Lisez! icon: Search engine
Le Passage de la nuit
Hélène Morita (traduit par), Theodore Morita (traduit par)
Date de parution : 25/08/2011
Éditeurs :
Belfond
En savoir plus

Le Passage de la nuit

Hélène Morita (traduit par), Theodore Morita (traduit par)
Date de parution : 25/08/2011

Pour une nuit, Haruki Murakami nous entraîne dans un Tokyo sombre, onirique, hypnotique. Un éblouissant roman d’atmosphère à la poésie singulière, aux frontières de la réalité et du fantasme, où...

Pour une nuit, Haruki Murakami nous entraîne dans un Tokyo sombre, onirique, hypnotique. Un éblouissant roman d’atmosphère à la poésie singulière, aux frontières de la réalité et du fantasme, où chaque détail, rétrospectivement, fait sens.

Dans un bar, Mari est plongée dans un livre. Elle boit du thé, fume cigarette sur...

Pour une nuit, Haruki Murakami nous entraîne dans un Tokyo sombre, onirique, hypnotique. Un éblouissant roman d’atmosphère à la poésie singulière, aux frontières de la réalité et du fantasme, où chaque détail, rétrospectivement, fait sens.

Dans un bar, Mari est plongée dans un livre. Elle boit du thé, fume cigarette sur cigarette. Un musicien surgit, qui la reconnaît.
Au même moment, dans une chambre, Eri, la sœur de Mari, dort à poings fermés. Elle ne sait pas que quelqu’un l’observe.

Autour des deux sœurs vont défiler des personnages insolites : une prostituée blessée, une gérante d’hôtel vengeresse, un informaticien désabusé, une femme de chambre en fuite. Des événements bizarres vont survenir : une télévision qui se met brusquement en marche, un miroir qui garde les reflets.

