Kafka sur le rivage - Collector : Le livre de Haruki Murakami

Je ne sais pas que penser de ce livre. J'ai adoré cette lecture, j'ai été transporté avec les personnages, mais j'avoue avoir été frustrée par la fin. Je sais bien que Haruki Murakami a fait exprès de nous laisser dans le flou avec des informations ambigües et non confirmées mais je trouve cela très frustrant. Bizarrement, ce qui m'a le plus frustré n'est pas lié à Kafka mais plus à Nakata et à cette histoire de colline, alors qu'on n'y reviens plus du tout dans la deuxième moitié du livre. Mais sinon j'ai adoré les personnages et leurs relations, j'ai été très touchée par Nakata. Leur parcours a été très prenant à suivre. J'ai moins aimé le côté incestueux, que j'ai trouvé très dérangeant. L'atmosphère générale du livre est juste incroyable et assez onirique. La plume de l'auteur est très riche et particulière. Enfin bref, ça été une lecture très originale, qui me laisse avec pleins de questions mais comme il y a des chats, j'ai adoré.

Un monde où rêve et réel se mêlent, où hypothèses et métaphores fleurissent, Une plume qui nous emmène, captifs, qui passe de descriptions factuelles à l’onirisme le plus débridé, qui est parfois didactique mais jamais pédante, Une histoire où des personnages se cherchent, où d’autres s’aiment, se désirent, où tous nous émeuvent, Un roman en forme de questionnement où les réponses importent peu.

Le livre m’a ma-tri-xé. Mon alimentation ne se résume plus qu’à du riz collant et des yum-yum noyées dans la sauce soja. Moi qui pensais que le saké était un Hobbit! En parcourant les book-tubeuses à la recherche d’explications, j’ai appris que mon esprit était trop manichéen, la faute à une double décennie biberonné à la littérature occidentale. Apparemment ça bloquerait mon imaginaire et c’est dommage parce que « Kafka sur le rivage » repose essentiellement là-dessus. Un livre à prendre avec des baguettes (vous l’avez?) !! Si seulement je pouvais parler aux chat, je commencerais par dire au mien d’arrêter de boire dans l’évier, c’est vraiment dégueulasse, d’autant que ta gamelle est pleine Eden. Bon ça m’a pas empêché d’aimer, de faire le voyage avec Kafka et Nakata. Big shout-out à Hoshino, mon perso préféré. Sympa la ref à oedipe mais les seules tragédies grecque que je connaisse c’est la crise financière de 2008 et quand le chef met la sauce blanche directos sur les frites. À mon avis faut pas trop se prendre la tête sur le sens du bouquin, peut-être qu’il n’y en a pas. Peut-être que c’est juste une métaphore. Peut-être que mon ex ne m’a pas quittée. Peut-être que j’écris cette critique en calbar avec une clope et un café au lait. Va savoir.

Cela faisait un moment que je tournais autour de ce livre, l'envie de découvrir la plume de son auteur après en avoir entendu beaucoup de bien. Bon ce sera finalement une lecture mitigée... Kafka sur le rivage est de ces livres qui finis me laissent cette impression de ne pas savoir où il m'a emmenée. L'écriture n'est pas désagréable, l'histoire pas inintéressante mais le propos est pour moi trop peu clair pour que je m'y retrouve. Où se situe la frontière entre rêve, fantasme et réalité ? Les personnages vivent-ils vraiment ces expériences ? Quelle est la métaphore derrière ... Je comprends ce que certains lecteurs y trouvent mais ce n'est simplement pas mon genre de lecture, même si le personnage de Nakata m'a plus touchée finalement que celui de Kafka. Je suis donc contente d'avoir découvert ce livre mais n'y reviendrait surement pas.