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Charly 9
Date de parution : 03/03/2011
Éditeurs :
Julliard

Charly 9

Date de parution : 03/03/2011

Charles IX fut de tous nos rois de France l’un des plus calamiteux.
À 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint- Barthélemy, qui...

Charles IX fut de tous nos rois de France l’un des plus calamiteux.
À 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint- Barthélemy, qui épouvanta l’Europe entière. Abasourdi par l’énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf...

Charles IX fut de tous nos rois de France l’un des plus calamiteux.
À 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint- Barthélemy, qui épouvanta l’Europe entière. Abasourdi par l’énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses.
Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous.
Pourtant, il avait un bon fond.

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EAN : 9782260019305
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782260019305
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

“ Un beau et court roman, tendu comme un arc, déjà vendu à plus de 130 000 exemplaires. D’une plume vive et sanglante, Teulé brosse le portrait sans concession du plus calamiteux des rois de France. ”
Blaise de Chabalier, Le Figaro

“ Les programmes scolaires feraient bien de s’inspirer de la méthode Teulé pour raconter les péripéties des figures historiques qui ont fait la France. Mêlant habilement les anecdotes de l’époque ? on y apprend la naissance du poisson d’avril ? et la gouaille ravageuse de l’auteur, Charly 9 fait rire autant qu’il effraie. ”
Direct Matin Plus

“ Comme d’habitude, quel maniement de la langue pour raconter la descente aux enfers d’un gamin qui a ruiné la France ! ”
Pierre Vavasseur, Le Parisien

“ S’appuyant sur une solide documentation, Teulé excelle à réinventer les événements, sur un ton qui n’appartient qu’à lui, montrant une aptitude à rendre vivante et familière une époque aussi lointaine soit-elle. ”
Claude Combet, Livres Hebdo

“ Entre Histoire et délires, Teulé se surpasse. ”
VSD

“ Il fallait un esprit très noir pour être fidèle à l’esprit vacillant de Charly. Teulé y parvient de sa belle écriture. ”
Pèlerin Magazine

“ Au fil des livres, la force de Jean Teulé apparaît dans cette écriture vive, qui ne laisse transparaître ni le travail de documentaion préalable ni le labeur de l’écrivain. Jean Teulé à le souci de ne pas ennuyer le lecteur. Celui-ci lui en sait gré. ”
Claire Julliard, Le Nouvel Observateur

« Les apparences loufoques de Charly 9 n’en font pas moins un roman historique, façon ovni. On y apprend beaucoup de choses et d’anecdotes utiles dans les dîners en ville. Mais on est surtout emballé par la forme du récit, qui se lit d’une traite, sourire aux lèvres. »
Béatrice Vallaeys, Libération



« La force de Teulé, c’est de prendre les événements et de les malaxer avec ses mots et son imagination pour en faire une « histoire » complètement nouvelle…. mais fidèle au détail près : c’est un véritable exploit… Avec Charly 9, Jean Teulé continue à revisiter l'Histoire de France. Un feu d'artifice. Par les couilles du Christ!, ce Jean Teulé a bien du talent ! »
André Rollin, Le Canard Enchaîné

« La chronique savoureuse d’un roi controversé, que l’écrivain nous rend plus familier. Les lecteurs qui ont ri en lisant Le Montespan et frémi en dévorant Mangez-le si vous voulez seront ici comblés. »
Joseph Macé-Scaron, Marianne



« Le roman historique réussit décidément bien à celui qui avait déjà atteint des sommets en publiant Le Montespan. Dans Charly 9, écrit d’une plume trempée dans le sang, Teulé fait frémir le lecteur. »
Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire


« Avec des accents de bédéiste à la Hara-Kiri, Teulé malaxe l'Histoire, joue avec la langue, amuse la galerie. Un délice... royal ! »
Marianne Payot, L'Express


« Il y a un style Jean Teulé. Quand il s’empare d’un sujet, il le passe à la moulinette de ses délires, qui sont amples, au hachoir de son style iconoclaste. Le lecteur en reste pantois. »
Thierry Gandillot, Les Échos



« C’est grinçant et hilarant, l’écriture est savoureuse et le fond iconoclaste, car l’auteur s’y entend à désacraliser l’Histoire. Bref on est plutôt du côté des Monty Python, revus et dialogués par Michel Audiard ! »
Gérard Pussey, Elle


