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Autoportrait de l'auteur en coureur de fond
Hélène Morita (traduit par)
Date de parution : 25/08/2011
Éditeurs :
Belfond
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Autoportrait de l'auteur en coureur de fond

Hélène Morita (traduit par)
Date de parution : 25/08/2011

Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à prendre...

Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à prendre du poids. S’impose alors la nécessité d’une discipline et de la pratique intensive de la course à pied.
Ténacité, capacité...

Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à prendre du poids. S’impose alors la nécessité d’une discipline et de la pratique intensive de la course à pied.
Ténacité, capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d’un romancier. La course à pied lui permet de cultiver sa patience, sa persévérance. Courir devient une métaphore de son travail d’écrivain.
Courir est aussi un moyen de mieux se connaître, de découvrir sa véritable nature. On se met à l’épreuve de la douleur, on surmonte la souffrance. Corps et esprit sont intrinsèquement liés.

Murakami court. Dix kilomètres par jour, six jours par semaine, un marathon par an. Il court en écoutant du rock, pour faire le vide, sans penser à la ligne d’arrivée. Comme la vie, la course ne tire pas son sens de la fin inéluctable qui lui est fixée…

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EAN : 9782714452269
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • edwige31 08/12/2023
    C'est la deuxième fois que je lis ce "traité" et je suis toujours stupéfaite par la justesse des descriptions et des analyses de Haruki Murakami que ce soit sur la course que sur le travail d'écriture. J'ai fait beaucoup de randonnée, et je comprends tout fait cette effet de la couse qui fait que les pensées glissent sans vraiment envahir le coureur. On est dans la course, sur ses sensations, pas parasité par nos problèmes. Certains diraient que l'on vit dans le moment présent. Je suis admirative de l’abnégation et le courage du marathonien. Il n'y a pas de concurrence juste une lutte contre soi-même. Quelle magnifique philosophie! La comparaison avec le travail d'écriture, que je ne connaît pas ou peu, sonne juste et, pertinent, Le lien avec la course parait presque évident que ce soit sur la constance ou la concentration. Au passage, on connaît un peu plus la vie de cet auteur atypique et prolifique. c'est un des écrits préférés de Haruki Murakami.
  • SPORTY 05/11/2023
    Je l’ai trouvé intéressante cette analyse de la pratique de la course à pied par un écrivain à succès. Comme lui j’ai usé mes semelles sur le bitume et parcouru les villes et les campagnes dans une vie parallèle à ma vie professionnelle. Comme lui j’ai établi des passerelles entre les 2 activités et en ai tiré des bénéfices. Les sensations et les émotions qu’il décrit, je les ai connues aussi. Mais le décryptage qu’il en fait est différent du mien car en premier lieu il est un littéraire et je suis un scientifique et en second lieu il est japonais et je suis européen. Je n’ai pas eu la chance que mon métier me permette un entrainement méthodique et astringent comme le sien. Et, la culture du sacrifice à la japonaise dépasse la culture du sport et de l’effort qui la nôtre. Haruki Murakami évoque beaucoup plus les problèmes et les douleurs que les satisfactions que procure ce type de discipline sportive. Ses descriptions de ses entrainements et de ses compétitions sont très détaillées et évidemment réalistes car il les a vécues. Je me suis retrouvé dans celle du marathon de New-York que nous n’avons pas fait la même année mais dans un temps chronométrique très proche et avec des difficultés de course très similaires. Son rapport avec l'âge est aussi très proche du mien en adaptant sa pratique sportive. En ce qui concerne le style d’écriture je l’ai trouvé simple, efficace et sans fioriture ; à la japonaise. En conclusion un livre dans lequel je me suis reconnu sur le plan sportif et que j’ai lu à une allure régulière sans le coup de fatigue de la barrière des 35km mais avec quand même quelques passages un peu ennuyants car trop métaphysiques. Je l’ai trouvé intéressante cette analyse de la pratique de la course à pied par un écrivain à succès. Comme lui j’ai usé mes semelles sur le bitume et parcouru les villes et les campagnes dans une vie parallèle à ma vie professionnelle. Comme lui j’ai établi des passerelles entre les 2 activités et en ai tiré des bénéfices. Les sensations et les émotions qu’il décrit, je les ai connues aussi. Mais le décryptage qu’il en fait est différent du mien car en premier lieu il est un littéraire et je suis un scientifique et en second lieu il est japonais et je suis européen. Je n’ai pas eu la chance que mon métier me permette un entrainement méthodique et astringent comme le sien. Et, la culture du sacrifice à la japonaise dépasse la culture du sport et de l’effort qui la nôtre. Haruki Murakami évoque beaucoup plus les problèmes et les douleurs que les satisfactions que procure ce type de discipline sportive. Ses descriptions de ses entrainements et de ses compétitions sont très détaillées et évidemment réalistes car il les a vécues. Je me suis retrouvé dans celle du marathon de New-York que nous n’avons pas fait la même année mais dans un temps...
