Prédateurs : Le livre de Maxime Chattam

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Pendant la guerre, il n'y a pas de trêve pour les tueurs en série. Au contraire...

Une guerre sans nom. Le débarquement libérateur est imminent. Parmi les soldats, la tension est extrême. Mais cela ne peut suffire à expliquer le crime abominable découvert sur l'un des navires alliés : un homme a été retrouvé pendu à un croc de boucherie, la tête remplacée par celle d'un bélier. Le lieutenant Frewin de la Police militaire en est convaincu : c'est l'œuvre d'un tueur redoutable qui jouit de la souffrance qu'il inflige. Malgré le déclenchement de l'offensive, les meurtres se poursuivent avec un raffinement croissant dans l'horreur. Frewin oriente alors son enquête vers la 3e section de la compagnie Raven, des durs qui forment un cercle très spécial...

De (auteur) : Maxime Chattam

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Grand talent d'écriture, belle force de descriptions (...), Maxime Chattam ajoute à cet exercice très codé qu'est celui du thriller l'élégance de la littérature. "

Le Parisien / Aujourd'hui en France

PRESSE

Avis Babelio

Christof34540

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Prédateurs, c’est pas un roman. C’est une saignée. Une salve. Un coup de tonnerre dans une tranchée. Chattam abandonne les ruelles sombres de Portland pour les boues grasses d’un front indéfini, où la guerre n’est plus une ligne de bataille mais un terrain d’expérimentation pour le Mal pur. Celui qui ne se justifie plus. Celui qui jouit. On suit une compagnie de soldats. Pas des héros. Des types au bout du rouleau, suintants, lessivés. Et au milieu de la boucherie ambiante, un tueur. Un vrai. Pas un uniforme. Un prédateur. Comme si la guerre ne suffisait pas, comme s’il fallait encore injecter une dose de cruauté intime dans le carnage collectif. Et c’est là que Chattam frappe fort. Il ne cherche pas à nous faire peur. Il veut qu’on suffoque. Le roman est écrit comme un album métal sans refrain — brutal, tendu, hurlé. Il n’y a pas de respiration. Pas de pause émotionnelle. Chaque scène est sale, nerveuse, viscérale. Et pourtant, c’est construit. Millimétré. Comme une mécanique de la terreur où chaque engrenage fait un peu plus mal que le précédent. La guerre comme décor, mais aussi comme personnage. Pas de grande cause ici. Juste la folie humaine livrée à elle-même. Et à travers ça, un propos qui claque comme une basse distordue : le vrai monstre, c’est pas celui qu’on pourchasse. C’est celui qui s’adapte. Le style ? Chattam version carnassier. Plus cru que jamais. Il écrit comme un soldat qui n’a plus peur, qui sait que la mort est au bout, alors autant y aller franchement. C’est sec, tendu, sans effets inutiles. Et ça colle à la peau. 5 étoiles, sans trembler. Parce que Prédateurs, c’est la guerre racontée sans drapeau, sans discours. Juste l’instinct, la peur, la violence nue. Un roman qui te colle contre le mur et te dit : "Tu voulais savoir ce que c’est, le Mal ? Regarde-le quand tout le monde le trouve normal."

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annesophieparis771

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

[masquer]Maxime Chattam nous entraîne une fois de plus dans une enquête sombre, intense et haletante. L’intrigue tourne autour d’une série de meurtres sordides, de plus en plus violents, qui laissent le lecteur dans un sentiment d’effroi permanent. On cherche sans relâche à comprendre qui est derrière ces crimes abominables. C’est Craig Frewin qui mène l’enquête, un personnage complexe et secret, marqué par un passé trouble : il est soupçonné d’avoir tué sa femme. Il s’associe à Ann, une infirmière au vécu également tourmenté, notamment par une enfance difficile (elle a tué son père car il était violent avec elle). L’action se déroule en pleine période de guerre, ajoutant encore plus de tension et d’urgence à l’intrigue. Tout au long du roman, Chattam sème des fausses pistes et pousse le lecteur à suspecter plusieurs personnages. Pour ma part, j’étais convaincue que le bras droit de Frewin, Matters, était le tueur. Son comportement ambigu et son malaise apparent faisaient de lui un suspect idéal. Mais la révélation finale m’a totalement surprise : ce n’était pas lui. L’auteur joue habilement avec nos certitudes. Le véritable meurtrier est un soldat apparemment sans histoire, plutôt chétif, qui discute régulièrement avec Ann. Rien ne laissait présager qu’il était capable d’une telle cruauté, et c’est ce qui rend la révélation finale aussi percutante. Une fois découvert, Frewin et Ann parviennent à l’interpeller et à le neutraliser. Par ailleurs, une relation amoureuse se tisse doucement entre Ann et Frewin, mais elle reste en suspens, fragile, en raison du passé de Craig. À la toute fin du livre, on découvre qu’il a effectivement tué sa femme, ce qu’il confesse indirectement à travers des lettres de remords qu’il lui écrit. Une révélation poignante qui ajoute encore plus de profondeur au personnage. En résumé, Prédateur est un thriller psychologique implacable, sombre et brillamment mené. Maxime Chattam réussit à nous faire douter, et surtout, à nous surprendre jusqu’à la dernière page.[/masquer]

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w69rnmw49s_1737040005391

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Du Maxime Chattam pur jus. Des meurtres bien glauques pendant une guerre qui ressemble très fortement à la 2ème guerre mondiale. Mais l’impression que les histoires de Chattam tournent en rond. Plusieurs meurtres atroces, un personnage féminin à la Ludivine Vancker qui n’écoute rien et n’en fait qu’à sa tête jusqu’à se retrouver dans le pétrin. Il aurait appelé Ann Ludivine Vancker que je n’aurait presque pas vu la différence.

passion_aufildespages

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Je termine cette lecture avec un sentiment mitigé. D’un côté, j’ai aimé l’ambiance oppressante du roman avec cette guerre qui sert de décor à une enquête glaçante. Maxime Chattam excelle à créer une atmosphère de tension, où l’horreur est omniprésente, que ce soit sur le champ de bataille ou dans l’ombre d’un tueur insaisissable. De l’autre, j’ai parfois eu du mal avec l’excès de gore et la psychologie poussée à l’extrême, qui alourdissent l’histoire selon moi. L’intrigue est bien construite, et j’ai apprécié la manière dont Chattam m'a manipulé en me lançant sur de fausses pistes. Frewin et Ann Dawson sont des personnages complexes, tiraillés entre leur devoir et leurs propres zones d’ombre et sont bien travaillés. L’un des gros points forts du roman, c’est son atmosphère, la guerre est un terrain propice aux instincts les plus primitifs, et Chattam le montre sans détour. C'est un bon thriller, bien ficelé mais ce n'est pas mon favori de Chattam.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782266188784
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    576
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Maxime Chattam

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9,90 € Poche 576 pages