La femme du Ve : Le livre de Douglas Kennedy

Harry a tout perdu après avoir commis une erreur avec une étudiante mais pour autant, je ne l’ai pas blâmer bien au contraire, j’ai eu de la peine pour lui dans son errance dans Paris, ce qu’il est plus ou moins obligé de vivre pour survivre en quelque sorte. Quand il rencontre alors Margit, on se dit qu’il va enfin avoir un peu de bonheur dans sa vie. Mais celle-ci lui impose de la retrouver que tous les trois jours et à une certaine heure. Chose plus étrange encore, quand il se plaint à elle de quelqu’un ou qu’il lui explique qu’on le menace, cela engendre des conséquences dramatiques dans lesquelles il s’en sort indemne alors que parfois, il pourrait être jugé coupable de certains actes. Cela faisait un bon petit moment déjà que je voulais lire ce roman bien que je n’avais pas lu de très très bon avis à son sujet et comme quoi, je ne regrette pas du tout cette lecture car j’ai été captivée du début à la fin par l’intrigue. D’autant plus, que c’est très bien rythmé et ça sort de l’ordinaire avec cette petite pointe de fantastique. L’histoire est si mystérieuse et étrange entre Harry et Margit que ça nous tient en haleine et pourtant, la quatrième de couverture ne présageait rien de tel. Pour conclure, j’ai vraiment adoré ce roman qui est le premier lu de cet auteur pour moi.

La Femme du 5e est un livre à part, qui surprend dès les premières pages et nous entraîne dans une ambiance étrange, presque irréelle. On suit l’histoire de Tom, un homme brisé qui quitte tout pour recommencer sa vie à Paris. Là, il fait la rencontre d’une femme mystérieuse, Margit, qui va bouleverser son existence. Ce roman mêle habilement la réalité et le fantastique, le drame et le mystère. On se laisse emporter par l’atmosphère sombre et troublante, tout en s’attachant au personnage principal, fragile et touchant. L’écriture est belle, directe, parfois poétique, et elle rend le récit encore plus intense. Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est cette sensation constante d’inconnu, de tension, comme si quelque chose d’invisible planait au-dessus des personnages. Le suspense est bien dosé, et les rebondissements nous tiennent en haleine jusqu’à la fin. La Femme du 5e est un roman qui ne ressemble à aucun autre. Il nous pousse à nous interroger sur la folie, l’amour, la solitude et les limites entre le réel et l’imaginaire. Un livre captivant, troublant, et très réussi.

Je n’ai pas été convaincue par ce roman. L’intrigue traîne en longueur et les répétitions de situations alourdissent le récit. Le personnage principal a du mal à captiver le lecteur, ce qui empêche vraiment d’adhérer à l’histoire. C’est dommage, car l’idée de base était intéressante, mais l'exécution ne m’a pas totalement emportée.