Les hirondelles de Kaboul : Le livre de Yasmina Khadra

Dur, intense et violent, à l’image de l’Afghanistan au premier temps des talibans. Et de celui d’aujourd’hui, sans doute. La psychologie des personnages principaux est poussée à l’extrême. La beauté devient laideur, le bien et le mal se confondent. Les acteurs du drame s’y noient. L’auteur nous entraîne avec talent dans un univers sordide et nauséabond, où l’intolérance et la haine de l’autre, la haine des femmes, font la loi, où la mort devient la seule voie de sortie possible. Poignant et très réaliste, à lire assurément.

Dur, intense et violent, à l’image de l’Afghanistan au premier temps des talibans. Et de celui d’aujourd’hui, sans doute. La psychologie des personnages principaux est poussée à l’extrême. La beauté devient laideur, le bien et le mal se confondent. Les acteurs du drame s’y noient. L’auteur nous entraîne avec talent dans un univers sordide et nauséabond, où l’intolérance et la haine de l’autre, la haine des femmes, font la loi, où la mort devient la seule voie de sortie possible. Poignant et très réaliste, à lire assurément.

« La vie est belle, pleine de possibilités mais ne tient aussi qu'à un fil » Il suffit d'une négligence, erreur, mauvaise décision pour que tout bascule ou s'ébranle autour de nous. Notre sécurité, notre paix et même notre stabilité. On aura tendance à tenir l'individu responsable de son malheur. Ce qui n'est pas toujours le cas, car le danger peut aussi prendre racine ailleurs et bouleverser notre vie à jamais. Pensons par exemple au Cameroun, au Nigéria, aux tragiques événements qu'ont subi le peuple Malien, Palestinien pour réaliser à quel point les pays épargnés son bénis.  l'Afghanistan fait également partie des moins chanceux. Elle a connu le même sort en 98, lorsque les talibans ont envahi la capitale Kaboul en y semant terreur et violence. Ce fut une période sombre de l'histoire que Yasmina Khadra retrace dans son livre [Les hirondelles de Kaboul]. A travers le quotidien de deux couples, l'auteur nous dépeint donc l'Afghanistan du 20ème siècle, la situation politique du pays et la tragédie vécue par ses habitants dont la vie a été totalement chamboulée. On a d'un côté Atiq, un géôlier témoins d'exécutions publiques avec sous son aile une femme grabataire. D'un autre côté Mohsen et Zunaira, un couple plein d'espoir qui n'ont malheureusement pas survécu à la violence et misère causées par la guerre. A un moment donné, les destins de ces citoyens vont se croiser. L'histoire de ce roman est triste. Mais l'auteur a su le raconter de façon poétique en nous embarquant dans les réalités des Kabulano. On ressent leurs craintes, leur détresse et le désespoir qui les gagne chaque jour. On apprend aussi sur le régime en place, le parcours de leurs hommes, et aussi le traitement réservé aux femmes dans tout ce système.  Toutefois, je n'ai pas été fascinée par les hirondelles de Kaboul comme certains lecteurs. Peut-être à cause du registre de langage ou du fait de ne l'avoir pas lu d'une traite. A mon sens, il n'est pas Waouh. Je le trouve juste bien et le recommanderais surtout pour les thèmes abordés, les leçons de vie et la plume de l'auteur.

« La vie est belle, pleine de possibilités mais ne tient aussi qu'à un fil » Il suffit d'une négligence, erreur, mauvaise décision pour que tout bascule ou s'ébranle autour de nous. Notre sécurité, notre paix et même notre stabilité. On aura tendance à tenir l'individu responsable de son malheur. Ce qui n'est pas toujours le cas, car le danger peut aussi prendre racine ailleurs et bouleverser notre vie à jamais. Pensons par exemple au Cameroun, au Nigéria, aux tragiques événements qu'ont subi le peuple Malien, Palestinien pour réaliser à quel point les pays épargnés son bénis.  l'Afghanistan fait également partie des moins chanceux. Elle a connu le même sort en 98, lorsque les talibans ont envahi la capitale Kaboul en y semant terreur et violence. Ce fut une période sombre de l'histoire que Yasmina Khadra retrace dans son livre [Les hirondelles de Kaboul]. A travers le quotidien de deux couples, l'auteur nous dépeint donc l'Afghanistan du 20ème siècle, la situation politique du pays et la tragédie vécue par ses habitants dont la vie a été totalement chamboulée. On a d'un côté Atiq, un géôlier témoins d'exécutions publiques avec sous son aile une femme grabataire. D'un autre côté Mohsen et Zunaira, un couple plein d'espoir qui n'ont malheureusement pas survécu à la violence et misère causées par la guerre. A un moment donné, les destins de ces citoyens vont se croiser. L'histoire de ce roman est triste. Mais l'auteur a su le raconter de façon poétique en nous embarquant dans les réalités des Kabulano. On ressent leurs craintes, leur détresse et le désespoir qui les gagne chaque jour. On apprend aussi sur le régime en place, le parcours de leurs hommes, et aussi le traitement réservé aux femmes dans tout ce système.  Toutefois, je n'ai pas été fascinée par les hirondelles de Kaboul comme certains lecteurs. Peut-être à cause du registre de langage ou du fait de ne l'avoir pas lu d'une traite. A mon sens, il n'est pas Waouh. Je le trouve juste bien et le recommanderais surtout pour les thèmes abordés, les leçons de vie et la plume de l'auteur.