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Une année folle
Date de parution : 14/02/2019
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson
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Une année folle

Date de parution : 14/02/2019
Entrez dans la danse : une des plus sidérantes années de l’histoire de France commence.
Fraîchement débarqué de l’île d’Elbe, Napoléon déloge Louis XVIII pour remonter sur son trône.
« Son » trône ? Après Waterloo, le voilà à son tour bouté hors des Tuileries. Le...
Fraîchement débarqué de l’île d’Elbe, Napoléon déloge Louis XVIII pour remonter sur son trône.
« Son » trône ? Après Waterloo, le voilà à son tour bouté hors des Tuileries. Le roi et l’Empereur se disputent un fauteuil pour deux, chacun jurant incarner la liberté, la paix et la légitimité.
Sur la...
Fraîchement débarqué de l’île d’Elbe, Napoléon déloge Louis XVIII pour remonter sur son trône.
« Son » trône ? Après Waterloo, le voilà à son tour bouté hors des Tuileries. Le roi et l’Empereur se disputent un fauteuil pour deux, chacun jurant incarner la liberté, la paix et la légitimité.
Sur la scène de ce théâtre méconnu des Cent-Jours, deux fidèles de « l’Aigle » sont dans la tourmente. Deux héros oubliés liés par un sens de l’honneur et une loyauté hors du commun qu’ils vont payer cher…

Au bal du pouvoir la valse des courtisans bat la mesure face à un peuple médusé. Chorégraphe d’une tragi-comédie en cinq actes, Sylvie Yvert tisse avec une savoureuse habileté ces destins contrariés. Une fable intemporelle, enjouée et amorale.
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EAN : 9782350874906
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 205 mm
Editions Héloïse D'Ormesson
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EAN : 9782350874906
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Christlbouquine 04/04/2024
    Dans ce roman historique, Sylvie Yvert met en scène deux personnages, Charles et Antoine, bonapartistes dévoués, que leurs convictions politiques vont mener très haut avant la chute, leurs trajectoires épousant celle de Napoléon Ier de son ascension à Sainte-Hélène. Le récit se découpe en cinq actes, comme autant de pas vers la tragédie qui va frapper les deux hommes. Sylvie Yvert met en miroir leurs deux destins dans des chapitres où alterne la vie de l’un puis de l’autre. On les suit ainsi dans la gloire, les fastes et les honneurs jusqu’à la première défaite de Napoléon, son retrait sur l’Ile d’Elbe et l’arrivée au pouvoir de Louis XVIII puis durant le retour épique de l'Empereur en mars 1815 avant la chute définitive. Fidèles parmi les fidèles, Charles et Antoine soutiendront le retour de l’Empereur dans ce dernier baroud qui deviendra “les 100 jours”, ce moment qui culmine avec le retour à Paris de Napoléon et qui s’effondre quelques mois plus tard avec la tragédie de Waterloo, redonnant sa place au monarque Louis. Charles (de Labédoyère) est un jeune homme fougueux, militaire engagé, prêt à défendre son pays et son empereur jusqu’à la mort. Même son mariage et son amour pour sa femme et son fils ne pourront empêcher le sacrifice ultime. De son côté Antoine (de Lavalette) est un homme plus mûr, plus réfléchi mais tout aussi engagé. Directeur général des Postes, c’est grâce à une audacieuse évasion qu’il parviendra à sauver sa vie. Malgré leur différence d’âge et de caractère, l’un comme l’autre ne sont pas de ces hommes qui retournent leur veste, complotent ou se laissent influencer. Bonapartistes ils sont, bonapartistes ils restent, fidèles à des convictions et à des devoirs, quitte à en payer le prix fort. Dans ce livre, Sylvie Yvert dresse aussi les portraits de deux femmes qui se révèleront fortes dans l’adversité : Georgine, la femme de Charles et Emilie, l’épouse d’Antoine et par ailleurs nièce de Joséphine de Beauharnais. Elles remueront ciel et terre pour faire gracier leurs maris, Emilie allant jusqu’à user d’un stratagème incroyable pour faire évader Antoine. Ces deux personnages dont Sylvie Yvert ne nous dévoilent les noms de famille qu’en toute fin d’ouvrage ont réellement existé ainsi que l’ensemble