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Pour solde de tout compte
Dominique Wattwiller (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 17/12/2020
Éditeurs :
Presses de la cité
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Pour solde de tout compte

Dominique Wattwiller (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 17/12/2020

A Cambridge, où elle fait ses études supérieures au respectable collège de St. Stephen, Elena Weaver choque. Belle et sensuelle, elle ne répugne pas aux amours de rencontre, se souciant peu du qu'en-dira-t-on. Jusqu'au jour où elle est agressée et tuée pendant son jogging matinal.

Echaudées par les cafouillages de la police locale, les instances universitaires prient Scotland Yard de prendre l’affaire en main. L’inspecteur Thomas Lynley et le sergent Barbara Havers débarquent alors dans...

Echaudées par les cafouillages de la police locale, les instances universitaires prient Scotland Yard de prendre l’affaire en main. L’inspecteur Thomas Lynley et le sergent Barbara Havers débarquent alors dans l’univers mythique et légèrement suranné de la prestigieuse université. Elena Weaver est un personnage difficile à cerner. Au fur et...

Echaudées par les cafouillages de la police locale, les instances universitaires prient Scotland Yard de prendre l’affaire en main. L’inspecteur Thomas Lynley et le sergent Barbara Havers débarquent alors dans l’univers mythique et légèrement suranné de la prestigieuse université. Elena Weaver est un personnage difficile à cerner. Au fur et à mesure que Lynley et Havers enquêtent auprès des professeurs et des proches de la victime, de nouvelles facettes de sa personnalité apparaissent, brouillant les cartes. Il faudra toute l’astuce et la perspicacité des deux complices – dont les relations sont toujours aussi ambiguës – pour démêler le vrai du faux et dénicher, dans le lot des suspects, le stupéfiant coupable.

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EAN : 9782258152762
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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EAN : 9782258152762
Façonnage normé : EPUB3
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • polarjazz 12/11/2023
    Il s'agit du cinquième tome des aventures de l'inspecteur aristocrate Thomas Linley et du sergent Barbara Havers. Le duo est dépêché à Cambridge suite au meurtre violent d'une étudiante sourde, fille d'un professeur en vu. La victime a été découverte par une artiste peintre du nom de Sarah Gordon qui nous l'apprendrons plus tard avait été le professeur du père. C'est la police judicaire représentée par le commissaire Sheehan qui intervient dans un premier temps. Les relations entre St Stephen Collège et la police de Cambridge étant plutôt glaciales suite à une affaire mal menée, il est fait appel à Scotland Yard. C'est Linley qui si colle. Il profite de ce déplacement à Cambridge pour revoir Lady Helen, la femme dont il est amoureux. Lady Helen est à Cambridge chez sa soeur qui vient d'accoucher et qui s'enfonce dans la dépression. Le ménage est déserté par le mari qui fuit ses responsabilités. A Cambridge, nous découvrons une société fermée. Les professeurs dont fait partie le père de la victime sont fiers. Anthony Weaver est pressenti pour une chair renommée. Il avait renoué avec sa fille qu'il avait abandonnée, enfant pour sa carrière. Depuis, il essayait par tous les moyens de faire amende honorable auprès de sa fille, de se faire aimer d'elle. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid. Et le père faisait l'autruche. D'autres protagonistes gravitent dans ce monde d'apparences. Il y a le professeur d'anglais Lennart Thorsson, d'origine suédoise. Séduisant et charmeur, il enseigne dans des amphithéâtres combles. Victor Troughton est professeur d'histoire. Adam Jenn est l'assistant d'Anthony Weaver. Ce dernier lui a demandé de sortir avec sa fille. Gareth Randolph est un étudiant sourd. Il fait parti de l'association des sourds de l'université de Cambridge. Amoureux d'Elena Weaver, il est accablé par la mort de la jeune fille. Puis un second meurtre se produit. Une autre jeune fille est tuée. Elle faisait aussi partie du club de cross dont Elena était membre. Dans le même temps, on apprend qu'Elena était enceinte. Les pistes s'élargissent et le nombre des suspects enfle. Des problèmes personnels se greffent à l'enquête. Les élans du coeur de Linley sont repoussés par Lady Helen. Et Barbara Havers se débat avec la maladie d'Alzheimer de sa mère. Elle répugne à laisser sa mère dans une institution. L'atmosphère, grise, pluvieuse et froide de Cambridge est aussi un personnage important et apporte un soupçon supplémentaire inquiétant. Il s'agit du cinquième tome des aventures de l'inspecteur aristocrate Thomas Linley et du sergent Barbara Havers. Le duo est dépêché à Cambridge suite au meurtre violent d'une étudiante sourde, fille d'un professeur en vu. La victime a été découverte par une artiste peintre du nom de Sarah Gordon qui nous l'apprendrons plus tard avait été le professeur du père. C'est la police judicaire représentée par le commissaire Sheehan qui intervient dans un premier temps. Les relations entre St Stephen Collège et la police de Cambridge étant plutôt glaciales suite à une affaire mal menée, il est fait appel à Scotland Yard. C'est Linley qui si colle. Il profite de ce déplacement à Cambridge pour revoir Lady Helen, la femme dont il est amoureux. Lady Helen est à Cambridge chez sa soeur qui vient d'accoucher et qui s'enfonce dans la dépression. Le ménage est déserté par le mari qui fuit ses responsabilités. A Cambridge, nous découvrons une société fermée. Les professeurs dont fait partie le père de la victime sont fiers. Anthony Weaver est pressenti pour une chair renommée. Il avait renoué avec sa fille qu'il avait abandonnée, enfant pour sa carrière. Depuis, il essayait par tous les moyens de faire...