À Tokyo, le temps d’une nuit, va se nouer un drame étrange…

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782714452214
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
Belfond
En savoir plus
EAN : 9782714452214
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Steph_K 12/02/2023
    Tokyo, une nuit. Une jeune fille dort, une autre lit dans un fast-food, une prostituée se fait agresser… images banales mais qui glissent légèrement vers le fantastique. Une écriture cinématographique, très visuelle, qui n’est pas sans rappeler les tableaux de Edward Hopper (d’ailleurs nommément cité), et qui donne au lecteur le rôle de voyeur. Un roman envoûtant et fascinant, à lire de préférence de nuit en écoutant du jazz, ou du Bach.
  • Zappa78 09/11/2022
    Une lecture qui déconcerte. Je découvre cet auteur japonais majeur. Il semble qu'Haruki Murakami ne cherche rien d'autre avec cet ouvrage que de nous perdre dans une errance nocturne qui nous fait suivre les parcours insomniaques de quelques fracassés de la vie que le sommeil angoisse.. Entre propos réalistes et visions oniriques, typiques de la construction inhérente au rêve, on s'égare dans les méandres d'une ville tantôt survolée à distance, tantôt ouverte à l'intime. L'erreur serait sans doute, comme pour les songes, d'y chercher un sens ou une fin en forme de deus ex machina. Non. Juste une invitation à se laisser bercer.
  • SebastienFritsch 05/07/2022
    Unité de temps, unité de lieu, unité d'action. Le temps est celui d'une nuit, entre le dernier train du soir et le premier du matin. Le lieu est le quartier autour de la gare, où se retrouvent les habitués et les travailleurs des environs, bloqués par l'arrêt du trafic ferroviaire. Certains l'ont choisi, pour faire la tournée des bars, répéter dans une cave ou s'isoler d'une famille étouffante, comme c'est le cas de Mari, étudiante brillante mais complexée. D'autres sont retenus par leur travail : un informaticien face à une deadline, une gérante de love hotel et ses 2 femmes de ménage, des barmen, des prostituées, des truands... Ça en fait des personnages et des bâtiments. L'unité de lieu et d'action subsistent pourtant. Les protagonistes, se retrouvent comme piégés, enchaînés les uns aux autres. Les maillons de leurs chaînes sont des hasards (coïncidences, coups du destin, chances, accidents, quiproquos...), d'autres sont des choix... ou y ressemblent (changer de rue ou de bar, répondre oui à une question, non à la suivante, etc.) Ces liens se démultiplient et se resserrent, jusqu'à ne faire plus qu'une seule action en un seul lieu. Reste-t-il en effet une trace d'indépendance chez tous ces gens ? Gardent-ils... Unité de temps, unité de lieu, unité d'action. Le temps est celui d'une nuit, entre le dernier train du soir et le premier du matin. Le lieu est le quartier autour de la gare, où se retrouvent les habitués et les travailleurs des environs, bloqués par l'arrêt du trafic ferroviaire. Certains l'ont choisi, pour faire la tournée des bars, répéter dans une cave ou s'isoler d'une famille étouffante, comme c'est le cas de Mari, étudiante brillante mais complexée. D'autres sont retenus par leur travail : un informaticien face à une deadline, une gérante de love hotel et ses 2 femmes de ménage, des barmen, des prostituées, des truands... Ça en fait des personnages et des bâtiments. L'unité de lieu et d'action subsistent pourtant. Les protagonistes, se retrouvent comme piégés, enchaînés les uns aux autres. Les maillons de leurs chaînes sont des hasards (coïncidences, coups du destin, chances, accidents, quiproquos...), d'autres sont des choix... ou y ressemblent (changer de rue ou de bar, répondre oui à une question, non à la suivante, etc.) Ces liens se démultiplient et se resserrent, jusqu'à ne faire plus qu'une seule action en un seul lieu. Reste-t-il en effet une trace d'indépendance chez tous ces gens ? Gardent-ils une once de pouvoir sur leur propre vie ? Existent-ils vraiment ? Ne sont-ils pas en réalité des fragments d'un meme rêve ? Ou des émanations de notre imagination ? Car il reste 2 personnages dont je n'ai pas parlé : une jeune femme endormie et "nous". La belle alitée donne à ce roman la part de surnaturel qu'affectionne Murakami, en se voyant transférée, avec son lit, au travers d'un écran qui la conduit sur le lieu de travail d'un autre personnage, lequel lieu est totalement vide... à l'exception d'un crayon. Et "nous", eh bien... c'est nous. Nous qui lisons, qui observons, sans pouvoir influencer l'histoire... mais en lui donnant vie au fil des lignes lues. Ce roman interroge, déroute, émeut. Il est à la fois étrange et hyperréaliste, foisonnant et parfaitement construit, intrigant et attachant, désespérant et optimiste. Humain, en somme. Quel brio !
    Lire la suite
    En lire moins
  • Bruidelo 17/02/2022
    Chez Haruki Murakami j'aime ce mélange très particulier d'étrangeté et de familiarité, d'étonnement et de douce sensation d'être dans son univers comme chez moi. Mais dans le Passage de la nuit, du moins dans la première moitié, c'est l'étrangeté qui domine, l'écriture est plus sèche au début, touche moins en profondeur que d'autres de ses romans. Mais quand même, c'est un très bon livre, avec ce côté très séduisant d'un réalisme magique à la japonaise, et s'il me semble un peu moins subtil ici, ça reste assez fascinant. le réalisme et le basculement dans un monde où disparaissent les balises rassurantes de la normalité sont moins mêlés que dans mes précédentes lectures de Murakami. On suit deux soeurs, chacune de son côté. Mari Assaï et les gens qu'elle croise au fil de la nuit - La nuit, lui dit un barman, possède une horloge différente, et elle donne aux rencontres une texture particulière. La jeune fille va donc faire de belles rencontres nocturnes, profondes et inspirantes, notamment avec Takahashi, qui se décrit comme plutôt en retrait: « Je suis meilleur en tant qu'accompagnement. Comme les frites, ou le coleslaw. » Mais en fait il m'a tellement plu que ça ne m'aurait pas du... Chez Haruki Murakami j'aime ce mélange très particulier d'étrangeté et de familiarité, d'étonnement et de douce sensation d'être dans son univers comme chez moi. Mais dans le Passage de la nuit, du moins dans la première moitié, c'est l'étrangeté qui domine, l'écriture est plus sèche au début, touche moins en profondeur que d'autres de ses romans. Mais quand même, c'est un très bon livre, avec ce côté très séduisant d'un réalisme magique à la japonaise, et s'il me semble un peu moins subtil ici, ça reste assez fascinant. le réalisme et le basculement dans un monde où disparaissent les balises rassurantes de la normalité sont moins mêlés que dans mes précédentes lectures de Murakami. On suit deux soeurs, chacune de son côté. Mari Assaï et les gens qu'elle croise au fil de la nuit - La nuit, lui dit un barman, possède une horloge différente, et elle donne aux rencontres une texture particulière. La jeune fille va donc faire de belles rencontres nocturnes, profondes et inspirantes, notamment avec Takahashi, qui se décrit comme plutôt en retrait: « Je suis meilleur en tant qu'accompagnement. Comme les frites, ou le coleslaw. » Mais en fait il m'a tellement plu que ça ne m'aurait pas du tout dérangée de l'avoir en personnage principal. Du côté de la soeur De Mari, la situation est beaucoup plus bizarre et flippante. Depuis deux mois, Éri Assaï dort tout le temps, et la voilà qui passe de l'autre côté d'un écran de télévision, qui devient évanescente, un corps creux, comme si tout ce qui la constituait avait été arraché par une main invisible. Énigmatique, mais moins envoûtant que d'autres oeuvres de Murakami, ce roman montre bien néanmoins que son auteur était sans doute un des mieux à même de rendre compte du passage de la nuit, de ses rencontres insolites et de ses mystères.
    Lire la suite
    En lire moins
  • Aeternalis 26/01/2022
    J’ai lu LE PASSAGE DE LA NUIT de Haruki Murakami. J’ai un peu honte de le dire mais c’est la première fois que j’ouvrais un roman d’auteur japonais. Je ne m’y connais en rien en lecture japonaise et je compte bien élargir mes horizons après cette première tentative tout à fait réussi. Tout est dans le titre du roman ; le passage de la nuit. Prenez le au sens propre et au figuré. On vit une nuit dans Tokyo. On suit une sœur à travers ses rencontres nocturnes et une autre à travers un regard volé. On est plongé dans des vies aussi vite qu’on nous en éjecte et pourtant …. Les personnages vous touchent pour certains, vous hantent pour d’autres. C’est une lecture qui se décrit peu, qui s’explique mal et qui pourtant est d’une justesse incroyable. On suit Mari, une jeune fille qui lit dans un café, elle rencontre un garçon, Takashi, et grâce (ou à cause) de lui, elle va faire d’autres étranges rencontres qui vont rythmée sa nuit. En parallèle Eri, sa sœur, dort. On ne comprend pas où, pas comment ni même pourquoi on la suit dormir. Et le pitch s’arrête là. Je vous le recommande vivement.
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Belfond
Découvrez les auteurs en vogue et les nouveautés incontournables de la scène internationale.