des protagonistes de cet épisode incroyable de l’histoire de France qui figurent dans ce roman passionnant qui tient en haleine de bout en bout. L’auteure sait insuffler juste ce qu’il faut d’ironie pour décrire les revirements des uns et des autres, les petits arrangements avec sa conscience, les compromis, les alliances et les trahisons (ces portraits de Talleyrand, Fouché et Louis XVIII !). Tout cela sonne juste, moderne. C’est instructif sans être ennuyeux, il nous semble être au cœur de l’action, sur les champs de bataille ou dans les salons mondains. Décidément, Sylvie Yvert est une fabuleuse conteuse d’Histoire ! Dans ce roman historique, Sylvie Yvert met en scène deux personnages, Charles et Antoine, bonapartistes dévoués, que leurs convictions politiques vont mener très haut avant la chute, leurs trajectoires épousant celle de Napoléon Ier de son ascension à Sainte-Hélène. Le récit se découpe en cinq actes, comme autant de pas vers la tragédie qui va frapper les deux hommes. Sylvie Yvert met en miroir leurs deux destins dans des chapitres où alterne la vie de l’un puis de l’autre. On les suit ainsi dans la gloire, les fastes et les honneurs jusqu’à la première défaite de Napoléon, son retrait sur l’Ile d’Elbe et l’arrivée au pouvoir de Louis XVIII puis durant le retour épique de l'Empereur en mars 1815 avant la chute définitive. Fidèles parmi les fidèles, Charles et Antoine soutiendront le retour de l’Empereur dans ce dernier baroud qui deviendra “les 100 jours”, ce moment qui culmine avec le retour à Paris de Napoléon et qui s’effondre quelques mois plus tard avec la tragédie de Waterloo, redonnant sa place au monarque Louis. Charles (de Labédoyère) est un jeune homme fougueux, militaire engagé, prêt à défendre son pays et son empereur jusqu’à la mort. Même son...
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  • gerardmuller 23/08/2023
    Une année folle /Sylvie Yvert Dans ce merveilleux récit, l’auteur nous conte l’année 1815, une année folle qui vit se succéder trois régimes politiques à la suite d’une défaite retentissante sur le front de Russie en 1812. L’Empereur est contraint d’abdiquer vers l’île d’Elbe en avril 1814 pour revenir quelques mois plus tard, le premier mars 1815, en qualité d’ex-Empereur et générer l’épopée des Cents jours qui contraint Louis XVIII le mal aimé à la fuite, lui revenu sur le trône des Bourbons après l’abdication de Napoléon. Une année 1815 riches de soubresauts politiques. Avec originalité, Sylvie Yvert nous narre dans ce livre toute l’histoire au travers du parcours de deux jeunes hommes de haute naissance, qui sans jouer les premiers rôles, nous permettent de vivre la situation au plus près et même dans les coulisses de l’Histoire. Lorsque commence le récit, c’est l’heure du procès des deux jeunes aristocrates, Charles Angélique François Huchet de Labédoyère marié à Georgine, et Antoine Marie Chamans de Lavalette marié à Émilie nièce de Joséphine de Beauharnais. Ils ont accueilli l’Empereur à son arrivée en provenance de l’île d’Elbe. Charles dirigeait un régiment à Grenoble et Antoine, l’agent double, avait par ailleurs facilité la fuite des fidèles de l’Empereur lors de la première Restauration. Puis on vit en résumé les belles années de Bonaparte quand, jeune général, il déclame : « Nous avons fini le roman de la Révolution, il faut en commencer l’histoire. » Ensuite c’est la fin du Directoire, le Consulat, jusqu’ à la déroute de Russie et les adieux émouvants aux soldats de la Grande Armée au château de Fontainebleau : « Soldats , je vous fais mes adieux…Avec des hommes tels que vous, notre cause n’était pas perdue ; mais la guerre était interminable, c’eût été la guerre civile… » Quand s’établit la première Restauration au printemps 1814, la France vit une période étrange, nombreux étant ceux qui portent tantôt l’aigle, tantôt l’abeille à la boutonnière, tantôt le lys ou le ruban blanc. Le retour de Napoléon en mars 1815 entraine la fuite de Louis XVIII et stimule l’hostilité des Alliés coalisés. La guerre est inévitable. Waterloo, le 18 juin 1815, marque la fin de l’aventure des Cents jours et Napoléon