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  • polacrit 07/06/2023
    Pour Solde de Tout Compte, For the Sake of Elena dans la version originale parue en 1992, a été publié en 1994 par les éditions Presses de la Cité. Un style très soigné, caractéristique de la plume d'Elizabeth George, décrit les scènes avec minutie mais naturel, entraînant le lecteur dans un faux rythme qui s'attend à ce que le suspense surgisse à n'importe quel moment de sa lecture: "Le sentier commençait à monter vers Fen Causeway, fin de la première partie de son parcours. Comme d'habitude, elle attaqua la pente avec un regain d'énergie, respirant régulièrement, mais sentant néanmoins croître la pression dans sa poitrine. Elle commençait tout juste à s'habituer à ce changement d'allure lorsqu'elle les aperçut. Deux silhouettes barraient la route à quelques mètres devant elle: l'une accroupie, l'autre allongée en travers du sentier." (Page 21)..."S'extirpant des draps, elle enfila ses mules pelucheuses et ramassa la peignoir de laine vert resté en bouchon par terre à côté de son jean. Le tissu usé avait la douceur du duvet. Pour son entrée à Cambridge l'année précédente, son père lui avait offert une robe de chambre en soie -de même qu'une garde-robe complète, dont elle ne s'était pratiquement jamais servie-, mais elle l'avait laissée chez lui lors de ses fréquentes visites qu'elle lui rendait le week-end." (Page 14) Sarah Gordon, venue peindre au bord de la rivière, découvre le corps d'Eléna, fille d'un professeur respecté du collège St Stephen, le visage horriblement esquinté. Pourtant, la surdité de la jeune fille ne l'empêchait nullement de mener de brillantes études à Cambridge. Habituellement, elle faisait son jogging avec Justice, sa belle-mère. Alors pourquoi Eléna l'avait appelée la veille pour lui dire qu'elle ne courrait pas le lendemain? Au cours de son enquête, l'inspecteur Lynley comprend que la victime avait des problèmes. Son meurtre aurait-il un rapport avec le fait que son père briguait la chaire de Penford? Avec le professeur d'anglais Liennart Thorsson qui la poursuivait de ses assiduités? Plus l'enquête avance, plus la liste des suspects s'allonge, surtout lorsqu'on apprend qu'elle était enceinte de huit semaines. Comment démêler les fils de cette affaire complexe? Le tueur est-il un rôdeur mal intentionné? Le père du bébé? Un ancien petit ami jaloux? La femme de son amant? Quelqu'un voulant se venger de son père? La perplexité de Lynley et du sergent Havers face à cette affaire complexe s'intensifie lorsque, quelques jours plus tard, une seconde jeune fille est tuée d'un coup de fusil dans la tête. Ce crime horrible a-t-il un lien avec le premier? Cambridge: sachant qu'elle est Américaine, je suis toujours bluffée par la connaissance très pointue des lieux dans lesquels Elizabeth George fait évoluer ses personnages. Bien qu'elle réalise des repérages avant de commencer chaque roman, il n'est certes pas aisé de restituer les détails précis de lieux que l'on n'a vus qu'une fois. Ce soin et cette minutie apportés dans tous ses romans constitue sa marque de fabrique: "Elle s'arrêta devant le petit pont enjambant l'étroit cours d'eau qui séparait l'île du reste de Sheep's Green...Sur sa gauche, les hangars où l'on réparait les bateaux étaient encore fermés. Devant elle, s'élevaient les dix marches de fer du pont de Crusoé qui redescendait vers Coe Fen sur la rive est de la rivière." (Pages 23-24) Ambiance: le brouillard qui enveloppe la ville comme la vie des personnages ajoute une touche de mystère: "Le brouillard suintait des bâtiments et des arbres, mouillait les encadrements des fenêtres, formait des flaques sur le trottoir. ..Dans Senate House Passage, les réverbères victoriens trouaient le brouillard de leurs longs doigts de lumière jaune et les flèches gothiques de King's College tour à tour se dressaient et disparaissaient dans l'obscurité gris tourterelle d'une nuit de mi-novembre." (Page 17) Fonctionnement du monde