Fahrenheit 451 : Le livre de Ray Bradbury
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Guy Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Bradbury y critique les méfaits de l'émergence d'une culture de masse. Comme le décrit le pompier Beatty dans le roman, l'émergence d'une telle société n'a été rendue possible que par l'émergence d'une culture de masse, facilitée par la déliquescence du système scolaire : "
Le cinéma et la radio, les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe ". Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire du sport ou regarder la télévision.
De (auteur) : Ray Bradbury
Adapté par : Tim Hamilton
Préface de : Ray Bradbury
Traduit par : Michel Pagel
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Naos_13
• Il y a 2 semaines
Lu en anglais Fahrenheit 451 est un livre que j'ai lu en anglais et que j'ai honnêtement beaucoup apprécié. C'est une dystopie considérée comme étant un classique et je comprends tout a fait pourquoi. J'aime beaucoup Montag, que j'affectionne énormément. Tout était super, que ce soit les personnages, l'histoire etc Je le conseil vivement a toute personnes ayant envie de lire une dystopie très connue
Joy_Une_Lectrice
• Il y a 3 semaines
Un classique qui parle de livres qu'on brûle ? Celui-ci traînait depuis un moment dans ma pile à lire, il fallait le sortir. Je m'attendais à un roman, et j'ai eu l'impression de me retrouver au théâtre. L'histoire se divise en 3 parties, telles 3 actes. Les personnages sont sensiblement les mêmes, les décors ne changent pas tellement, et les dialogues sont des répliques, des monologues ou des tirades. Je m'imaginais la scène, le jeu des acteurs, la puissance dans la voix... Et cette impression est renforcée par certaines scènes qui me rappellent étrangement Black Mirror... Si je vous dis 2e épisode de la 1re saison ? Souvenez-vous : les citoyens sont enfermés dans des chambres aux murs télévisés, et doivent pédaler pour gagner leur vie. Ces murs où apparaissent des séries, des émissions et autres sont là pour donner un loisir et empêcher de réfléchir. Une simple coïncidence, me diriez-vous ? Alors je vous renvoie à l'épisode sur le chien robot tueur... Je vous laisse vous faire votre avis. Parlons de l'histoire, et commençons par une question : pourquoi n'ai-je pas étudié cette histoire au lycée ? Il rentre dans tellement de matières, philosophie, français ou éducation civique. On nous parle de guerres, celle des corps et celle de l'esprit. On critique les livres non pas parce que c'est ennuyeux, mais parce que c'est dangereux. L'écriture fait pleurer, l'écriture fait mal, l'écriture amène au suicide, nous dit-on. Alors le meilleur moyen de se sauver est de purger. Purger par le feu. Si les récits dystopiques et sciences fictionnelles ont souvent vu leurs prévisions arrivées, il n'y a pas ici d'exception à la règle. Certes, il a fallu attendre un peu, mais ne voyons nous pas aujourd'hui un fléau identique se produire ? La censure peut prendre différentes formes, rappelons le. Et il est de notre devoir, aujourd'hui encore plus, de préserver cette liberté.
RicoSla
• Il y a 3 semaines
J'ai lu Fahrenheit 451 avec la même angoisse que si je parcourais le journal de demain. On nous a toujours présenté ce livre de Ray Bradbury comme une dystopie, un avertissement lointain. Foutaises. C'est un miroir, et ce qu'on y voit, c'est nous. Le message ? Il ne faut pas s'y tromper : le livre ne parle pas tant de la censure imposée par l'État, mais de celle que l'on s'impose nous-mêmes. Bradbury n'a pas imaginé des pompiers qui brûlent des livres, il a décrit des gens qui préfèrent les murs-écrans, le bruit constant et la distraction permanente. Ça ne vous rappelle rien ? Les algorithmes de nos réseaux sociaux sont nos nouveaux pompiers. Ils ne brûlent pas les livres, ils nous les rendent invisibles, nous enfermant dans des chambres d'écho où la complexité est bannie au profit du divertissement instantané. Les personnages ? Ils sont le reflet de notre société. Guy Montag, le pompier qui prend plaisir à détruire le savoir, c'est l'incarnation de la paresse intellectuelle. Mais sa rencontre avec Clarisse, cette "fille d'à côté" curieuse et libre, est le détonateur. Elle est le dernier souffle d'humanité dans un monde désincarné, la preuve que la curiosité et la sensibilité peuvent encore survivre. C'est elle qui pose la question fatale à Montag : "Êtes-vous heureux ?" Une question simple qui détruit tout le château de cartes de sa vie. Le style ? C'est le point fort (ou faible, selon les goûts). Bradbury a une écriture qui ne se lit pas, elle se ressent. C'est poétique, lyrique, presque prophétique. On sent la chaleur des flammes, on entend le murmure des pages qui se consument. C'est moins un roman qu'une longue poésie angoissante sur la fin d'un monde. Un incontournable.
vava2971
• Il y a 3 semaines
Fahrenheit 451 de Ray Bradbury La claque ! J'ai entendu parler de ce livre tout mon collège ainsi que tout mon lycée, bien que l'histoire mets toujours attiré je n'avais jamais franchi le pas de le lire. Sans doute par peur d'être déçu mais pas du tout bien au contraire ! Cette dystopie d'un monde où lire est un crime, où les pompiers mettent le feu à des maisons au lieu de les éteindre, où le quotidien des personnes est sans interaction réel avec le monde qui l'entoure, fait beaucoup réfléchir. Le contraste entre lire un livre où justement cela est interdit mais où nous devons lire pour connaître l'histoire est assez amusant. Les personnages sont plus ou moins attachant ce qui par conséquent donne des personnages réussi, on aime ceux à aimer/qui sont bon et on n'apprécie guère les ignorants, ceux qui ferme les yeux devant la misère de ce monde. Il est assez intéressant de voir à quoi pourrait ressembler un monde sans livre et bien que beaucoup pourrais penser que ça ne change pas grand chose, on découvre que finalement cela à un immense impact sur le quotidien. Même sans s'en rendre compte les livres font parties de notre vie de tout les jours, caché parmis nous de façon plus ou moins subtil. Je ne peux que vous conseillez de le lire !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- BD & Humour , Bande Dessinée
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- EAN
- 9782385020026
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- Collection ou Série
- BD SF
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 152
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- Dimensions
- 236 x 169 mm
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20,90 € Grand format 152 pages