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Ecoute le chant du vent suivi de Flipper, 1973
Hélène Morita (traduit par)
Date de parution : 14/01/2016
Éditeurs :
Belfond
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Ecoute le chant du vent suivi de Flipper, 1973

Hélène Morita (traduit par)
Date de parution : 14/01/2016
Evénement ! Après trente-sept ans, Haruki Murakami autorise enfin la publication de ses deux premiers romans, Écoute le chant du vent, prix Gunzo 1979, et Flipper, 1973, tous deux totalement inédits. 
J’écrivais toujours sur la table de la cuisine, tard dans la nuit, jusqu’au petit matin. C’est la raison pour laquelle je nomme ces deux romans « écrits sur la table de... J’écrivais toujours sur la table de la cuisine, tard dans la nuit, jusqu’au petit matin. C’est la raison pour laquelle je nomme ces deux romans « écrits sur la table de la cuisine ». Avec beaucoup d’amour et une certaine gêne…
Pour rien au monde je ne voudrais les changer. Un peu comme...
J’écrivais toujours sur la table de la cuisine, tard dans la nuit, jusqu’au petit matin. C’est la raison pour laquelle je nomme ces deux romans « écrits sur la table de la cuisine ». Avec beaucoup d’amour et une certaine gêne…
Pour rien au monde je ne voudrais les changer. Un peu comme de très vieux amis. Peut-être que je ne les rencontrerai plus, que je ne leur parlerai plus, mais il est certain que jamais je ne les oublierai. Ils sont précieux pour moi, irremplaçables. Ils m’encouragent, me réchauffent le cœur.


