Premier avril : Le livre de Frédéric Ploussard
Papa solo de deux enfants, Pierre se raccroche aux branches comme il peut. Parce qu'elle lui manque terriblement. Anne. Une tempête de bonne humeur et d'idées loufoques qu'un cancer lui a volée. La famille venait de déménager en Ardèche quand tout a commencé. Mais entre
les gamins, le boulot, la vie à mille à l'heure et leur joyeuse insouciance, pas le temps de s'inquiéter pour un transit contrarié. Puis un jour, le couperet vient sonner la fin de la récré. Le crabe galope et se taille la part du lion. Mais le papa en surchauffe n'a pas dit son dernier mot, et il fomente une vengeance éclatante envers ceux qui leur ont rendu la vie bien chienne. Il va enfin se marrer, et Anne aurait adoré. Avec sa gouaille sans filtre et sa sensibilité désarmante, Frédéric Ploussard tisonne les braises de la joie et une revanche
cocasse pour botter le cul au chagrin.
LA PRESSE EN PARLE
Pétaradant, dangereux parfois, hilarant souvent, zinzin en permanence. – Gérard Lefort, Les Inrocks
Mobylette colle à la peau et à l'esprit.
– Clara Georges, Le Monde des livres
Une dérision prodigieuse, un rire aussi dévastateur que communicatif ! – Stéphane Jarno, Télérama
De (auteur) : Frédéric Ploussard
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Spitfire89
• Il y a 4 mois
Un récit de résilience malicieux sur un chagrin rendu presque joyeux, Frédéric Ploussard avec une écriture grinçante va donner à Pierre un accompagnateur d'adolescents en deuil après le décès de son épouse qui doit réintégrer son entreprise après avoir eu gain de cause suite à un licenciement non justifié. Pierre prépare une vengeance jubilatoire qui sera l'occasion peut être de reprendre goût à la vie. Une histoire entre chagrin, douleur et humour, une vengeance sous forme de prank qui devient la voie de résilience. Frédéric Ploussard à inventivité machiavélique, une tragi-comédie bien construite, poignante, intime et sensible. On frissonne à l’idée de tout ce qui pourrait mal tourner suite à la une succession de crasses aussi jubilatoires qu'improbables à l'attention de certains collègues ou oncologues peu empathiques envers Pierre et la défunte Anne.
Kittiwake
• Il y a 4 mois
Pierre, Anne et leurs deux « bestiaux » ont tout pour être heureux. De l’amour, de l’humour et du travail. Alors ce n’est pas un pet de travers qui va venir ternir l’ambiance festive des vacances et les empêcher de profiter du moindre tunnel pour éructer leurs répertoires de gros mots. Et pourtant, il faudra affronter la réalité et redescendre de leur nuage : Anne est malade, très malade et malgré son courage et sa détermination, le crabe sera vainqueur, on le sait dès le départ. Mais Pierre a en tête de faire payer tout ceux qui l’ont un peu plus enfoncé dans son malheur, que ce soit l’oncologue incompétent, ou son supérieur qui l’a viré pour faute grave mais a dû le réintégrer sur injonction des Prud’hommes. C’est une performance littéraire et un raz de marée émotionnel. Frédéric Ploussard m’a fait passer du rire aux larmes pour à nouveau sourire voire rire aux éclats. La truculence et l’ingéniosité de Pierre pour régler ses comptes est remarquable. Attention, il n’y a pas ici de diatribe contre le corps médical : le personnage ciblé a accumulé les bourdes de communication, si importante sans ces situations désespérées. D’ailleurs, hormis ce personnage que l’on aimerait caricatural, les propos au sujet des autres acteurs de la vie hospitalière, dont fait partie Anne, sont très positifs. On adore le personnage principal, pour son opiniatreté, malgré le malheur qui ne cesse de l’accabler. Au delà de la qualité d’écriture, le récit semble bien ne pas avoir été inventé de toute pièce. Certains passages ne peuvent être uniquement le fruit de l’imagination de l’auteur. Il y a du vécu derrière ces lignes. Et c’en est d’autant plus émouvant. La construction propose une déstructuration de la chronologie, dans une logique de narration qui allège la dimension dramatique de cette histoire, permettant d’alterner les moments légers ou drôles et les difficiles étapes qui vous font venir les larmes aux yeux. J’ai adoré ce roman, qui allie humanité et humour grinçant, et qui ne craint pas de mêler la farce et le tragique. 304 pages Héloïse d’Ormesson 6 mars 2025
emilie55
• Il y a 5 mois
Belle découverte que la plume de cet auteur qui nous fait littéralement passer du rire aux larmes. Pierre se retrouve veuf avec 2 enfants de 4 et 6 ans. Le début est cocasse, il vient de se faire virer de son boulot et ses idées de vengeance sont savoureuses. Mais ensuite, ces passages alternent avec le souvenir de la maladie de sa femme, sa bataille contre le cancer, leur amour lumineux. Le désespoir et l'impuissance de ce papa sont touchants. Un très beau roman sur le thème de la maladie, de la mort et de la construction et tout ça sans être plombant : sacré exploit !
liberliber
• Il y a 5 mois
Si « la raison est souvent entre le rire et la colère » (Rivarol), Pierre, le narrateur du troisième roman de Frédéric Ploussard, est assurément raisonnable. Depuis qu'Anne, son épouse de 42 ans, est décédée d'un cancer qui l'a consumée en quelques mois, il doit apprendre à vivre sans elle. Histoire d'assurer pour ses jeunes enfants, Achille et Diane, pour lui et, surtout, pour elle dont l'humour et la fantaisie que son métier d'infirmière anesthésiste à l'hôpital d'Aubenas avait exacerbés, confrontée qu'elle avait été à des patients en situation rocambolesque... Après avoir été licencié du foyer dans lequel il était éducateur spécialisé, lui libérant du temps pour soutenir Anne dans son combat contre la maladie, il y est réintégré à la suite d'une décision des prud'hommes jugeant son renvoi par le directeur de l'institution abusif. La faute invoquée était d'avoir accueilli chez lui un ado en fugue. La vraie raison était que Pierre avait pointé du doigt les malversations de son patron. Organisé en courts chapitres, « Premier avril » fait des va-et-vient dans le temps : l'avant et ses moments d'insouciance ; le pendant et la confrontation au crabe avec son lot de chimios et de douleurs, période où l'abattement succède à l'espoir ; l'après et la vie sans Anne avec le besoin d'entretenir son souvenir « pour que tout ne disparaisse pas avec sa disparition. » À partir d'une expérience qu'il a vécue, Frédéric Ploussard réussit le tour de force, en dépit de la tristesse qui l'accable, de ne jamais sombrer dans la mièvrerie. Bien que l'issue soit connue, le récit n'est jamais plombant. Car l'auteur de « Mobylette » (2021), son premier et épatant roman qui se déroulait aussi dans le monde de l'aide sociale à l'enfance pour en souligner les dysfonctionnements, manie la dérision et la plaisanterie comme personne. Malgré l'émotion qui affleure, on s'amuse beaucoup avec Pierre qui fait de chaque jour un premier avril et de ses ennemis, les oncologues dénués d'humanité, les lèche-culs et les escrocs, des objets de vengeance et de défoulement. Comme l'écrivait Victor Hugo, « l'éclat de rire est la dernière ressource de la rage et du désespoir. » EXTRAIT - Terrible est la mort, cocasse est la vie.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Français
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- EAN
- 9782350879987
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 304
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- Dimensions
- 207 x 143 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
20,00 € Grand format 304 pages