universitaire: Elizabeth George nous introduit avec brio dans ce monde fermé, qui fonctionne selon ses propres règles, au gré de ses intrigues et de ses non-dits. A ce propos, l'attitude du principal, qui refuse de se mêler de la vie privée des professeurs et d'en dire trop à la police, est révélatrice. La présence de Liennart Thorsson, professeur suédois, ne signifie pas que l'Université soit à l'abri de la xénophobie. Un spécialiste de Shakespeare de nationalité britannique n'aurait certainement pas eu à franchir les obstacles que Thorsson a franchis pendant dix ans pour faire ses preuves. Bien qu'il ait fait sa thèse à St Stephen... Le +: la discrète critique de la bourgeoisie anglaise, comme de subtils coups de pinceau appliqués çà et là: "Ses parents trouvaient ça malsain. Les animaux étaient pleins de microbes. Et les microbes, ça n'était pas convenable. Oui, il n'existait rien de plus important au monde que les convenances, surtout depuis qu'ils avaient hérité la fortune de son grand-oncle." (Page 73)..."La plupart des individus -et il reconnaissait faire partie du nombre- se soumettaient aux dictats d'une société toujours prête à condamner, laissant la culpabilité leur dicter leur conduite. La tradition judéo-chrétienne, loin d'enseigner le droit au bonheur, valorisait le dévouement à autrui aux dépens de l'accomplissement personnel. Que le respect de la tradition forçât des hommes et des femmes à mener une vie de morne désespoir ne choquait personne." (Page 158). Le +: les allusions littéraires et historiques étoffent le récit, lui donnant une charpente d'érudition très plaisante: allusion à la maison de Jane Austen à Chawton; les cours sur Shakespeare; la perte d'inspiration qui ont affecté Ruskin et Whistler: Richard II et la révolte de 1381. Dès les premières lignes, la curiosité du lecteur est éveillée. Par de subtils détails, l'intuition que quelque chose de grave va se passer, que le malheur rôde autour de la jeune Elena, se fait jour. Mais l'intrigue est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît au premier regard: des morceaux d'histoires se croisant, s'imbriquant comme un réseau routier, certains se terminant en impasse, d'autres débouchant sur des voies secondaires, et une seule menant à la solution. Et au milieu de toutes ces possibilités, le lecteur erre, collectant les indices et les infos distillées par l'auteur, tentant tant bien que mal de réunir les pièces du puzzle pour restituer l'image finale. Vous l'aurez compris, je suis une fan inconditionnelle d'Elizabeth George, mais, même avec nos auteurs favoris, nous ne sommes jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. Ce qui, je vous rassure, n'est pas du tout le cas avec Pour Solde de Tout Compte. Satisfaction garantie!!Pour Solde de Tout Compte, For the Sake of Elena dans la version originale parue en 1992, a été publié en 1994 par les éditions Presses de la Cité. Un style très soigné, caractéristique de la plume d'Elizabeth George, décrit les scènes avec minutie mais naturel, entraînant le lecteur dans un faux rythme qui s'attend à ce que le suspense surgisse à n'importe quel moment de sa lecture: "Le sentier commençait à monter vers Fen Causeway, fin de la première partie de son parcours. Comme d'habitude, elle attaqua la pente avec un regain d'énergie, respirant régulièrement, mais sentant néanmoins croître la pression dans sa poitrine. Elle commençait tout juste à s'habituer à ce changement d'allure lorsqu'elle les aperçut. Deux silhouettes barraient la route à quelques mètres devant elle: l'une accroupie, l'autre allongée en travers du sentier." (Page 21)..."S'extirpant des draps, elle enfila ses mules pelucheuses et ramassa la peignoir de laine vert resté en bouchon par terre à côté de son jean. Le tissu usé avait la douceur du duvet. Pour son entrée à Cambridge l'année précédente, son père lui avait offert une robe de chambre en soie -de même qu'une garde-robe complète, dont elle ne s'était pratiquement jamais servie-,...