Après trente-sept ans, Haruki Murakami autorise enfin la publication de ses deux premiers romans, Écoute le chant du vent, lauréat du prestigieux prix Gunzo 1979, suivi de Flipper, 1973, tous deux jusqu’ici inédits en France. Enfin traduits et réunis en un seul volume, précédés d’une préface de Murakami qui en explique la genèse, ils composent les deux premiers tomes de la « trilogie du Rat », que clôt La Course au mouton sauvage
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EAN : 9782714473257
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
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DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Kamille_Atreides 07/04/2024
    Une drôle d'expérience. on me l'a présenté comme un livre étrange, qui sort de l'ordinaire. Et c'est tout à fait ce que c'est. Ecoute le chant du vent fais réfléchir sur la vie humaine, sur l'aspect ephémère de l'existence. C'est une drôle d'expérience et il est facile je pense de passer à coté. Cependant si ça vous plais, ça ne sera pas une lecture désagréable. C'est peut être la la principale qualité du livre. Il se lit facilement, comme on regarde un film, on voit les personnages avancer devant nos yeux; et c'est agréable à suivre. Il faut cependant passer outre quelques moments quelques peu surprenants. Ecoute le chant du vent est une expérience qui n'est pas pour tout le monde. Cependant si vous vous laissez embarquer, vous passerez un moment au moins un peu agréable. C'est un B
  • Gantch1 22/01/2024
    On peut croire en apparence qu'il n'y a rien, mais il y a déjà tout. Complètement fou de se dire que l'écriture part simplemenr d'une envie, que Murakami n'a pas étudié avant d'écrire,qu'il ne s'est pas posé mille et une questions sur les mots,sur comment les mettre en forme pour que cela donne une histoire. Ces deux récits transpirent la liberté et la joie d'écrire. Pour ceux qui connaissent déjà la plume de Murakami c'est jubilatoire car on a l'impression d'assister à la naissance du monstre sacré. Ses mots font voyager, les images de créent instantanément. Même si parfois ça part un peu dans tous les sens ces deux lectures sont FABULEUSES.
  • tlequertier94 21/04/2023
    Je ne lis les premiers livres de Haruki Murakami qu'après avoir lu tous les suivants. Eh bien, je dirais qu'il y avait déjà tout de Murakami dans "Ecoute le chant du vent" et "Flipper, 1973" : mélancolie, onirisme et façon si habile d'amener un sujet. Je ne me souviens plus exactement de la page du livre ni de son contenu exact : il commence en haut de la page par une description de ce qu'il voit par sa fenêtre, puis fait des considérations sur le café qu'il boit et puis comme on ne s'y attend pas , il tourne la tête et dit que deux filles nues sont dans son lit. N'importe quel autre auteur aurait commencer par là, lui non. J'ai éclaté de rire quand j'ai lu cette page pour cette façon dont il balançait le sujet principal. Car après on se demande qu'elles sont-elles ces filles?, que font-elles là? ... avec Haruki Murakami on ne le saura peut-être pas même en si on va au bout du livre !
  • berni_29 25/11/2022
    En ce temps-là, il écrivait toujours sur la table de la cuisine, tard dans la nuit, jusqu'au petit matin. Il s'appelait déjà Haruki Murakami. C'est toujours émouvant d'assister sous nos yeux à la naissance d'un écrivain qu'on aimera plus tard, furieusement... Ecoute le chant du vent (suivi de) Flipper, 1973 sont ses deux premiers romans. Figurant dans un seul volume où l'auteur en explique la genèse, cela les rend à jamais indissociables, ne serait-ce que dans mon coeur. Je suis entré de plein pied dans l'univers fantasque, un peu mystique, décalé, pour ne pas dire déjanté, de l'écrivain. Il y a comme une ambiance douce-amère qui se dégage de ces pages en partance... Tout est un peu là déjà sans l'être encore vraiment... Le narrateur, un jeune homme,- c'est Haruki Murakami à n'en pas douter, amateur de bières, de filles, de jazz et de mélancolie... Dans le premier roman, l'été est là avec son insouciance, la chaleur des jours qui semblent s'étirer indéfiniment. Une main féminine apparaît innocemment , il lui manque un doigt à la main gauche. C'est peut-être un détail pour vous... Mais cette jeune fille vient se frayer un chemin dans les pas et les gestes du narrateur le temps de cet été où il ne se passe presque jamais rien. Presque. Tout est là chez Murakami et commence presque ici pour notre joie... Ce premier roman dit avec humilité la naissance de l'écriture, de l'inspiration, des premiers mots qu'on jette sur une page vierge. C'est une écriture inspirée du quotidien, un quotidien banal, mais pourquoi ne pas lui donner du sel ? J'ai vu émerger les thèmes, les univers, les chemins de Murakami... Déjà. Derrière la désinvolture d'un été insouciant, la musique des Beach Boys, des bières qui coulent à flot, deux amis ici veulent devenir écrivains, rien que pour cela, même si l'un d'eux s'appelle le Rat, même s'ils fréquentent tous deux le J' Bar, on a seulement envie de les écouter. J'ai retrouvé le Rat, cet ami rencontré lors d'un précédent récit, La course au mouton sauvage. Chez Murakami, le passé et le présent sont tels qu'ils sont, presque dérisoires. Avec le futur, il existe un « peut-être ». Dans le second roman, nous découvrons le narrateur pris dans sa lecture de la critique de la raison pure, de Kant, tandis que son existence est bousculée par l'arrivée dans son appartement de deux jolies soeurs jumelles qui passent leurs journées au lit à faire des mots croisés et leurs nuits à se blottir tout contre lui. Il semble qu'au début, sa lecture philosophique n'en fut pas troublée. Ne connaissant pas la portée de la critique de la raison pure, je me suis alors demandé si, moi-même, plus jeune bien sûr, me retrouvant dans une telle situation, deux jolies soeurs jumelles déboulant dans mon lit, aurais-je pour autant lâché ma lecture de cette oeuvre philosophique essentielle ? Il y a de la tendresse dans ces deux récits, il y a de la douleur aussi qui ne dit jamais son nom. L'ennui est un magnifique paysage, dans l'attachement aux choses simples. La mort guette en embuscade. L'art de Murakami, ce sont ces fausses digressions, le quotidien le plus banal, le plus ordinaire, traversé brusquement par la transgression d'un élément, d'un geste, d'une rencontre... Quant aux jumelles... Les voir traverser ainsi sa vie, nos vies