Les Misérables : Le livre de Victor Hugo

Numérique

12-21

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Peut-on imaginer un monde sans Jean Valjean, Cosette, Gavroche, Javert ou Fantine, à jamais vivants au Panthéon de l'esprit humain ?
En 1862, paraissent Les Misérables, qui désignent toutes les victimes d'un ordre social dont il condamne les injustices. Immense épopée populaire, le roman est emporté dans l'air de Paris et de ses bas-fonds, l'odeur des barricades et de la Révolution. Il deviendra l'une des œuvres les plus lues dans le monde.
On dit que lorsque les premières épreuves sortaient des presses, les correcteurs et les imprimeurs pleuraient.

De (auteur) : Victor Hugo

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Natlou

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Un portrait de la France pauvre du XIXè siècle, de la classe moyenne et de la bourgeoisie, dans ses affres comme dans ses grandeurs, toujours placé selon la perspective du déshérité, sans rien cacher de ses malheurs. C'est ainsi que je peux résumer ce premier tome des Misérables. La plume, la verve, les idées et les personnages d'Hugo sont sans égal de précision, de lyrisme et de générosité ; lire Hugo c'est lire avec l'élan du cœur et la certitude de l'esprit. J'ai absolument adoré cette première partie de cette oeuvre classique qui a traversé les frontières, et que je vais m'empresser de finir. Je sais déjà que la relation entre Hugo et moi ne fait que commencer, une relation dont le point de départ aura été l'évêque Bienvenu et Jean Valjean.

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Daubamnus

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Les Misérables est un roman-fleuve, mais surtout un roman-socle. On y entre comme dans une cathédrale sociale, morale, poétique. Victor Hugo y déploie une vision du monde où l’injustice, l’amour, la misère, le pardon et la rédemption ne sont pas des thèmes, mais des forces en tension. Le personnage de Jean Valjean, repris de justice devenu homme juste, est l’un des plus puissants de la littérature. Il incarne cette idée hugolienne que l’homme n’est jamais figé, que la lumière peut jaillir des ténèbres — et inversement. Autour de lui gravitent des figures inoubliables : Javert, incarnation d’une loi sans grâce ; Fantine, sacrifiée par le regard social ; Cosette, enfant de la nuit promise à l’aube. Mais ce qui fait la force du roman, ce n’est pas seulement son souffle narratif. C’est sa capacité à embrasser tous les registres : la comédie, la tragédie, l’épopée, l’essai politique, la méditation historique. Les digressions — parfois vertigineuses — sur Waterloo, les égouts ou les barricades ne sont pas des pauses : elles sont le tissu du livre. Car Hugo ne raconte pas une histoire. Il bâtit un monde. Le style est ample, prophétique, parfois outrancier — mais c’est voulu. C’est une langue qui tonne, qui pleure, qui sermonne, qui embrasse. Une langue qui veut non seulement émouvoir, mais éveiller. Les Misérables, c’est le roman de la compassion active. Un texte qui refuse de séparer la littérature de la justice. Et qui, à travers le temps, continue de nous poser la même question : que faisons-nous pour réparer ce qui peut l’être ?

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alxadam

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Le premier des super héros : Jean-valjean voleur d’un sou, l’équivalent de cinq centimes actuellement, emprisonné peut être un peu sévèrement, essaye tout de même de se racheter, Magnifique, mais je pense que c’est le seul Hugo que j’ai terminé. Je pense que je vais me faire notre dame de Paris cet été,

kajsamakarainen

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Victor Hugo a compris l’art d’être érudit et accessible à la fois. En surface, vous avez une histoire romantique avec le rude Jean Valjean, la tendre Cosette, le sévère Javert et beaucoup de racaille. Il y a bien plus caché en dessous. Il s’agit d’une mise en accusation des maux sociaux, placée dans un contexte historique plus large. Jean Valjean est libéré en 1815, l'année de la Bataille de Waterloo. La Restauration fut une période politique mouvementée avec des affrontements entre républicains et monarchistes. Nous traversons la France depuis la ville cathédrale de Digne-les-Bains au sud jusqu'à Montreuil-sur-Mer au nord, mais le point culminant a lieu à Paris. Le narrateur omniscient présente un groupe hétéroclite de personnages : riches ou pauvres, jeunes ou vieux, avides ou généreux. Il remonte le temps pour esquisser le passé de quelqu'un, en racontant une bataille ou les égouts de Paris. Il dresse un tableau sombre de la pauvreté. Les truffes, les asperges et les petits pois sont cités comme produits de luxe. L’homme est-il fait pour la loi, ou la loi est-elle faite pour l’homme ? Javert est convaincu de la première hypothèse. D’autres croient en la solidarité, même si cela implique de contourner la loi. Jean Valjean est un voleur qui change de vie. [masquer]Thénardier est son contraire : un méchant qui a fait une bonne action[/masquer]. C'est un grand conte riche en idées, en rebondissements et en personnages du peuple.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782823806359
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

Victor Hugo

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5,99 € Numérique 1796 pages