Vingt-quatre heures de la vie d'une femme - collector : Le livre de Stefan Zweig

Poche

Robert Laffont

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Le roman culte de Stefan Zweig, considéré comme un chef-d'œuvre par Freud, en édition collector. Couverture illustrée par Pénélope Bagieu.

Un soir d'été, dans un hôtel de Monte-Carlo, une femme quitte mari et enfants pour s'enfuir avec un beau et jeune Français qu'elle venait de rencontrer la veille. L'événement met tous les pensionnaires en émoi, en dehors du narrateur, qui se lance dans un plaidoyer passionné en faveur de la démarche courageuse de cette femme qui n'a fait que suivre ses sentiments.
Une discussion houleuse s'engage, qui ne s'apaise que grâce à l'intervention de Mrs. C, une veuve aristocrate écossaise, qui lui conte sa propre histoire. Les deux récits se croisent sur fond de valse viennoise, au milieu de la salle de jeux d'un casino auquel le jeune homme, objet des passions, est enchaîné.

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" Une passionnante exploration de nos violences, émois et tourments sentimentaux. " Télérama

" Zweig ne donne sa voix qu'aux vaincus, qu'aux fragiles, qu'aux blessés. Il ne traque jamais la grandeur. Surpris, divisés, inquiets, ses personnages s'écartent des héros : loin d'être extraordinaires, ils sont ordinaires ; au contraire des figures hugoliennes, ils n'incarnent pas "une force qui va', mais une faiblesse qui piétine... Qui, dans la littérature mondiale, a brossé des êtres plus proches de nous ? " Éric-Emmanuel Schmitt, extrait de la préface

De (auteur) : Stefan Zweig
Préface de : Éric-Emmanuel Schmitt
Traduit par : Françoise Wuilmart

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Avis Babelio

Julol_eli

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Encore une fois Zweig a réussi à me frapper grâce à ses mots. Même si Vingt-quatre heures de la vie d'une femme n'est pas mon préféré de cet auteur, ce livre reste passionnant. Nous suivons un jeune homme qui se retrouve dans une pension de famille. Un scandale éclate quand la femme d'un des clients s'enfuie avec un jeune homme qu'elle vient à peine de rencontrer. Les clients de la pension sont choqués et bouleversés par cette tragédie, mais derrière cette façade, ils en profitent surtout pour cracher leurs venins. Sauf que le narrateur, lui, essaye de comprendre les raisons de cette fuite, essayant d'élever son esprit critique. Il rencontre alors une vieille dame anglaise, qui va lui expliquer un événement inattendu qui est arrivé dans sa vie de jeune fille, qui s'est passé pendant vingt-quatre heures

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readera

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Belle plume de Zweig (comme à son habitude) mais l’histoire tourne un peu en rond je trouve, le synopsis aurait pu être un peu plus poussé et des pages mieux construites qu’autour de descriptions maladives autour d’éléments un peu futiles. Néanmoins de manière général, c’est un livre plutôt bon à lire.

Crazynath

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Pour moi, s’il y a bien un maitre dans l’art de la nouvelle, c’est incontestablement Stefan Zweig. Adolescente, j’avais découvert cet auteur grâce à une de ses biographies que j’avais adorée : « Marie Stuart. » Quelques années plus tard, une amie m’avait fait découvrir « Vingt-quatre heures de la vie d’une femme ». C’était donc la première nouvelle que je lisais de cet auteur, et j’étais sortie bluffée de cette lecture d’un genre que je n’apprécie pas trop chez les autres auteurs. Je m’étais toujours juré de relire ce petit bijou de littérature, et voilà, je me suis lancée… A l’issue de cette relecture, j’ai une fois de plus pu savourer la plume plus que parfaite de cet écrivain. En peu de pages, il arrive, par le biais de ses nouvelles à laisser une impression plus que durable. Je me rappelais les grandes lignes et la thématique de cette histoire. Cependant, replonger dans les émotions que la narratrice restitue avec tellement de réalisme m’a fait une fois de plus mesurer que Stefan Zweig était vraiment un très grand écrivain. Toute l’histoire est d’ailleurs du même niveau, même dans les descriptions des personnages et de leurs manies. De plus, il faut avouer que la partie où il décrit les mains du joueur dans le casino est une petite merveille pour la lectrice que je suis. Une nouvelle puissante, qui marque, qui dépeint avec beaucoup de justesse et de finesse les affres que vivent les personnes complétement sous l’emprise de leur addiction au jeu. La passion de la narratrice, qui semble s’égarer loin de ce qu’elle était pendant vingt-quatre heures est décrite avec une élégance de style que je ne peux que saluer. Une très belle relecture. Challenge ABC 2025-2026

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FranckC_Sixt

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 mois

Passion… passion… quand tu nous tiens ! Tu nous dévores. Tu nous consumes. Jusqu’à nous réduire à néant. Tel est le thème de ce court roman de Stefan Zweig. Il décrit avec brio et talent la puissance de ce sentiment extrême à travers ces deux protagonistes que sont le jeune homme et Mme C. Le narrateur a la délicatesse de s’abstenir de tout jugement. Il laisse ce soin au lecteur. A lire ou à relire, assurément.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782221280010
  • Collection ou Série
    Pavillons Poche
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    160
  • Dimensions
    190 x 130 mm

L'auteur

Stefan Zweig

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9,90 € Poche 160 pages