Le passage de la nuit : Le livre de Haruki Murakami

Un autre récit captivant de Murakami qui oscille entre le rêve et la réalité. Dans ce livre, certaines scènes sont décrites avec une approche cinématographique, permettant au lecteur de visualiser d'abord un large panorama avant de se concentrer sur les détails. De la même manière, les personnages sont introduits dans un cadre, et au fil de la lecture, leur profondeur se révèle, favorisant une connexion avec le lecteur. Ce dernier devient l'observateur nocturne, un moment où l'étrangeté, la complexité et la sincérité peuvent coexister. Les livres de Murakami se distinguent par leur originalité. Bien que ses écrits me touche beaucoup, il est vrai que son style particulier peut déstabiliser certains, les incitant à interrompre leur lecture. Cependant, je les encourage à poursuivre, car des découvertes inattendues les attendent peut-être.

Une nuit à Tokyo, entre réalité et mystère… Le passage de la nuit de Haruki Murakami m’a entraînée dans un monde où l’ordinaire bascule vers l’étrange. Entre rencontres nocturnes et atmosphère hypnotique, ce roman capte la fugacité de l’instant. Faut-il s’y plonger#8201;? Comment débute le livre#8201;? Un soir, dans un restaurant Denny’s, une jeune fille, Mari, presque encore une lycéenne boit un café en lisant un gros livre. Un jeune homme qu’elle connaît l’aborde. Il s’assied et une ébauche de conversation s’engage. Un peu plus tard, la très jolie sœur de Mari dort dans sa chambre. Selon le narrateur, cette scène n’est pas naturelle. Qu’en ai-je pensé#8201;? Eh bien, le livre a été écrit par Haruki Murakami, avec l’étrangeté que vous connaissez peut-être. J’ai apprécié l’originalité du narrateur, qui va vous étonner. Il donne, dès le début, un ton particulier au roman. Et, bien entendu, le fantastique va s’inviter, alors que l’histoire, par ailleurs, est on ne peut plus réaliste. S’il n’y avait pas cette atmosphère particulière, l’intrigue serait plate. Mais j’ai aimé plonger dans cette nuit japonaise où des gens se croisent, qui ne se seraient peut-être pas parlé, s’ils s’étaient rencontrés dans la lumière.

Le passage de la nuit d'Haruki Murakami nous offre une nuit à Tokyo en compagnie de deux protagonistes au nom d'Eri et Mari (soeur). La frontière entre fantastique et réalité est comme d'habitude maitrisée, tout en délicatesse. On retrouve un soupons de thriller, roman d'amour, drame. Bref on ne s'ennuie pas une seconde, pire, on en redemande une fois le livre terminé. Mais là est tout l'art de Murakami nous transporter dans un univers unique réel et fantasque à la fois. D'ailleurs le titre ne nous trompe pas sur la longueur du bouquin. Point positif c'est chapitré en plusieurs parties assez courtes ce qui permet une lecture de manière picorée. 4/5 : C'est du Marakami pas de surprise. L'étoile manquante car ce n'est pas mon œuvre favorite mais c'est pas non plus celle que j'apprécie le moins.

C’est ma première lecture de Murakami. Je ne sais pas si j’ai commencé par le bon roman pour faire sa connaissance, mais je suis ravie d’avoir enfin comblé cette lacune livresque. J’ai beaucoup aimé ce roman, tout en ambiances, en senteurs, sentiments, sensations… L’écriture à la fois précise et poétique nous entraîne dans des méandres flous et brumeux. Les personnages sont tous un peu étranges, des oiseaux de nuit parachutés là pour diverses raisons, mais dont les vies vont s’entremêler malgré eux. Un très beau roman, une merveilleuse découverte.