Code zéro : Le livre de Ken Follett

Roman d’espionnage majeur Un clochard amnésique qui retrouve dans quoi il a travaillé et soupçonne à sabotage, voilà comment démarre ce roman . À lire derrière les séjours du condor . Deux romans qui signe une époque et un style d’écriture , qui traverse le temps et pourrait être tout à fait encore valable en 2025.

Je poursuis dans l’univers de Ken Follet avec « Code zéro ». Une histoire efficace quant à la quête de Luke concernant son passé. Le suspense reste entier jusqu’à la fin de l’ouvrage ; les rebondissements sont nombreux. Cependant, les épisodes du passé (certains épisodes de la vie de jeune adulte de nos protagonistes) m’ont un peu embrouillée. Bémol pour moi : les clichés et le « bien-pensant » pseudo-féministe Une lecture intéressante.

Luke se réveille, sans abris, avec une violente gueule de bois. Que lui est-il arrivé? N’ayant pas les symptômes d’un alcoolique endurcit, luke se demande si il est réellement sans abris? Il se met à la poursuite de la vérité, dans un contexte de conquête spatiale en pleine guerre froide. Qui est luke? Pourquoi a t-il perdu la mémoire? Une course contre la montre qui l’amènera vers des réponses tant attendues

Quel plaisir de lire un roman d’espionage « à l’ancienne » ! Pas de portable, pas de GPS, pas d’ordinateurs… des téléphones fixes, des annuaires pour savoir les horaires des vols commerciaux, des recherches à la bibliothèque, de bonnes vieilles filatures … vraiment parfait! #128064;#128640; Le contexte historique est très propice à cette ambiance noire d’espions à tous les coins de rues … il y a deux temporalités dans ce roman: 1958 quand Luke se réveille à Union Station sans se souvenir de quoi que ce soit, et les années 40 entre l’entrée des États-Unis dans la seconde guerre mondiale (quand les protagonistes sont à l’université). #128064;#128640; Je n’y connais absolument rien en fusée et pourtant j’ai été captivée par cette histoire. Le rythme est vraiment haletant et tout s’accélère au fur et à mesure de l’histoire. J’ai beaucoup apprécié le fait que le lecteur se retrouve exactement au même niveau que le personnage principal: puisqu’il est amnésique, on découvre tout en même temps que lui en ce qui le concerne. Même quand on est avec les autres personnages, on n’en apprend pas beaucoup sur lui. #128064;#128640; Un seul petit bémol: le cliché des supers américains contre les méchants soviétiques … mais bon en même temps à l’époque c’était vraiment polarisé … et c’est aussi ce qui fait que la tension est très présente. #128064;#128640; Bref, une super lecture … dans lequel j’ai soupçonné à peu près tout le monde d’être le méchant de l’histoire #128517;