Un oeil dans la nuit : Le livre de Bernard Minier, Hugues Martel

Lorsque je referme ce roman, je n’arrive toujours pas à y croire, et surtout je ne suis pas sûre de m’en remettre. Mais commençons par le début. Alors autant vous prévenir, c’est assez sanglant. Un corps est retrouvé. Puis d’autres suivent. Normal me direz-vous pour un thriller ! Servaz et son équipe sont chargés de l’enquête. Le point commun entre ces morts : ils appartiennent ou ont fréquenté le milieu du cinéma d’horreur. On plonge ainsi dans cet univers morbide et malsain où gravitent des personnalités troublantes. Parallèlement, une étudiante en cinéma, Judith, se rend pour un entretien chez un célèbre réalisateur de films d’épouvante, Morbius Delacroix. Le récit alterne ainsi entre les deux histoires et cela fait indéniablement monter le suspense. L’atmosphère est sombre, l’intrigue est parfaitement ficelée et je n’ai pas vu venir le dénouement. Comme toujours, la plume de Bernard Minier est addictive et on tourne les pages avec urgence tant on veut connaitre la suite. Enfin, pour les fans des aventures de Servaz, préparez-vous, car beaucoup d’évènements vont impacter notre policier préféré. Je dois vous avouer que j’ai encore du mal à réaliser ce qui vient de se passer, mais je ne vous en direz pas plus ! Enfin, le roman s’achève sur un cliffhanger qui ne donne qu’une seule envie : lire le dernier tome des aventures de Servaz !

Une intrigue très bien ficelée, je conseille vivement, un peu trop de détails sur la description des paysages et des scènes. Le dénouement toujours aussi surprenant. Excellent Bernard Minier ,comme d'habitude, bravo à lui.Moi je suis totalement fan

Heureuse de retrouver Servaz, même si j ai oublié de lire "la vallée " (je pense que je suis passée à côté de certaines choses concernant l équipe de Servaz) cela ne m a pas empêché de bien rentrer dans cette sordide histoire. On plonge dans le milieu des films d horreur, c est bien glauque et très sombre. Bernard Minier ne fait pas dans la dentelle et n epargne aucun de ses personnages, loin de la ! Les chapitres sont courts ce qui rend la lecture très fluide et vivante. Encore un très bon "Minier"

Une ambiance noire et malsaine, une enquête dangereuse, des criminels atypiques, notre commandant préféré Martin Servaz … on assaisonne le tout : voici un récit effroyable au cœur du cinéma d’horreur. Pris au piège de ce récit tel une mouche dans une toile d’araignée #x1f578 impossible de poser ce roman au rythmée effrénée où les révélations s’enchaînent, où la plus profonde noirceur des hommes se libèrent. L’intrigue tourne essentiellement autour de Morbus Delacroix, ancien réalisateur de film d’horreur. Sociopathe, antipathique, révulsant. D’anciens collaborateurs de cinéma meurt dans des circonstances suspectes. Et un suicide. Pour quelles raisons ? Ballotés de meurtre en meurtre, on se retrouve vite avec des noeuds dans la tête où il faut démêler le vrai du faux. C’est donc avec une joie non dissimulée que je renoue avec le commandant Servaz et le fameux binôme Cheung et Esperandieu. Bien que la révélation finale soit évidente , le mea culpa du tortionnaire est glaçant. Le monde du cinéma est décortiqué avec soin par l’auteur, tant le pouvoir qu’il exerce sur les spectateurs que les dysfonctionnements au sein du 7eme art. L’écriture en exagéré de Bernard Minier est enivrante. Je ne m’en lasse pas. De plus, Le petit clin d’œil au personnage de Thilliez, Franck Sharko, a piqué mon petit cœur de lectrice . #x1f979 La fin nous amène à une suite que je ne vais pas tarder à lire.