chassé des Tuileries se rend aux Anglais qui le déportent à Sainte Hélène. Charles et Antoine, fidèles jusqu’au bout à l’Aigle même dans la tourmente, sont arrêtés chacun de leur côté, jugés mais leur destinée ne connaîtra pas le même sort. Un beau roman mettant en scène des personnages oubliés de l’Histoire, les vrais héros de fait du drame, et d’autres bien connus, hommes sans scrupules tels que Fouché et Talleyrand qui savent naviguer entre royauté et empire pour sauver leur tête ; une histoire qui voit deux mondes s’affronter et la grandeur côtoyer la bassesse. Une année bouillonnante qui augure les deux prochaines révolutions à venir (1830 et 1848). Des Cents Jours qui ont inspiré, chacun à leur manière, les plus grands, Hugo, Lamartine, Chateaubriand pour rendre immarcescible la légende de l’Empereur. Une année folle /Sylvie Yvert Dans ce merveilleux récit, l’auteur nous conte l’année 1815, une année folle qui vit se succéder trois régimes politiques à la suite d’une défaite retentissante sur le front de Russie en 1812. L’Empereur est contraint d’abdiquer vers l’île d’Elbe en avril 1814 pour revenir quelques mois plus tard, le premier mars 1815, en qualité d’ex-Empereur et générer l’épopée des Cents jours qui contraint Louis XVIII le mal aimé à la fuite, lui revenu sur le trône des Bourbons après l’abdication de Napoléon. Une année 1815 riches de soubresauts politiques. Avec originalité, Sylvie Yvert nous narre dans ce livre toute l’histoire au travers du parcours de deux jeunes hommes de haute naissance, qui sans jouer les premiers rôles, nous permettent de vivre la situation au plus près et même dans les coulisses de l’Histoire. Lorsque commence le récit, c’est l’heure du procès des deux jeunes aristocrates, Charles Angélique François Huchet de Labédoyère marié à Georgine, et Antoine Marie Chamans de Lavalette marié à Émilie nièce de Joséphine de Beauharnais. Ils ont accueilli l’Empereur à son arrivée en provenance de...
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  • HistoiresDeMots 28/04/2023
    Ce livre, remarquablement bien écrit, retraçant les événements marquants de la vie de ces deux proches de Napoléon, nous permet de "vivre" l'Histoire de l'intérieur. Les références historiques, qu'elles soient politiques, littéraires, épistolaires ou autres, sont nombreuses et élégamment insérées dans le récit. Les petites histoires et la grande Histoire sont enchevêtrées dans une structure littéraire originale et certains passages sont emplis de suspens, ce qui est assez rare dans les ouvrages d'histoire. Le comportement d'Émilie de Lavalette m'a par exemple ébahie. De nombreux registres sont explorés: la fidélité, l'honneur, la patrie, l'amour, l'héroïsme, la famille, l'intérêt personnel, l'intelligence...
  • migdal 17/04/2022
    Un peu décontenancé par l’anonymat dans lequel Sylvie Yvert confine ses premiers rôles de la tragi-comédie des cent jours, j’ai apprécié cette fable intemporelle, enjouée et amorale. Charles, alias Colonel de La Bédoyère, est le premier officier à se rallier, avec son régiment, à l’aigle débarqué de l’ile d’Elbe. Antoine, Comte de Lavalette, est directeur des postes sous l’empire et pendant les cent jours. Après Waterloo, ils sont condamnés à mort avec le Maréchal Ney. Leurs épouses, Georgine de Chastellux et Emilie de Beauharnais, vont tenter l’impossible pour les sauver. L’un est fusillé, laissant une veuve inconsolable, l’autre s’évade mais son épouse perd la raison. Sous le second empire, Edgar fils du Maréchal Ney, épousera Clotilde, veuve de Georges de La Bédoyère, fils de Charles. Le scénario invasion, occupation, libération, épuration se reproduit au fil des siècles de notre histoire comme le rappelle la romancière et cette année folle 1815 préfigure 1944 et le destin tragique de Georges Mandel, lointain successeur au ministère des Postes d’Antoine de Lavalette. J’ai apprécié ces pages d’histoire, rédigées dans la langue de Chateaubriand et Vigny, autres acteurs de la restauration, et ai été séduit par Emilie et Georgine, héroïnes romantiques, broyées par l’amour, victimes d’une justice qui voulait « faire un exemple ».