forcément de lecteur, ma vie donc... Les voir ainsi dans la lumière de l'automne... Quel bonheur ! Et puis, il n'y a que Murakami pour dire la passion pour les flippers, pour l'un d'entre eux en particulier, une passion charnelle, presque érotique, dire cette rencontre avec la machine, la bête, dire ce désir de manière touchante et échevelée... Ces deux récits se parlent forcément, comme deux échos, évoquant l'amitié, la fraternité, jetant une tendresse infinie autour des personnages comme un halo de lumière. Certes, ils n'ont peut-être pas encore la force tellurique de l'oeuvre qui viendra plus tard, mais ô quelles sont belles déjà les fondations. Un puits que l'on creuse dans son esprit pour y déverser ces petits riens qui traînent dans nos pas désabusés, et là-haut tout là haut, il y a ces oiseaux par-dessus tout, dans les interstices du ciel... Écrire pourquoi ? Écrire pour ne pas oublier. Jamais. Ces deux récits ont la beauté d'un jour paisible de novembre où une lumière diaphane brille sur toute chose. Je dis ici un grand merci à ma camarade bretonne qui m'a permis de découvrir ce magnifique livre. #9835; I, I love the colorful clothes she wears And the way the sunlight plays upon her hair #9836; #9835; I hear the sound of a gentle word On the wind that lifts her perfume through the air #9833; #9833; #9833; En ce temps-là, il écrivait toujours sur la table de la cuisine, tard dans la nuit, jusqu'au petit matin. Il s'appelait déjà Haruki Murakami. C'est toujours émouvant d'assister sous nos yeux à la naissance d'un écrivain qu'on aimera plus tard, furieusement... Ecoute le chant du vent (suivi de) Flipper, 1973 sont ses deux premiers romans. Figurant dans un seul volume où l'auteur en explique la genèse, cela les rend à jamais indissociables, ne serait-ce que dans mon coeur. Je suis entré de plein pied dans l'univers fantasque, un peu mystique, décalé, pour ne pas dire déjanté, de l'écrivain. Il y a comme une ambiance douce-amère qui se dégage de ces pages en partance... Tout est un peu là déjà sans l'être encore vraiment... Le narrateur, un jeune homme,- c'est Haruki Murakami à n'en pas douter, amateur de bières, de filles, de jazz et de mélancolie... Dans le premier roman, l'été est là avec son insouciance, la chaleur des jours qui semblent s'étirer indéfiniment. Une main féminine apparaît innocemment , il lui manque un doigt à la main gauche. C'est peut-être un détail pour vous... Mais cette jeune fille vient se frayer un chemin dans les pas et les gestes du narrateur le...
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  • AkaruNensho 05/02/2022
    "Ecoute le chant du vent, suivi de, Flipper, 1973" sont les deux premiers romans courts de Murakami, ce ne fut qu'il y a quelques années que l'auteur autorisa leur publication. Me sentant d'humeur Murakamienne et ayant enfin fait l'acquisition de "La course au mouton sauvage", 3ème ouvrage dans la trilogie du Rat, j'étais prête à découvrir ses premiers romans. Après sa préface, décrivant ces deux romans comme "romans écrits dans sa cuisine", je m'attendais à quelques maladresses de style ou autre coquilles caractérisant les premiers romans de tant d'autres. Mais non, le style propre à l'auteur paraît déjà bien maitrisé. Ses personnages si humains, pleins de mélancolie et de nostalgie qui semblent se perdre dans leur vie sont à l'image de l'écriture de Murakami mixant les sujets et les souvenirs, plusieurs intrigues simples coupées et entremêlées et qui incitent le lecteur à se perdre dans sa propre introspection. Les déboires des personnages, qu'ils soient amoureux ou existentiels font terriblement échos aux sentiments de la vie quotidienne; leur solitude et lassitude ayant accompagné la mienne durant de longues journées/soirées d'hiver. Cette capacité propre à Murakami de traiter de toutes sortes de sujets, tel que le flipper d'une manière sérieuse et vivante nous poussent comme toujours dans des angles d'introspection incongrus. Cependant, ces romans ont pour moi manqués d'un fil conducteur principal, une intrigue à laquelle s'accrocher. On peut également dénoter le manque de "fantastique et onirique" présent plus profondément dans les autres oeuvres de l'auteur, ce qui, pour ma part, a posé les limites de mon immersion. Cependant si l'on aime l'auteur on se ravira de cette expérience, découvrir ses débuts et son style déjà bien caractérisé en font des premiers romans réussis. La capacité de Murakami à entrer en écho avec le ressenti du lecteur reste impressionnante en dépit du manque de structure scénaristique qui les empêcheront de se faire une place durable dans ma mémoire."Ecoute le chant du vent, suivi de, Flipper, 1973" sont les deux premiers romans courts de Murakami, ce ne fut qu'il y a quelques années que l'auteur autorisa leur publication. Me sentant d'humeur Murakamienne et ayant enfin fait l'acquisition de "La course au mouton sauvage", 3ème ouvrage dans la trilogie du Rat, j'étais prête à découvrir ses premiers romans. Après sa préface, décrivant ces deux romans comme "romans écrits dans sa cuisine", je m'attendais à quelques maladresses de style ou autre coquilles caractérisant les premiers romans de tant d'autres. Mais non, le style propre à l'auteur paraît déjà bien maitrisé. Ses personnages si humains, pleins de mélancolie et de nostalgie qui semblent se perdre dans leur vie sont à l'image de l'écriture de Murakami mixant les sujets et les souvenirs, plusieurs intrigues simples coupées et entremêlées et qui incitent le lecteur à se perdre dans sa propre introspection. Les déboires des personnages, qu'ils soient amoureux ou existentiels font terriblement échos aux sentiments de la vie quotidienne; leur solitude et lassitude ayant accompagné la mienne durant de longues journées/soirées d'hiver. Cette capacité propre à Murakami de traiter de toutes sortes de sujets, tel que le flipper d'une manière sérieuse et vivante nous poussent comme...
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    10/18

    Haruki Murakami : un narrateur et des moutons

    Retour sur les premiers pas littéraires de l’auteur japonais Haruki Murakami, avec la réédition chez 10/18 de deux romans signés dans les années 1980 : La course au mouton sauvage et Danse, danse, danse. Le laboratoire dynamique d’une écriture unique, entre réalisme et fantaisie, critique frontale et ironie douce.

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