« Comme toujours, la force de Jean Teulé est de nous faire (re)découvrir des anecdotes étonnantes et pourtant véridiques liées à ses personnages. Ce Charly 9 est un nouveau bijou d’histoire et d’humour noir, ciselé pour notre plus grand plaisir par un orfèvre en la matière. »
Marie Michaud, Page



« Avec ce nouveau livre, Jean Teulé nous apporte une bonne révision de nos connaissances historiques en même temps qu'un succulent divertissement littéraire. A lire sans modération. »
Sud Ouest


« Comme dans Le Montespan, l’auteur mêle faits historiques et gouaille réjouissante pour faire revivre ce pantin cruel et pathétique. »
Télé 2 semaines



« Depuis Le Montespan, il prête sa plume aux grands méconnus de l’histoire, tel ce pauvre Charles IX…Ventre saint loup, quel vie et quel bouquin ! »Philippe Lecardonnel, Télé 7 jours


« Un roman enthousiasmant qui mêle vérité et fiction, drame et humour. L’écrivain n’a décidément pas son pareil pour nous raconter l’histoire oubliée, tous ces épisodes que les manuels ne racontent pas. Et c’est jubilatoire ! »
Questions de femmes

« Le langage moderne que Teulé intègre malicieusement au contexte du XIVème siècle crée un décalage particulièrement comique. Un humour féroce. »
L’Indépendant


« Jean Teulé, drôle et brutal, traduit les tumultes du temps avec une vigueur saisissante. Son humour débridé tranche dans le vif de la Saint-Barthélémy. »
Le Courrier de l’Ouest, Le Maine libre



« Teulé parvient à soutenir, dans un style puissant et imagé, d’un redoutable pouvoir de suggestion, le grand écart entre le vocabulaire de l’époque et celui d’aujourd’hui… Maudit Charly 9 ! Béni soit Jean 4 de s’être rallié au panache rouge de l’homme qui ne voulait pas être roi ! »
Michel Vagner, L’Est républicain



« Le plat est évidemment goûteux, enlevé, piquant au palais. Jean Teulé possède décidément seul ce talent mirifique de transformer l’horreur en friandise pour l’esprit. Car tout est rigoureusement vrai dans cette évocation joyeuse et sanglante. »
Michel Genson, Le Républicain lorrain


« Baroque et jubilatoire, le treizième roman de Jean Teulé se pare d’un titre, Charly 9, délibérément irrévérencieux. »
Le Populaire du centre


« S’il prend des libertés avec l’Histoire, Jean Teulé n’en n’éclaire pas moins une séquence tragique de l’histoire de France, dans une langue pleine de vie, d’une belle énergie. »
Serge Hartmann, Dernières Nouvelles d’Alsace