  • Zephirine 01/09/2021
    Dans cette vaste frasque historique, Sylvie Yvert s’attache aux pas de Charles et d’Antoine, deux hommes opposés par la naissance et l’âge mais tous deux fidèles de Napoléon. L’histoire débute par la fin, lorsque Charles, doit se défendre durant son procès. Charles, jeune aristocrate marié à Georgine qui vient d’une famille royaliste, « s’est rendu coupable, dit-on, de rébellion et de trahison après avoir succombé à des sentiments mal éteints. » Nous sommes en 1815, l’année du retour de Napoléon durant cent jours et qui se terminera tragiquement à Waterloo tandis que Louis XVIII retrouve son trône. Charles, traduit en conseil de guerre, est accusé d’avoir comploté et participé au coup d’état qui a permis à Napoléon de quitter Sainte Hélène pour retrouver son titre d’empereur. Antoine, qui a épousé la nièce de Joséphine de Beauharnais, celui qu’on surnomme « le mamelouk » à cause de sa fidélité à l’empereur, a eu une carrière fulgurante en réorganisant la poste et l’acheminement du courrier. Et pour comprendre tout l’enjeu de ces procès, quoi de mieux que de se plonger dans l’histoire palpitante et incroyable de ces Cent-jours qui ont mis la France sens dessus-dessous. « Rien dans l’histoire ne ressemble à ce quart d’heure, a écrit Victor Hugo à propos des Cent-jours, ce second empire avant la lettre » C’est en suivant Charles et Antoine (dont la véritable identité ne sera dévoilée qu’à la fin du roman) que l’autrice nous raconte ce fragment d’histoire riche en intrigues politiques où se succèdent ascensions et chutes comme dans un jeu de domino. On y croise Talleyrand « le diable boiteux » et Fouché « le caméléon » qui vont tirer les ficelles d’un jeu de dupes. La loyauté n’est plus de mise et chacun va vers le plus offrant. Mais qui de Napoléon ou de Louis XVIII incarne vraiment la paix et la légitimité ? Sylvie Yvert se faufile avec aisance dans ce petit monde de courtisans, d’aristocrates, elle décrit avec réalisme l’espoir et l’obstination des épouses et des proches de Charles et Antoine, raconte avec truculence les compromissions et les revirements d’opinion qui sont la règle des deux côtés. Jamais didactique, ce roman parfaitement documenté m’a enchantée et ses personnages féminins m’ont beaucoup touchée. Dans cette vaste frasque historique, Sylvie Yvert s’attache aux pas de Charles et d’Antoine, deux hommes opposés par la naissance et l’âge mais tous deux fidèles de Napoléon. L’histoire débute par la fin, lorsque Charles, doit se défendre durant son procès. Charles, jeune aristocrate marié à Georgine qui vient d’une famille royaliste, « s’est rendu coupable, dit-on, de rébellion et de trahison après avoir succombé à des sentiments mal éteints. » Nous sommes en 1815, l’année du retour de Napoléon durant cent jours et qui se terminera tragiquement à Waterloo tandis que Louis XVIII retrouve son trône. Charles, traduit en conseil de guerre, est accusé d’avoir comploté et participé au coup d’état qui a permis à Napoléon de quitter Sainte Hélène pour retrouver son titre d’empereur. Antoine, qui a épousé la nièce de Joséphine de Beauharnais, celui qu’on surnomme « le mamelouk » à cause de sa fidélité à l’empereur, a eu une carrière fulgurante en réorganisant la poste et l’acheminement du courrier. Et pour comprendre tout l’enjeu de ces procès, quoi de mieux que de se plonger dans l’histoire palpitante et incroyable de ces Cent-jours qui ont mis la France sens dessus-dessous. « Rien dans l’histoire ne ressemble à...
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