Une Colonne de Feu : Le livre de Ken Follett

Grand format

Lire un extrait Ajouter aux favoris

Une Colonne de Feu - Trailer

Fermer

Robert Laffont

1 personne a réagi

La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin, qui a captivé des millions de lecteurs, se poursuit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett.

Après Les Piliers de la Terre et Un monde sans fin, Ken Follett renoue avec la magnifique fresque de Kingsbridge, qui a captivé des millions de lecteurs dans le monde entier.
Noël 1558, le jeune Ned Willard rentre à Kingsbridge : le monde qu'il connaissait va changer à tout jamais... Les pierres patinées de la cathédrale dominent une ville déchirée par la haine religieuse et Ned se retrouve dans le camp adverse de celle qu'il voulait épouser, Margery Fitzgerald.
L'accession d'Élisabeth Ire au trône met le feu à toute l'Europe. Les complots pour destituer la jeune souveraine se multiplient, notamment en France où la séduisante Marie Stuart – considérée comme l'héritière légitime du royaume anglais et issue de la redoutable famille française de Guise – attend son heure. Pour déjouer ces machinations, Élisabeth constitue les premiers services secrets du pays et Ned devient l'un des espions de la reine. À Paris, il fait la connaissance de la libraire protestante Sylvie Palot dont le courage ne le laisse pas indifférent...
Dans ce demi-siècle agité par le fanatisme qui répand la violence depuis Séville jusqu'à Genève, les pires ennemis ne sont cependant pas les religions rivales. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n'importe quel prix.

De (auteur) : Ken Follett
Traduit par : Cécile Arnaud, Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Nathalie Gouyé-Guilbert, Dominique Haas

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis des libraires

Le romancier britannique publie Une colonne de feu, troisième volet de sa saga historique. Un plaidoyer pour une Angleterre européenne et un combat pour la tolérance religieuse. Entretien.|Sarah Halifa
l'Obs
Ken Follett poursuit son œuvre fleuve. Au programme, le XVIe siècle et les guerres de Religion.|Françoise Dargent
Le Figaro
"À chaque instant, je veux donner envie au lecteur de tourner la page pour connaître la suite", confie Ken Follett. "Je n'écris pas pour moi, j'écris pour le plaisir des millions de lecteurs"
Europe 1
Ken Follett : "Je n'aime pas écrire des histoires uniquement sur l'Angleterre"
RENCONTRE - L'écrivain Ken Follett s'est confié à RTL sur son dernier ouvrage, Une colonne de feu, suite des Piliers de la terre.|Bernard Lehut
RTL
A Ken Follett le bâtisseur, on aurait envie de demander : combien de monuments ? Car chacun de ses romans en est un : monument d'érudition, étayé par une équipe de documentalistes et supervisé par une armada d'historiens, mais aussi monument de papier. La série Les Piliers de la terre, que le Britannique consacre à Kingsbridge, ville fictive au sud de l'Angleterre, compte désormais, avec Une colonne de feu, son troisième tome, qui paraît, plus de 3 000 pages.
|Macha Séry
Le Monde

Avis Babelio

houadef19

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Ken Follett, avec Une colonne de feu, explore avec ambition l’Europe du XVIe siècle, un continent fracturé par la guerre des religions. Son roman, s’inscrivant à la fois dans l’histoire globale et dans l’intimité des trajectoires individuelles, réussit le tour de force de conjuguer pédagogie historique et narration immersive. L'un des axes centraux est sans conteste le conflit religieux qui secoue l’Europe post-réforme. Follett ne se limite pas à un décor d’arrière-plan : il en fait la matrice de tous les conflits, des guerres à grande échelle aux trahisons privées. L’alternance entre les contextes nationaux — Angleterre, France, Espagne, Pays-Bas — permet de souligner l’universalité du fanatisme religieux de l’époque. L’auteur illustre comment l’intransigeance confessionnelle devient un moteur politique, utilisé par les puissants pour asseoir leur autorité au nom de la foi. L'opposition entre catholiques et protestants ne se réduit jamais à une confrontation manichéenne. Follett met en lumière les nuances, les calculs, les hypocrisies des puissants. Le massacre de la Saint-Barthélemy, moment pivot du récit, est traité non comme un simple événement sanglant, mais comme l’aboutissement d’un enchaînement idéologique, social et politique où l’intolérance devient la loi. Par ce choix narratif, Follett rend tangible ce que fut, dans l'Europe du XVIe siècle, le poids réel de l’intolérance religieuse sur les individus. Ce qui distingue profondément Une colonne de feu des fresques purement historiques, c’est la capacité de Follett à faire vivre les grands événements à travers des personnages aux enjeux profondément humains. Le héros, Ned Willard, est d’abord mû par des sentiments simples : l’amour contrarié, la loyauté, le désir de justice. Son engagement pour la tolérance religieuse n’est pas idéologique au départ, mais affectif : il refuse que la haine sépare ceux qu’elle ne devrait pas. C’est précisément cet ancrage émotionnel qui donne du souffle au roman. Le lecteur s’attache non seulement à Ned, mais aussi à Margery Fitzgerald, à Pierre Aumande ou encore à Rollo, même lorsque leurs choix plongent dans la noirceur. Cette complexité morale des personnages empêche toute lecture binaire de l’histoire. On comprend les fanatiques, même quand on les rejette, car ils sont les produits d’une époque qui ne laisse guère de place à la dissidence intérieure. Conclusion : une leçon d’histoire par l’humain Une Colonne de feu ne prétend pas à une analyse universitaire de la guerre des religions, mais il en livre une lecture incarnée, accessible, et surtout, émotionnellement prenante. À travers des figures fictives plongées dans une réalité rigoureusement reconstituée, Follett parvient à faire sentir la tragédie de l’intolérance religieuse non pas comme une donnée figée du passé, mais comme une dynamique humaine, encore contemporaine. Son roman se lit comme un plaidoyer subtil pour la tolérance, porté par l’histoire, mais vibrant dans le présent. C’est là sans doute sa plus grande réussite : faire de l’Histoire une affaire de chair, de cœur, et de choix.