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BazaR 19/03/2024
    La nouvelle couverture poche de Charly 9 est rouge. Comme si le turbulent flot de sang avait débordé des pages du roman. Le sang est omniprésent, peu contenu dans les veines et les artères. On l’aide à se libérer, à découvrir de nouveaux horizons, avec des lames ou des balles. Cela commence par la rupture du barrage de la Saint-Barthélemy. Ce brave Charly est mis à la pression par son Conseil, son effrayante mère Catherine et son ambitieux frère Henri. Acculé, il étouffe ses scrupules et ouvre les vannes du lac de sang huguenot. Et quelque chose casse en lui. Il pète plombs, câble, Wifi et 5G. Il ne veut plus rien avoir affaire avec les décisions politiques. De toute façon, quoiqu’il « décide » (sa mère lui tient le crayon), le sang coulera et on le haïra. Et il participe au flot de sang. A la chasse par exemple. Il chasse les lapins et les cerfs dans le Louvre même. Il casse le cou des alouettes pour en faire des pâtés. Il estrapade les espionnes de sa mère. Et ce sang libéré invite le sien propre à faire la foire en dehors de son corps. Il blêmit. Il vieillit plus vite que son âge. Tout cela, bien sûr, est à prendre au second ou au troisième degré. Jean Teulé propose de rire de ces massacres religieux. Je le surprends à imiter Quentin Tarentino. Et j’ai ri. Faut bien, car on entend clairement l’effroyable réalité corner derrière le sarcasme, à coups de marteau-piqueur. Est-ce pour autant que l’auteur a déformé la réalité historique ? Là je suis un peu perdu. A nouveau Henri III est nommé grand penseur de la Saint-Barthélemy, avec l’aide de sa mère qui adhère bien à sa légende noire, loin de la biographie de Jean-François Solnon. Mais, dans un sens, Charles IX est dédouané, simple instrument fragile installé par hasard sur le trône de France et dont la famille espère qu’il n’y restera pas trop longtemps, quitte à aider le sort en piquant d’aiguilles une poupée à sa ressemblance. Rire du carnage. Pas facile. Jean Teulé sait y faire. La nouvelle couverture poche de Charly 9 est rouge. Comme si le turbulent flot de sang avait débordé des pages du roman. Le sang est omniprésent, peu contenu dans les veines et les artères. On l’aide à se libérer, à découvrir de nouveaux horizons, avec des lames ou des balles. Cela commence par la rupture du barrage de la Saint-Barthélemy. Ce brave Charly est mis à la pression par son Conseil, son effrayante mère Catherine et son ambitieux frère Henri. Acculé, il étouffe ses scrupules et ouvre les vannes du lac de sang huguenot. Et quelque chose casse en lui. Il pète plombs, câble, Wifi et 5G. Il ne veut plus rien avoir affaire avec les décisions politiques. De toute façon, quoiqu’il « décide » (sa mère lui tient le crayon), le sang coulera et on le haïra. Et il participe au flot de sang. A la chasse par exemple. Il chasse les lapins et les cerfs dans le Louvre même. Il casse le cou des alouettes pour en faire des pâtés. Il estrapade les espionnes de sa mère. Et ce sang libéré invite le sien propre à faire la foire en dehors de son corps. Il blêmit. Il vieillit plus vite que son âge. Tout...
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  • Helarth 03/12/2023
    "Charly 9" de Jean Teulé c'est l'histoire de France dans sa réalité la plus crue. Comment ne pas s'émouvoir de la vie de ce jeune roi de 20 ans, manipulé par sa mère, ouvertement dénigré par ses proches... L'ouverture du roman se fait sur le moment du basculement de la vie de Charly 9. Catherine de Medici œuvre avec ses sbires et surtout ses "chers Yeux" pour la massacre de la Saint-Barthélemy. En faisant porter toute la responsabilité sur les épaules du jeune roi de 20 ans, déjà bien attaqué par les tares de l'hérédité... Il n'en faut pas plus ! Charly cède, et signe sa descente aux Enfers. L'histoire et l'histoire se rejoignent mais Jean Teulé est maître es écriture moderne et crue! Nous voilà plongés dans l'Histoire revisitée avec des mots simples, résolument argotiques mais qui finalement font mouches. On aime ou on n'aime pas. Moi, j'adhère et je recommande.
  • Zephirine 22/11/2023
