Il nous en fait voir de toutes les couleurs Frédéric Ploussard confirme toute l'originalité de sa plume avec ce second roman tout aussi déjanté que Mobylette. Cette fois, il imagine un savant débordé par son invention, une neige qui ne fond pas et va envahir la planète. Un roman noir tout blanc. Longtemps elle aura retardé l'échéance – par peur, par honte ou par lassitude – mais cette fois tout est prêt. Blanche prend la fuite, quitte l'ouest et un mari violent. Ce n'était que «lorsqu’il n’était pas là ou trop saoul pour l’emmerder» qu’elle pouvait éviter les coups. Elle part pour les Alpes où elle espère retrouver son frère et se construire une nouvelle vie. Après une étape à Lyon chez Malika, une ancienne collègue, la voilà dans cette station qui dépérit et où pourtant elle espère pouvoir se construire une nouvelle vie, s’inventer un avenir radieux. L’avenir radieux, c’est aussi ce qu’espère Arsène Tapelot, patron des textiles Tapelot, qui a investi dans l’invention de François Tapinski, le coton thermorégulé , c’est-à-dire qu’il permet au corps de rester toujours à la même température, peu importe le climat dans lequel se meut l’individu qui a enfilé cette invention. Si Arsène a très vite compris le potentiel de ces vêtements, les ventes ne décollent pas car «la couleur Allemagne de l’Est» de ce coton est rédhibitoire. Il faudrait trouver un moyen pour que l’on puisse teindre la matière. Alors le savant cherche… C’est alors que le roman va basculer. Ah, la figure du savant fou! On pense au Docteur Jekyll devenant Mister Hyde, à Mabuse, à Frankenstein ou encore au docteur Moreau de H.G. Wells. À cette liste, il convient désormais d’ajouter François Tapinski. Comme beaucoup de ses prédécesseurs, le chercheur est animé de bonnes intentions, mais va se laisser entraîner dans une dangereuse spirale. Pour relancer Bourgevel, la station de sports d'hiver qui se meurt – le réchauffement climatique a fait disparaître son beau manteau blanc – Tapinski a l’idée de créer une neige artificielle qui ne fondrait qu’à 36°C. Autant dire que le maire du village accueille à bras ouverts l’idée et le savant. Son premier essai ira bien au-delà de ses espérances puisque son usine va produire, produire, produire… Devenue une boîte de Pandore incontrôlable, sa fabrique va non seulement transformer la vallée, mais s’étendre bien au-delà. La neige s’accumule partout et ne fond pas. Il faut désormais se mouvoir dans des mètres de neige qui recouvrent le pays et bientôt le continent, avant de s’attaquer à la planète tout entière. Seul un petit archipel du Pacifique a pu éviter le désastre. Au milieu de ce «tout blanc», il ne reste qu’à fuir! Et nous voilà partis dans un road-trip totalement improbable, passant de la motoneige au chalutier, mais qui va nous réserver son lot de surprises. On y croisera à nouveau Blanche et son frère, un tueur à gages finnois, Arsène et son épouse Mélina – qui va révéler son vrai visage –, un éleveur de chiens, un survivant de la station spatiale ou encore la Présidente de la République. Bref, vous l’aurez compris, il y a là de quoi vous régaler. Creusant le sillon de Mobylette, Frédéric Ploussard laisse son imagination débordante envahir toutes les pages – encore blanches – pour nous offrir un roman noir. Ce faisant , il n’oublie pas en chemin son humour corrosif. En s’amusant et en nous amusant, on en oublierait presque que ce conte apocalyptique est aussi une mise en garde contre les excès de la science, contre les atteintes à la nature. Des mises en garde de ce calibre, on en redemande! Il nous en fait voir de toutes les couleurs Frédéric Ploussard confirme toute l'originalité de sa plume avec ce second roman tout aussi déjanté que Mobylette. Cette fois, il imagine un savant débordé par son invention, une neige qui ne fond pas et va envahir la planète. Un roman noir tout blanc. Longtemps elle aura retardé l'échéance – par peur, par honte ou par lassitude – mais cette fois tout est prêt. Blanche prend la fuite, quitte l'ouest et un mari violent. Ce n'était que «lorsqu’il n’était pas là ou trop saoul pour l’emmerder» qu’elle pouvait éviter les coups. Elle part pour les Alpes où elle espère retrouver son frère et se construire une nouvelle vie. Après une étape à Lyon chez Malika, une ancienne collègue, la voilà dans cette station qui dépérit et où pourtant elle espère pouvoir se construire une nouvelle vie, s’inventer un avenir radieux. L’avenir radieux, c’est aussi ce qu’espère Arsène Tapelot, patron des textiles Tapelot, qui a investi dans l’invention de François Tapinski, le coton thermorégulé , c’est-à-dire qu’il permet au corps de rester toujours à la même température, peu importe le climat dans lequel se meut l’individu qui a enfilé cette invention. Si Arsène a très vite...
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  • bokmenntum 06/10/2023
    Voilà un livre qui aborde les questions d'environnement par la bande. C'est drôle et grave en même temps. Le style est percutant, les personnages bien campés. Il y a quelque chose de Frédéric Dard dans ce roman. La satire est féroce mais juste. On passe un bon moment.
