Fahrenheit 451 : Le livre de Ray Bradbury
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Guy Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Bradbury y critique les méfaits de l'émergence d'une culture de masse. Comme le décrit le pompier Beatty dans le roman, l'émergence d'une telle société n'a été rendue possible que par l'émergence d'une culture de masse, facilitée par la déliquescence du système scolaire : "
Le cinéma et la radio, les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe ". Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire du sport ou regarder la télévision.
De (auteur) : Ray Bradbury
Adapté par : Tim Hamilton
Préface de : Ray Bradbury
Traduit par : Michel Pagel
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
mademoiselleaurelle
• Il y a 4 semaines
Fahrenheit 451 est une dystopie emblématique écrite par Ray Bradbury en 1953. Dans un futur où les livres sont interdits et brûlés par les « pompiers » afin d’étouffer toute pensée critique, le roman suit Montag, un pompier chargé de cette mission, qui commence peu à peu à remettre en question le sens de son travail et la société dans laquelle il vit. Sa rencontre avec une jeune fille anticonformiste, puis une série d’événements personnels, déclenchent en lui une prise de conscience douloureuse, le poussant vers une quête de liberté intellectuelle et d’authenticité. Je ne connaissais pas l’intrigue de ce livre malgré sa notoriété, et j’ai été frappée par l’incroyable modernité du propos. Ce roman écrit dans les années 1950 résonne profondément avec notre époque : on y retrouve une critique acerbe de la quête permanente de divertissement, de l’abrutissement volontaire des masses face à des programmes vides de sens, de la disparition progressive de la réflexion personnelle. Ce monde dystopique où les gens prétendent être heureux tout en dissimulant un profond mal-être sous des mantras creux et une surconsommation de contenus, m’a semblé étrangement proche. Le roman se lit facilement, mais j’aurais apprécié qu’il aille un peu plus loin dans le développement de l’univers, notamment sur le plan politique. Cela reste toutefois une lecture percutante, intelligente et étonnamment actuelle.
Peroxyde
• Il y a 4 semaines
Ah, chers amoureux des mots et des idées, préparez-vous à une plongée délicieuse dans un classique indémodable, même si un brin suranné : Fahrenheit 451 de l'immense Ray Bradbury ! Publié pour la première fois en 1953 (oui, ça date un peu, mais c'est là que réside une partie de son charme !), ce roman est une petite perle dystopique qui, malgré son âge, résonne encore avec force dans notre monde moderne. L'histoire nous plonge dans un futur où les pompiers ne luttent plus contre les incendies, mais les provoquent, brûlant des livres, ces objets subversifs qui nourrissent la pensée individuelle. Guy Montag, notre héros, est l'un de ces pompiers zélés, jusqu'à ce que des rencontres inattendues fissurent sa certitude et l'amènent à questionner les fondements de sa société. Mais ne vous y trompez pas, au-delà de cette prémisse captivante, l'intrigue est avant tout un prétexte pour explorer des thèmes profonds et assez intemporels. Le style de Ray Bradbury est, comme toujours, d'une richesse poétique rare, capable de transformer chaque phrase en une image vivante, sensorielle. Il jongle avec les métaphores avec une aisance déconcertante, créant une atmosphère à la fois onirique et angoissante. C'est un véritable plaisir littéraire, une danse des mots. Et c'est là que le côté "désuet" du roman se transforme en atout: ce langage parfois un peu flamboyant, ces descriptions qui prennent leur temps, loin du rythme effréné de nos productions actuelles, confèrent au roman une sorte de patine unique, une espèce d'élégance intemporelle qui invite à la contemplation. Certes, certains aspects de la technologie imaginée par Bradbury peuvent prêter à sourire aujourd'hui – ces "murs-télé" géants, par exemple, semblent presque rudimentaires face à nos écrans tactiles omniprésents. Mais c'est précisément ce décalage qui fait le charme de l'œuvre. Il nous rappelle que même si les formes changent, le fond reste : la peur de la pensée libre, le pouvoir de la désinformation, l'importance de la lecture et de la culture. En somme, Fahrenheit 451 est bien plus qu'une simple œuvre de science-fiction. C'est un hymne vibrant à la connaissance, à la curiosité, et à la résistance intellectuelle. Un roman à savourer, ligne après ligne, pour son histoire, certes, mais surtout pour la virtuosité de son auteur. Alors, n'hésitez plus, laissez-vous emporter par cette "flamme" littéraire !
murielleavec2ailes
• Il y a 4 semaines
Une de ces dystopie bluffante parce qu’on y est presque. Alors que le livre date de 1953!! Dans ce monde là, les pompiers ont pour mission de brûler les livres. Et on suit un de ces pompiers justement dans son activité. Ça parle de notre époque sur bien des aspects, par exemple l’omniprésence des écrans. C’est bluffant. Mais c’est aussi une intrigue pleine de suspens parce que le pompier commence à se poser des questions. Je n’ai pas lâché le livre. Il est par ailleurs facile dans sa lecture, tout en étant écrit dans un style singulier, les métaphores ou le champ lexical du feu émaillent régulièrement le récit. Je recommande chaudement.
spenmarine
• Il y a 1 mois
Je suis contente d’avoir enfin lu ce grand classique de la littérature dystopique, ne serait-ce que pour sa portée symbolique et les réflexions qu’il soulève. L’univers imaginé par Bradbury, dans lequel les livres sont interdits et brûlés par les « pompiers », est aussi glaçant qu’efficace. On sent à quel point cette fiction résonne encore aujourd’hui, dans une époque où l’information est souvent maltraitée, diluée et où nous devons sans cesse affiner notre esprit critique face à la montée des fake news et de l'IA. Cela dit, malgré la force du propos, je n’ai pas été totalement emportée par ma lecture. Le style m’a parfois semblé un peu sec et distant. Je comprends que cette froideur est sans doute voulue, qu’elle participe à la description d’un monde déshumanisé, mais cela m’a empêchée de m’impliquer pleinement dans l’intrigue et de m’attacher aux personnages (le seul personnage qui m'a réellement intéressée, c'est Faber, le professeur d'anglais retraité qui va encourager Guy Montag à entrer en résistance). En résumé, "Fahrenheit 451" est un roman important, que je suis heureuse d’avoir lu, mais qui ne m’a pas touchée autant que je l’espérais. Une lecture intéressante, mais pas un coup de cœur.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- BD & Humour , Bande Dessinée
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- EAN
- 9782385020026
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- Collection ou Série
- BD SF
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 152
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- Dimensions
- 236 x 169 mm
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20,90 € Grand format 152 pages