    J’aime la plume et la verve de Jean Teulé, hélas trop tôt disparu. Heureusement qu’il y a toujours ses nombreux romans à découvrir ou à relire. Je me suis donc plongée tête la première dans la nuit de la Saint-Barthélemy. Ce drame ouvre ce roman étonnant qui nous narre avec humour le règne sanglant du jeune Charles IX en proie à ses délires. Pas facile de faire de l’humour sur une telle tragédie. Après la nuit de la Saint Barthélémy, le sang coule à flot et la Seine n’en finit pas de charrier des cadavres. Tout cela fait froid dans le dos. Le trop jeune roi est sous l’influence néfaste de sa mère Catherine de Médicis qui lui préfère son cadet qu’elle surnomme « mes chers yeux ». Tout le monde s’épie, complote dans une cour où cynisme et mépris font bon ménage. Le roi que l’auteur appelle familièrement Charly 9, ne sait pas prendre de décisions, ce qui est plutôt gênant pour un monarque. Il préfère aux affaires du royaume la chasse à courre et, lorsqu’on insiste pour avoir son avis, il préfère faire l’autruche. Lorsqu’il fait trop froid pour aller chasser du côté de Compiègne, le jeune roi chasse un cerf dans le Louvre, ce qui donne une scène truculente. « Le cerf brame et détale vers le grand escalier servant de passage pour accéder aux offices de cuisine qu’il traverse faisant voler casseroles, poêles, commis et marmitons. Quand ces derniers commencent à se relever, c’est le giboyeur à cheval qui débouche et ils retombent sur le cul » Catherine de Médicis mettra fin à la folie de son fils en faisant abattre le cerf par les archets. On a dit beaucoup sur le règne entaché de sang de ce jeune monarque mais a-t-il vraiment gouverné ? C’est ce que Jean Teulé tente de démontrer en capant une reine mère autoritaire et retorse, et des conseillers à sa botte. Que pouvait faire un jeune homme immature au milieu de ces loups ? Avec un règne entaché de tant de meurtres, sa raison commence à se perdre. Les fantômes de tous ces protestants occis viennent le torturer. Avec une langue haute en couleur, Jean Teulé met en scène les grands de ce monde comme Ronsard ergotant sur ses vers avec sa majesté tandis qu’en coulisse, officie Marie Touchet la « puterelle » et maitresse officieuse du roi. Elle a le bon sens populaire et, auprès d’elle, le jeune roi oublie un temps qui il est. Jean Teulé nous offre une page d’histoire rythmée de dialogues truculents. J’aime la plume et la verve de Jean Teulé, hélas trop tôt disparu. Heureusement qu’il y a toujours ses nombreux romans à découvrir ou à relire. Je me suis donc plongée tête la première dans la nuit de la Saint-Barthélemy. Ce drame ouvre ce roman étonnant qui nous narre avec humour le règne sanglant du jeune Charles IX en proie à ses délires. Pas facile de faire de l’humour sur une telle tragédie. Après la nuit de la Saint Barthélémy, le sang coule à flot et la Seine n’en finit pas de charrier des cadavres. Tout cela fait froid dans le dos. Le trop jeune roi est sous l’influence néfaste de sa mère Catherine de Médicis qui lui préfère son cadet qu’elle surnomme « mes chers yeux ». Tout le monde s’épie, complote dans une cour où cynisme et mépris font bon ménage. Le roi que l’auteur appelle familièrement Charly 9, ne sait pas prendre de décisions, ce qui est plutôt gênant pour un monarque. Il préfère aux affaires du royaume la chasse à courre et, lorsqu’on insiste pour avoir son avis, il préfère faire l’autruche. Lorsqu’il fait trop froid pour aller chasser du côté de Compiègne, le jeune...
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  • LeslecturesdeB 20/08/2023
    #x1f4daCharly 9, Jean Teulé#x1f4da Roman historique qui relate de façon théâtrale le court règne de Charles IX, fils de Catherine de Médicis et de Henri II. On ne peut pas dire que ce roi eu beaucoup de chance, héritier de la couronne, suite à la mort prématurée de son frère. Il n’est alors âgé que de 10 ans. Couronné à sa majorité en 1561, il hérite d’un royaume déchiré entre deux confessions : catholiques et protestants. Le roman débute lors de la réunion du conseil royal où tous tentent de convaincre Charles IX de donner l’ordre d’assassiner tous les protestants présents à Paris pour le mariage de sa sœur. Tout est déjà organisé minutieusement par sa mère, l’ancienne régente et son frère, le duc d’Anjou, futur Henri III. Suite à cette décision et au massacre qui en découle, ce jeune roi perd pied. Commence alors sa décadence proche de la déchéance. Avec des scènes de chasse en plein cœur du Louvres, des hallucinations monstrueuses, une instabilité constante, une fuite des responsabilités, une incrédulité grandiose et une maladie foudroyante. Jean Teulé décrit les faits avec une écriture et des dialogues proche d’une pièce de théâtre. Tout est grandiloquent. Charles IX y apparaît comme un roi puérile, complètement désacralisé mais aussi tellement mal conseillé… L’auteur ne gêne pas non plus pour railler