  • DrFU 17/09/2023
    Après Mobylette, premier roman remarqué souvent comparé à la Conjuration des Imbéciles de Kennedy Toole, pour sa saitire sociale grinçante et son sens aigu de la provocation,"Tout Blanc" joue dans un registre différent; on peut parler de roman d'anticipation, voire apocalyptique. Mais comme Frédéric Ploussard ne se refait pas, c'est encore très corrosif. Un pitch technologique original mais plausible qui part en vrille et finit par menacer la planète, des trouvailles amusantes (les "dep dogs"); un tueur à gage souffrant du complexe de Diogène, assez flippant;; c'est prenant, angoissant, amusant, voire parfois hilarant
  • lilicrapota 27/08/2023
    En grande fan de Mobylette, j’attendais avec impatience la sortie de Tout blanc. J’imagine la pression, pour un auteur, de sortir un deuxième roman ! Verdict ? Ploussard a un style bien à lui, la plume est affirmée, on sent le plaisir à la rédaction, il s’amuse, oui, c’est certain. Des noms connotés aux clins d’œil facétieux (la Dent du diable !), des situations totalement aberrantes aux idées loufoques, oui, Ploussard a trouvé sa marque de fabrique, c’est sûr. Au diable les chemtrails, l’auteur va bien plus loin et déverse un flot de neige sur le monde, apocalypse où certains, plus chanceux que d’autres, trouveront leur résilience. L’histoire commence avec Blanche, empêtrée dans des violences conjugales et qui décide de fuir ; je l’ai adorée cette intro, tellement humaine et sensible, et forcément un brin déjantée : pas de cadenas ici, mais des explosions, à chaque personnage sa petite lubie 😉 Progressivement, les autres actants de l’histoire apparaissent et s’entremêlent : il faut un peu s’accrocher quand même pour raccorder tout ce beau monde et comprendre qui interagit avec qui… Alors pour le coup, alors que dans Mobylette aucun personnage n’est « en trop », j’ai trouvé là une petite surcharge pour ma part… Et alors que dans Mobylette, étrangement, j’ai trouvé les situations complètement crédibles, même les plus aberrantes, j’ai eu ici plus de mal à me projeter dans l’histoire. Et je ne vois à cela qu’une seule raison : dans Mobylette, j’ai senti la faiblesse et la force de l’auteur, j’ai senti son sensible, Dominique parlant à « je » comme une seconde voix. Dans Tout blanc, il m’a manqué un Dominique. Bien sûr que Salvetat le tueur narcoleptique est formidablement bien campé. Bien sûr qu’Anthony est passionnément attachant et qu’on est dégoûté pour ce pauvre Geoffrey. Bien sûr qu’on attend qu’il leur arrive des bricoles, au maire, au savant fou, et qu’à la fois on se fout pas mal de Kristie, de la présidente, et même de Matthias Lescut et de sa vision stellaire. Bien sûr que Gilles nous rassure : père rédempteur enfin ! Bien sûr que le décor est surréaliste et pourtant peut-être passablement prémonitoire (les rennes ont-ils survécu, du coup ? Ou ont-ils servi de nourriture aux fauves échappés ?). Mais mon Dominique est absent, c’est le Laurent caché derrière Dominique que j’ai traqué toute ma lecture et je ne l’ai pas trouvé… Je vais aller de ce pas me commander un tee-shirt Tapelot pour contrer la canicule estivale et un Dep-Dog, aussi, l’idée est géniale. Même si je n’ai pas été aussi enthousiasmée que pour Mobylette, c’est une chouette lecture, très rafraichissante, qui fait sourire et grincer des dents. Bravo ! En grande fan de Mobylette, j’attendais avec impatience la sortie de Tout blanc. J’imagine la pression, pour un auteur, de sortir un deuxième roman ! Verdict ? Ploussard a un style bien à lui, la plume est affirmée, on sent le plaisir à la rédaction, il s’amuse, oui, c’est certain. Des noms connotés aux clins d’œil facétieux (la Dent du diable !), des situations totalement aberrantes aux idées loufoques, oui, Ploussard a trouvé sa marque de fabrique, c’est sûr. Au diable les chemtrails, l’auteur va bien plus loin et déverse un flot de neige sur le monde, apocalypse où certains, plus chanceux que d’autres, trouveront leur résilience. L’histoire commence avec Blanche, empêtrée dans des violences conjugales et qui décide de fuir ; je l’ai adorée cette intro, tellement humaine et sensible, et forcément un brin déjantée : pas de cadenas ici, mais des explosions, à chaque personnage sa petite lubie 😉 Progressivement, les autres actants de l’histoire apparaissent et s’entremêlent : il faut un peu s’accrocher quand même pour raccorder tout ce beau monde et comprendre qui interagit avec qui… Alors pour le coup, alors que dans Mobylette aucun personnage n’est « en trop », j’ai trouvé là une petite surcharge pour ma part…...
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    Portrait d'éditrice : Héloïse d'Ormesson

    C’est en 2004 qu’Héloïse d’Ormesson fonde, avec Gilles Cohen-Solal, les éditions qui portent son nom. Elle publie des textes exigeants ou grand public, des romans historiques ou des comédies romantiques, des textes français ou étrangers… avec toujours une passion intacte pour son métier et un attachement inaltérable à ses auteurs.

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