Les Armes de la lumière : Le livre de Ken Follett

Armor of Light nous emmène au XIXe siècle à Kingsbridge, pour vivre le siècle Européen par excellence. Fidèle à son habitude, Follett fait cohabiter des personnages archétypaux pour nous faire vivre une fresque d’événements, de l’irruption de la machine à vapeur dans les ateliers textiles en Angleterre aux guerres Napoléoniennes en passant par la constitution des premiers syndicats. Loin des prouesses littéraires de ses premières sagas, son roman est également moins vivant, plus froid, et en général trop didactique. On passe un bon moment, mais sans plus.

J'attendais avec impatience ce dernier tome même si je ne lis que plus d'un an après sa sortie. J'ai été sincèrement déçue car on s'éloigne de la cathédrale et des bâtisseurs. C'est surtout la vie en grande Bretagne et à kingsbridge pendant les guerres napoléoniennes avec trop de guerres justement... Les personnages ne sont pas attachants non plus..le wokisme est aussi à l'œuvre ici. C'est dommage

Toujours la même profusion de petits détails, et cette recherche historique documentée, cette fois dans l'univers des tisserands et ouvriers du tissu, à la fin du XVIIIe siècle, plutôt interessantes et qui donnent le coté réaliste et documentaire à ces textes; c'est définitivement son point fort, même s'il amène parfois les choses de façon très lourdes et peu habiles, comme les descriptions du fonctionnement des machines, qu'il semble ne pas savoir comment aborder et qui sonnent faux, "cours d'histoire" pour les nuls... Il nous a aussi beauoup vendu en dernière de couverture et manchette le fait que ce soit à Kingsbridge mais en fait ça n'a absolument aucun interet dans l'histoire et les rappels à son premier roman sont juste bizarres, tombant cmme un cheveu sur la soupe. Toujours (malheureusement) les mêmes scènes de sexe très malaisantes on voit qu'il ne connait absolument rien à l'anatomie féminine! (so sorry for you miss Follet ! ) et qui nous mettent en tout cas nous femmes, vraiment très mal à l'aise Et pourquoi? que gagne le roman avec ces interminables scènes de pénétration et de "tressage de poil pubiens" ? La seule choses qu'elles m'apprennent c'est que Ken FOllett n'a toujours pas cherché à se documenter sur le plaisir féminin et c'est donc bizarre d'en parler autant. (Ceux qui en parlent le plus... ?) Bon, au moins il a arreté avec ses scène de "viol-jouissance" atroces, qui donnaient envie de l'insulter... Toujours les mêmes ficelles, parfois simplistes à l'extrême, avec les gentils très gentils, face aux méchants très méchants. Un récit très linéaire, sans surprise, avec des rebondissements tous les chapitres, qui s'enchainent en continu. Toujours aussi la meme écriture très peu travaillée, les chapitres se suivant les uns après les autres, sans modifer cette trame linéaire et chronologique. Par moment on dirait qu'il ne s'est pas relu tant il se répète. J'ai meme pensé qu'il l'avait écrit par IA, tellement il y a de répétitions copiées collées, ou de tournures très bizarre et peu naturelles... Amoureux de la littérature, prof de français, tu vas tiquer toutes les trois pages, je te préviens, mais ça reste meilleur qu'une copie de troisième générale.. Conclusion: Un ensembe ni bon ni mauvais, très Ken Follett, sans surprise, comme d'habitude. Un 2,5/5 quoi.

J'ai passé un bon moment avec cette opus de la série sur Kingsbridge, Un roman historique fort bien documenté Des personnages qui comme d'habitude vous emmènent au travers de leurs histoires personnelles, dans les arcanes de la grande Histoire Malheureusement je n'arrive pas à trouver dans ce quatrième tome ce qui fit l'intrigue des "Piliers de la terre"