la religion et ses connotations. Ce court roman a un rythme formidable, on ne s’ennuie pas au contraire ! #x1f4daCharly 9, Jean Teulé#x1f4da Roman historique qui relate de façon théâtrale le court règne de Charles IX, fils de Catherine de Médicis et de Henri II. On ne peut pas dire que ce roi eu beaucoup de chance, héritier de la couronne, suite à la mort prématurée de son frère. Il n’est alors âgé que de 10 ans. Couronné à sa majorité en 1561, il hérite d’un royaume déchiré entre deux confessions : catholiques et protestants. Le roman débute lors de la réunion du conseil royal où tous tentent de convaincre Charles IX de donner l’ordre d’assassiner tous les protestants présents à Paris pour le mariage de sa sœur. Tout est déjà organisé minutieusement par sa mère, l’ancienne régente et son frère, le duc d’Anjou, futur Henri III. Suite à cette décision et au massacre qui en découle, ce jeune roi perd pied. Commence alors sa décadence proche de la déchéance. Avec des scènes de chasse en plein cœur du Louvres, des hallucinations monstrueuses, une instabilité constante, une fuite des responsabilités, une incrédulité grandiose et une maladie foudroyante. Jean Teulé décrit les faits avec une écriture et des dialogues proche d’une pièce de théâtre. Tout est grandiloquent. Charles IX y apparaît...
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  • Mamyfran 18/08/2023
    Qui étais-tu, « Charly 9 » ? Ce roi immature, sous la coupe de la reine-mère Catherine de Médicis, qui te poussa à commanditer cet horrible massacre de la Saint Barthélémy ? Ce roi détesté par un peuple déchiré et appauvri, moqué par une famille calculatrice et insensible, discrédité par des courtisans profiteurs et opportunistes? Ce roi amoureux de deux femmes : l’officielle, c’est-à-dire l’Autrichienne, belle et obéissante ; et l’autre, Marie Touchet (anagramme de « Je charme tout »), voluptueuse et libérée ? Enfin, as-tu été ce triste sire, à l’esprit complètement dérangé, au point de pourchasser les lièvres ou le cerf dans les galeries du Louvre ? Dur, dur… d’assumer la charge de souverain si jeune, entouré de comploteurs (euses), manipulateurs (trices), conspirateurs (trices)… et d’endosser de si lourdes responsabilités. L’approche de Jean Teulé pour nous apprendre le règne de Charles IX est particulièrement attrayante et innovatrice (pour un livre historique). Le vocabulaire, les expressions et le ton sont outranciers, irrévérencieux, impudiques. Des anecdotes rigolotes pimentent encore ce récit dont, entre autres, l’origine du muguet du 1er mai : Charles IX aurait décidé d’en offrir à son peuple qui, mourant de faim, le mange et s’empoisonne. Des personnages secondaires tels que Ronsard présenté comme un obsédé sexuel et Ambroise Paré comme un rescapé du massacre, apportent également une touche originale. Cela aboutit à un roman drôle, sarcastique, cynique pour décrire au final une période de l’Histoire qui fut féroce et impitoyable, voire effroyable, et surtout un personnage qui n’aura pas su gérer les conflits entre protestants et catholiques, et qui mourra à 24 ans seulement d’une pleurésie.Qui étais-tu, « Charly 9 » ? Ce roi immature, sous la coupe de la reine-mère Catherine de Médicis, qui te poussa à commanditer cet horrible massacre de la Saint Barthélémy ? Ce roi détesté par un peuple déchiré et appauvri, moqué par une famille calculatrice et insensible, discrédité par des courtisans profiteurs et opportunistes? Ce roi amoureux de deux femmes : l’officielle, c’est-à-dire l’Autrichienne, belle et obéissante ; et l’autre, Marie Touchet (anagramme de « Je charme tout »), voluptueuse et libérée ? Enfin, as-tu été ce triste sire, à l’esprit complètement dérangé, au point de pourchasser les lièvres ou le cerf dans les galeries du Louvre ? Dur, dur… d’assumer la charge de souverain si jeune, entouré de comploteurs (euses), manipulateurs (trices), conspirateurs (trices)… et d’endosser de si lourdes responsabilités. L’approche de Jean Teulé pour nous apprendre le règne de Charles IX est particulièrement attrayante et innovatrice (pour un livre historique). Le vocabulaire, les expressions et le ton sont outranciers, irrévérencieux, impudiques. Des anecdotes rigolotes pimentent encore ce récit dont, entre autres, l’origine du muguet du 1er mai : Charles IX aurait décidé d’en offrir à son peuple qui, mourant de faim, le mange et s’empoisonne. Des personnages secondaires tels que Ronsard présenté comme un obsédé...
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