Les Misérables : Le livre de Victor Hugo
Peut-on imaginer un monde sans Jean Valjean, Cosette, Gavroche, Javert ou Fantine, à jamais vivants au Panthéon de l'esprit humain ?
En 1862, paraissent Les Misérables, qui désignent toutes les victimes d'un ordre social dont il condamne les injustices. Immense épopée populaire, le roman est emporté dans l'air de Paris et de ses bas-fonds, l'odeur des barricades et de la Révolution. Il deviendra l'une des œuvres les plus lues dans le monde.
On dit que lorsque les premières épreuves sortaient des presses, les correcteurs et les imprimeurs pleuraient.
De (auteur) : Victor Hugo
Expérience de lecture
Avis Babelio
alexandratouchard_1672241067368
• Il y a 1 mois
Cette première partie du colossal monument est tout bonnement un chef d’œuvre. De la caractérisation magistrale des personnages aux parties plus philosophiques, voire spirituelles, Les Misérables s’annonce comme étant un chef d’œuvre absolu. Par dessus tout le roman est accessible. Quelques réserves sur les longueurs concernant le paysage politique (cf la bataille de Waterloo).
Lorene91
• Il y a 1 mois
Qui n'a jamais entendu parler des Misérables de Victor Hugo ? On a tous étudié des extraits de ce classique, que ça soit au collège ou au lycée. Je connaissais tous ces noms, Jean Valjean, Cosette et Gavroche, mais j'avais oublié leurs histoires. En 1830, la vie des français était une vie de misère. C'était obligé qu'une nouvelle révolte populaire ne se produise. C'est ce que Victor Hugo a tenté de nous faire comprendre. C'est un très bon classique à découvrir ou re-découvrir, je recommande.
_Jessica_
• Il y a 2 mois
Il y a beaucoup de passages intéressants et beaux, je les ai bien annotés ! J'y trouve, cependant, beaucoup de longueurs et par moment, je n'ai trouvé aucune cohérence/relation entre les chapitres. J'y vois la beauté de l'œuvre mais je suis tellement triste de ne pas avoir pu apprécier une bonne partie à sa juste valeur... J'aurai pu annoter tous les chapitres du livre cinquième et sixième de la partie Marius, tant les passages sont magnifiques !
LaLisiere
• Il y a 2 mois
Dans ce premier tome des "Misérables", Victor Hugo pose les fondations d’une œuvre monumentale qui allie la force du roman d’aventure à la densité d’un essai politique et moral. À travers le destin de Fantine, jeune femme tombée dans la misère, et de Jean Valjean, ancien forçat en quête de rédemption, Hugo explore avec intensité les violences sociales de son siècle, tout en affirmant une foi profonde dans la capacité humaine au changement et à la bonté. Le récit s’ouvre avec une longue digression sur la figure de Monseigneur Myriel, évêque de Digne, qui agit comme un repère moral majeur. Son accueil désintéressé de Jean Valjean, tout juste libéré du bagne, amorce la transformation intérieure du personnage. Ce moment décisif est emblématique de la vision hugolienne : la charité, la compassion et le pardon sont plus puissants que la punition ou la loi. Jean Valjean devient alors le cœur battant du roman. Son évolution – du criminel à l’homme de bien – incarne l’idée qu’un individu, même brisé par l’injustice, peut être sauvé par un geste de confiance. Mais sa réhabilitation est sans cesse entravée par les structures sociales et judiciaires, en particulier par l’obsession du policier Javert pour la loi rigide. Ce contraste entre justice légale et justice morale est l’un des grands débats philosophiques du roman. En parallèle, le sort de Fantine, mère célibataire exploitée, humiliée et rejetée, illustre avec force la cruauté des mécanismes sociaux envers les plus vulnérables. Elle perd tout : son travail, sa dignité, sa santé, pour avoir tenté de subvenir aux besoins de sa fille Cosette. Hugo ne se contente pas de raconter son malheur ; il le commente avec indignation, dénonçant la responsabilité collective d’une société hypocrite et inégalitaire. Il donne ainsi à son roman une portée engagée, qui dépasse le simple récit individuel. Sur le plan formel, le style de Victor Hugo mêle narration romanesque, envolées lyriques, descriptions minutieuses et commentaires philosophiques. Cela peut dérouter, mais c’est aussi ce qui donne à l’œuvre sa richesse. Le roman prend son temps pour tisser des liens entre les personnages, les idées et les événements, tout en ancrant le récit dans une réalité historique concrète. Ce premier tome se distingue donc par sa densité narrative et sa profondeur éthique. Hugo y affirme que derrière chaque misérable se cache une dignité humaine qu’il faut reconnaître. Il s’oppose à une société qui condamne au lieu de secourir, et place la miséricorde au cœur de la justice. En somme, le livre premier des "Misérables" est bien plus qu’une introduction : c’est une œuvre à part entière, une méditation sur la chute, la misère et la possibilité du salut. Elle donne le ton d’un roman qui se veut à la fois portrait d’une époque et plaidoyer pour une humanité réconciliée avec elle-même.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782823806359
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Filigrame numérique
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5,99 € Numérique 1796 pages