L'Illusion : Le livre de Maxime Chattam

Pour rejoindre un certain nombre de critiques, malgré une histoire très prometteuse, il y a beaucoup trop de longueurs, liées à des descriptions qui n'ont pas toujours un impact percutant sur l'histoire. C'était le 2ème Chattam que je lisai après "Prime Time", et j'ai parfois du m'accrocher, mon envie de savoir ce qui se passait réellement dans cette station passant avant l'ennui de certains passages. [masquer] En revanche j'ai été complètement stupéfaite par l'issue et la violence de cette dernière, qui dépassait de très loin ce que j'imaginais ! [/masquer]

Maxime Chattam est un auteur qui sait nous faire voyager a travers ses écrits. Dans se livre, il m'a été impossible de prédire la fin de l'histoire. Je suis restée en haleine tout du long et j'ai été surprise de la fin (surprise en bien). Aujourd'hui si j'avais un mot à dire c'est foncé si vous adoré les thriller psychologique car celui si est bien écrit et nous tiens le suspense jusqu'au bout.

L’Illusion de Maxime Chattam m’a offert une immersion réussie dans un cadre montagnard isolé, avec une station de ski déserte et une forêt dense qui créent une ambiance pesante et mystérieuse. L’auteur maîtrise bien l’atmosphère, et j’ai apprécié cette immersion dans un huis clos naturel. Cependant, le rythme du récit m’a paru inégal. La première moitié du livre est plutôt lente, avec de nombreuses descriptions et peu d’action, ce qui a rendu la lecture parfois laborieuse. Certains passages m’ont semblé superflus, et l’intrigue peinait à décoller. Le personnage principal, Hugo, est intéressant dans sa quête de sens et d’identité, mais ses interactions avec les autres personnages manquent parfois de profondeur. Le dénouement, bien que surprenant, ne m’a pas totalement convaincu. Il apporte une dimension nouvelle à l’histoire, mais j’aurais aimé une montée en tension plus marquée pour y parvenir. En somme, L’Illusion est un roman qui propose une atmosphère réussie et une réflexion sur la perception de la réalité, mais qui souffre d’un rythme inégal et d’une intrigue parfois trop lente à se mettre en place.

Un roman pour faire connaissance... C'est mon tout premier Chattam. J'attendais un suspens angoissant et me réjouissais par avance de suivre Hugo dans les hauteurs montagnardes, isolé dans une station de ski délaissée, peuplée de quelques saisonniers chargés de sa remise en état pour la saison hivernale. Le topo est prometteur et je savourais d'avance la montée d'angoisse jusqu'à l'acmé finale. Pourtant, je rencontre un premier frein, celui de l'écriture que je trouve à plusieurs reprises maladroite et peu fluide. Je bute au milieu des phrases dans ce premier chapitre mettant en scène « en italique » un magicien lors d'un spectacle stupéfiant son public, c'est le grand Lucien Strafa. Deuxième chapitre. Exit le magicien, bonjour Hugo, l'amoureux largué et comédien raté un peu névrosé, héros de l'histoire, candidat pour cet entre-deux-mondes alpin dépeuplé et pas très accueillant. C'est Lily qui le cueille à la gare, le ceinture dans la jeep pour partir à l'assaut de la route sinueuse et peu praticable pour enfin l'abandonner dans les couloirs de la station veillotte, déserte et glauque à la Shining. Bienvenue à Val Quarios (décidemment il faut prendre son élan pour ne pas rater une lettre dans ces noms propres difficiles à prononcer !) ! Les jours passent et le travail d'élagage occupe Hugo à plein temps. Quelques petits moments de repos bien mérité lui donnent le plaisir de se mêler à la folle équipe de saisonniers, aussi mutiques et glaçants que des icebergs, et de se taper des gros flips dans les sombres sous-sols des bâtiments infestés d'araignées surdimensionnées et animées d'intentions gloutonnes. Me suis perdue une première fois près de la piscine... le coup de l'Arachné dévoreuse d'homme susurrant « te manger » à l'oreille d'Hugo, ça m'a fait rigoler... Mince, c'est pas le but d'un thriller... Malheureusement, par la suite, ça ne s'est pas arrangé. Je suis très visuelle et je voyais dans ma tête ce pauvre Hugo, crapahutant dans la forêt, montant les escaliers, sillonnant les couloirs comme le Scooby-gang détallant dans un sens puis dans l'autre dans les vieux épisodes de Scooby ! Bref, ça m'a donnée le tournis ! et ça ne m'a pas inquiétée le moins du monde ! Heureusement qu'il y a ces stèles arborées cachées au coeur de la forêt et ces guirlandes morbides pendouillant des sapinettes pour distiller un peu de curiosité. Lily qui s'appelle Lilith, on le sait rapidement, m'a mis la puce à l'oreille. Bref, je n'en pouvais plus à la fin de suivre les errances pitoyables de ce pauvre Hugo – je l'ai vraiment pris en pitié, ce pauvre type ! – mais il fallait qu'on en finisse et vite ! Je n'en pouvais plus ! Point final vite ! - Victoire ! - « Purée, je suis arrivée au bout !! » Aussi épuisant qu'une rando, dénivelé maximal !! Plus de souffle ! Alors, les découvertes supposées sulfureuses des chapitres finaux, donnant dans le grotesque, m'ont laissée de marbre. le « je t'aime », la bouche pleine, un peu granguignolesque pour moi ! Bref, les ficelles sont aussi fines que celles du gigot du dimanche ! Allez, je ne suis pas rancunière, je retenterai ma chance ! Alors, si vous en avez un bon à me conseiller, n'hésitez pas ! J'avoue que je serai plus prudente à l'avenir avant de monter « en thriller » avec n'importe qui !!!