Après elle : Le livre de Ariane Bois

#xNaNAvis #xNaN "Un homme ne tue pas seulement sa compagne,il condamne aussi ses parents, sœurs, frères, enfants. Tous prennent perpète dans cette histoire." Ariane Bois choisit de traiter dans ce roman du sujet douloureux des féminicides, mais du point de vue des victimes silencieuses et invisibles, celles qui n'apparaissent pas dans les macabres statistiques annuelles. Lorsque c'est une petite fille de 8 ans qui assiste au drame, qui appelle les secours, cela donne cette phrase bouleversante : "Il a un marteau et il est en train de suicider maman." Plongée dans l'horreur, cette famille va tenter de survivre, faire le deuil, assister au procès. Les traumatismes, la difficulté de grandir, la double peine. La perte d'une mère doublée d'une relation extrêmement complexe qui se joue avec le père. J'ai été émue par cette famille qui tente de se reconstruire, cette tante Laurie, mère courage malgré elle, qui porte un deuil trop lourd, de sa sœur, de des deux nièces Roxane et Manon surtout. Je l'ai admirée. J'ai aimé la construction du récit, linéaire, entrecoupé de pages restituant les pensées de la petite fille de 8 ans ou de la mère, Clotilde. Tout est terrible et en même temps, il montre que l'amour, l'amour d'une famille peut aider à tout reconstruire. J'ai été émue aux larmes. C'est un coup de cœur #x1f97a Je vous recommande ce roman si ce thème vous parle et vous révolte. Je trouve que c'est traité avec beaucoup de justesse. Un roman engagé qui rappelle l'importance de ce combat pour protéger efficacement les victimes, et enfin faire cesser les violences conjugales.

Dans Après elle, Ariane Bois signe un roman d'une rare sensibilité, abordant avec justesse et profondeur le drame d’un féminicide à travers les yeux des victimes collatérales : les enfants. Loin de tout voyeurisme, l’auteure tisse une œuvre poignante et nuancée, qui explore les blessures invisibles laissées par un tel acte. À travers le destin des deux nièces recueillies par leur tante Laurie après le meurtre de leur mère par leur propre père, Ariane Bois met en lumière un double deuil : celui d’une mère aimée et celui d’un père devenu un monstre. Le texte plonge dans la complexité des émotions humaines, où culpabilité, incompréhension et désarroi se mêlent. Comment réconcilier l'image d'un père aimant avec celle d'un meurtrier ? Comment vivre avec l'idée qu'on n’a pas vu venir un tel drame, malgré des signes qui semblaient si discrets ? Le parcours de Laurie, héroïne essentielle, reflète celui des proches qui tentent de reconstruire ce qui peut l’être, malgré un système souvent défaillant. Le manque de soutien psychologique et le labyrinthe administratif dessinent un véritable parcours du combattant pour ces enfants brisés. Tout comme "Ceci n’est pas un fait divers" de Philippe Besson, "Après elle" dévoile les fissures d’un couple en apparence parfait, creusées par des tensions et des violences invisibles aux yeux des proches. Ce n’est qu’après le drame que le vernis craque, révélant un tableau de plus en plus glaçant. Avec une plume d’une subtilité remarquable, Ariane Bois évite les pièges du sensationnalisme. Elle offre un récit tout en nuances, profondément humain et bouleversant, qui invite à réfléchir sur les mécanismes de la violence, le silence qui l’entoure, et la manière dont on peut tenter de se reconstruire après l’impensable. Un ouvrage indispensable, qui émeut et questionne, sans jamais juger. Un roman à lire absolument.

QUELLE CLAQUE #x1f528Clotilde se fait mortellement attaquée au marteau par son mari. Ce feminicide d'une violence inouïe laisse Roxane et Manon orphelines, Laurie sans sœur et André et Nicole sans leur fille aînée. #x1f3e0Laurie ne va pas hésiter à accueillir ses nièces chez elle en Normandie, quitte à les déraciner de leur Marseille natale. Entre rébellion, rage, lutte, incrédulité, choc émotionnel ou déni : chacun va vivre son deuil de manières différentes. Comment survivre après elle ? #x1f4a7Je termine ce récit terriblement bouleversée et émue. C'est un roman sur le deuil, dédié aux victimes collatérales et silencieuses des féminicides : les enfants. Les personnages sont très attachants parce que leurs émotions sont tellement bien retranscrites par Ariane Bois. Dès le début, ce récit m'a happée, je suis rentrée directement dans l'histoire. Cette lecture était éprouvante mais nécessaire. Ces feminicides sont malheureusement encore bien trop courants. #x2764C'est aussi un roman sur la reconstruction, la résilience. J'ai refermé ce roman en le trouvant terriblement et tristement beau. #x1f61fEnfin, il permet de nous poser beaucoup de questions nécessaires : Est-ce que j'aurais vu ? Comment faire pour aider ? Qu'aurais-je fait à leurs places ? Je vous le conseille vivement #x1fa77

Un grand coup de #x2764#x2764#x2764 sur un sujet si difficile. Le sujet principal est un feminicide. Mais l’auteur a su nous emmener du cote de la famille de la victime . Ici en l’occurence les deux petites filles de la victime , sa soeur et ses parents. Chacun va vivre ce moment de perte si douloureux de manière differente La reconstruction est elle possible ? Et comment réagiront au moment du procès ? Je pense que ce livre ne peut laisser indifferent le lecteur. Il est magnifiquement écrit et les personnages nous amène a ressentir différents sentiment. Un grand coup de chapeau pour cette auteure qui est une découverte pour moi