Signaler

gumsworld

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 semaines

Vive les vacances ! On en profite pour terminer ce bouquin, commencé pendant mes révisions, et qui m'a accompagnée tout ce temps… Pour l'instant le meilleur de la série ! Déjà, on sent que M. Follett s'est un peu détaché de ses codes qu'on retrouvait beaucoup avant. Pas de constructeur gringalet et très malin dans ce tome-ci : on retrouve un marin, un agent des services secrets britanniques, une libraire militante… Bref, du neuf ! Et ça fait du bien. Comme d'habitude, des individus aux liens improbables et pourtant cohérents, secoués par des événements qui s'enchaînent et les font passer du bonheur au désespoir. Si d'habitude je ne ressens rien à la mort des personnages (j'ai toujours trouvé qu'il avait une fâcheuse tendance à décrire ses morts comme des moments banals, surtout que le développement des personnalités n'est pas son point fort), ici, avec Une Colonne de feu, j'ai ressenti un petit quelque chose à la disparition de certains personnages (pas au point de pleurer — faut pas exagérer ! ). Et pour d'autres… Ceux qui l'ont lu me comprendront (merci Alain!). J'ai fini par m'habituer au style un peu redondant par endroits, qui nous répète les motivations des personnages ou le déroulement des choses à l'envi (quand on le sait déjà, pourtant !). Mais il a le mérite de se lire fluidement. J'ai par contre beaucoup aimé la façon dont M. Follett avait lié ses personnages à des événements historiques très connus, comme le massacre de la Saint Barthélemy. Car c'est bien dans le maniement des événements que se trouve le talent de M. Follett : il a vraiment le don d'aller tisser des fils entre lieux, personnages et péripéties avec une cohérence forte, pour ensuite dérouler cette longue fresque travaillée qui met souvent près de 1000 pages à se conclure, mais qu'on suit avec délice. [masquer] En revanche, j'ai été (très) déçue par la conclusion romantique de l'histoire. Emballée par cette promesse de nouveauté que j'avais ressentie dès le début du livre, j'ai été très surprise de voir Ned former une relation sincère avec Sylvie. J'ai l'habitude, en effet, que les personnages phares de M. Follett se marient à mon insu ou le temps d'une ligne, pour que leur moitié meure ensuite... Juste à temps pour que le personnage aille se lier (enfin!) à son « grand amour d'enfance » ! Clairement, j'en avais marre. Alors quand j'ai observé la relation des deux personnages s'approfondir, j'ai été plus qu'enchantée. Malheureusement, M. Follett n'en avait pas fini avec moi. Soyons honnêtes, la mort de Sylvie m'est apparue comme un simple moyen de pousser Ned vers Margery. Et moins d'un an plus tard, qui plus est ! Qui se remet aussi tôt de la perte de sa moitié ? Cette conclusion romantique a entaché le reste de ma lecture et j'en garde un goût amer. [/masquer] En conclusion, une bonne lecture sinon le fait que Ken Follett a toujours du mal à se détacher (j'ai trouvé) des codes scénaristiques qui le poursuivent. Dommage, ç'aurait pu être un coup de coeur, tant le livre enchaînait les événements et les découvertes. Il n'en reste pas moins que c'est, à mes yeux, le meilleur de la série.

Signaler

sfourre

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Dès les premières pages, nous sommes dans les odeurs, dans l'ambiance des "Piliers de la terre". Cette façon de déposer les personnages dans l'histoire après les avoir présentés, étudiés, qui appartient à Ken FOLLET. Et puis très vite, le fil du récit s'échappe vers l'histoire avec un grand H. Les personnage de l'auteur ne sont plus là que pour servir la narration de l'histoire d'Angleterre. Ken FOLLETT n'a pas choisi quelle était sa priorité, faire vivre des histoires d'hommes et de femmes dans un roman historique, ou conter l'histoire. Ma critique reste positive parce que j'aime ces deux types d'ouvrages. Mais vous ne retrouverez pas ici ce qui avait fait le sel, l'intérêt du premier opus de cette série sur Kingsbridge.

Signaler

Elserya

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

J'ai adoré me replonger dans la sage de Kingsbridge avec Une colonne de feu. Ken Follet nous transporte entre l'Espagne, la France, l'Angleterre et les Pays-Bas avec une précision toujours étonnante et impressionnante. En plein dans la guerre de religion, entre protestants anglicans d'un côté et catholique de l'autre. Les personnages sont toujours extrêmement bien décrits, profonds et on se prend à leur histoire. L'écriture est très fluide, même si quelques longueurs subsistent dans certaines descriptions, très voire trop réalistes. Mais dans un même temps, qu'est-ce qu'on aime ses descriptions ! Même si les récits de torture font mal, elles nous touchent, et les intrigues politiques (grâce aux réseaux d'espion incroyables) pourraient nous faire douter de beaucoup ! Exactement ce que j'aime ! Je recommande !

Signaler

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782221157695
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    928
  • Dimensions
    242 x 155 mm

L'auteur

Ken Follett

Découvrir l'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

24,50 € Grand format 928 pages