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  • Jardins_Secrets 22/09/2023
    Avec “Autoportrait de l'auteur en coureur de fond”, je découvre Murakami, un auteur culte au Japon et pas seulement, puisqu’il a été traduit dans une trentaine de langues. Je me dois d'être honnête. Cet essai autobiographique risque d'ennuyer plus d'un lecteur. Le livre s'adresse vraiment aux coureurs qui ont ce besoin personnel d'aller au-delà de soi. Pendant des années, j'ai couru à raison de cinq à six fois par semaines entre cinq et dix kilomètres, parfois beaucoup plus, en fonction de l'heure à laquelle je devais me rendre à mon travail. Ça a toujours été une véritable passion, une introspection personnelle qui me permettait d'aller toujours plus loin. Le plaisir du dépassement de soi, en participant même à quelques marathons. Murakami, l'explique très bien. Il nous parle de ses sensations ressenties hiver comme été, tout au long de l'année. À aucun moment, il ne conseille, ou incite le lecteur à courir. La course à pied est un chemin très personnel. J'ai passé des heures et des heures, seul, tantôt sous le soleil, parfois sous la pluie. C'est un choix. Un geste si simple, à la portée de tous ! Chaussures de course aux pieds, ma musique dans les oreilles et c'était parti ! Je n'avais jamais vraiment fait attention à la démarche philosophique que la course à pied impliquait… C'était naturel pour moi, et ce, depuis très jeune. Ce sport en “solitaire” me convenait très bien. Grâce à Haruki Murakami, maintenant, je sais pourquoi. Je comprends aussi qu'elles ont été les conséquences pour ma vie professionnelle et personnelle. Durant les courses à pieds, le seul adversaire que l’on doit vaincre, c’est soi. La course est pénible physiquement et parfois même moralement, mais c’est précisément la souffrance que nous cherchons à dépasser qui nous confère le sentiment d’être véritablement heureux, véritablement vivants. Puis l'auteur révèle finalement les liens qui existent entre l'écriture et le sport, particulièrement les sports solitaires. Ce que Murakami a vécu, il parvient à nous le faire partager à travers des mots simples et des anecdotes d'une grande justesse. Finalement, ce récit dépasse de très loin le cadre qu'il s'était imparti. Il y a dans ce livre une philosophie de la vie fondée sur l'effort, la volonté, la persévérance, débouchant sur l'immensité du possible humain… Un très grand Merci à Chris Loseus pour cette très belle idée de lecture, qui a encore ouvert quelques brèches supplémentaires dans mon esprit, et m'a donné envie de découvrir ce “nouvel” auteur.Avec “Autoportrait de l'auteur en coureur de fond”, je découvre Murakami, un auteur culte au Japon et pas seulement, puisqu’il a été traduit dans une trentaine de langues. Je me dois d'être honnête. Cet essai autobiographique risque d'ennuyer plus d'un lecteur. Le livre s'adresse vraiment aux coureurs qui ont ce besoin personnel d'aller au-delà de soi. Pendant des années, j'ai couru à raison de cinq à six fois par semaines entre cinq et dix kilomètres, parfois beaucoup plus, en fonction de l'heure à laquelle je devais me rendre à mon travail. Ça a toujours été une véritable passion, une introspection personnelle qui me permettait d'aller toujours plus loin. Le plaisir du dépassement de soi, en participant même à quelques marathons. Murakami, l'explique très bien. Il nous parle de ses sensations ressenties hiver comme été, tout au long de l'année. À aucun moment, il ne conseille, ou incite le lecteur à courir. La course à pied est un chemin très personnel. J'ai passé des heures et des heures, seul, tantôt sous le soleil, parfois sous la pluie. C'est un choix. Un geste si simple, à la portée de tous ! Chaussures de course aux pieds, ma musique dans les oreilles et c'était parti ! Je...
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  • killianfv 10/08/2023
    Murakami court et nous le suivons avec intérêt, passion et sans aucun effort. Complexe mais ne laisse pas perplexe, passionnant mais pas condescendant, court mais fait le tour, abrasif mais évasif, magnifique mais pas éthique. Magnifique à lire.
  • Simoneenroute 11/07/2023
    Persuadée que "l'univers Murakami" n'était pas à ma portée, qu'il me manquait encore un je ne sais quoi avant d'ouvrir un de ses livres, je les ai entassé. Et me voici ouvrir le premier, le plus petit trouvé : c'est bon l'auteur m'a mise en jambes, je suis chaud et pour le marathon et pour Kafka sur le rivage ! Effectivement, cet ouvrage je ne sais pas dire à quoi il sert, des passages comme l'épitaphe m'ont fait un peu lever les yeux et d'autres comme le miroir fait sourire, mais en vrai je m'en fiche un peu, je suis allée chercher son témoignage de coureur de fond et là : chapeau bas, belle vie d'athlète! Comme il dit qu'importe tes performances, les sensations sont communes à chaque coureur, et ça, ça nous rassemble. Alors voilà, la voix de Murakami est comme venue se mettre à ma hauteur pour me souffler : je te partage mon carnet de course, relax, tu peux bien ouvrir un de mes romans à présent!
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