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  • Magali_Belgique 18/09/2022
    Je pars du principe qu'à mes goûts, Elizabeth George est une valeur très sûre. Linley et Havers des "connaissances" pour lesquels j'éprouve beaucoup de tendresse. Je ne suis donc pas déçue, loin s'en faut. Comme toujours l'atmosphère et la psychologie priment, et cette foi, au coeur de la ville universitaire de Cambridge, l'endroit s'y prête particulièrement bien. Une histoire drôlement bien ficelée dans un magnifique décors nous berce lentement mais sûrement là où l'auteur souhaite nous emmener. Episode également particulièrement marquant pour nos héros où chacun va vivre un tournant dans sa vie privée, bien différent. J'adore définitivement cette auteur.
  • ecceom 16/01/2022
    Les tourments de la chaire Encore une nouvelle enquête du couple improbable formé par l'inspecteur Thomas Linley et le sergent Barbara Havers. Comme à chaque fois, Elisabeth George choisit un décor typique de l'angleterre : cette fois, il s'agit de Cambridge. Le meurtre d'une jeune étudiante, sourde, fille d'un éminent professeur en course pour l'obtention de la chaire prestigieuse de Penford, va conduire nos 2 policiers à suivre de multiples pistes aussi brumeuses que les paysages des bords de la rivière Cam où la romancière américaine situe le collège imaginaire de St Stephen. L'enquête en elle même est relativement classique et son confinement à une zone restreinte, complexifie un peu la lecture tant on a du mal à se repérer entre les différents lieux de la ville. Mais l'essentiel n'est pas là. Une fois de plus, George réalise des portraits particulièrement fouillés : professeurs mus par la seule ambition, âmes désemparées vivant des amours impossibles, s'abîmant dans des passions sans limites, des haines recuites, des désespoirs...Chez cette romancière, les criminels ne sont pas les habituels serial killers dont on nous abreuve si souvent, pervers aux exploits invraisemblables. Ce sont des hommes et des femmes qui souffrent, pleurent, aiment. Les enquêteurs eux mêmes, vivent des tourments qui les rendent attachants et profondément humains. Linley est touchant en amant éploré, Havers est bouleversante en fille coupable face à sa mère malade. Lisez Elisabeth George : vous ne le regretterez pas. (enfin, je pense)Les tourments de la chaire Encore une nouvelle enquête du couple improbable formé par l'inspecteur Thomas Linley et le sergent Barbara Havers. Comme à chaque fois, Elisabeth George choisit un décor typique de l'angleterre : cette fois, il s'agit de Cambridge. Le meurtre d'une jeune étudiante, sourde, fille d'un éminent professeur en course pour l'obtention de la chaire prestigieuse de Penford, va conduire nos 2 policiers à suivre de multiples pistes aussi brumeuses que les paysages des bords de la rivière Cam où la romancière américaine situe le collège imaginaire de St Stephen. L'enquête en elle même est relativement classique et son confinement à une zone restreinte, complexifie un peu la lecture tant on a du mal à se repérer entre les différents lieux de la ville. Mais l'essentiel n'est pas là. Une fois de plus, George réalise des portraits particulièrement fouillés : professeurs mus par la seule ambition, âmes désemparées vivant des amours impossibles, s'abîmant dans des passions sans limites, des haines recuites, des désespoirs...Chez cette romancière, les criminels ne sont pas les habituels serial killers dont on nous abreuve si souvent, pervers aux exploits invraisemblables. Ce sont des hommes et des femmes qui souffrent, pleurent, aiment. Les enquêteurs eux mêmes, vivent des tourments qui...
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  • angelita.manchado 31/12/2021
    Pour solde de tout compte d’Elizabeth George, présentation Elena Weaver, étudiante à Cambridge, est assassinée en faisant son jogging très tôt le matin. Sarah Gordon est partie peindre lorsqu’elle découvre le cadavre d’Elena. Linley, avec Barbara, est chargé d’enquêter. Elena était une élève avec d’importantes capacités mais sa vie personnelle entravait ses bons résultats. Elle était sourde, son handicap non accepté par ses parents divorcés. Elle avait porté plainte contre un de ses professeurs pour harcèlement sexuel. Linley se rend chez Sarah pour l’interroger suite à sa découverte. Elle apprend que le cadavre est celui de la fille de son amant. Une autre jeune fille est assassinée. Linley pense que les meurtres sont liés mais de quelle façon ? L’enquête est difficile. Des passés, des vies différents et tumultueux, des liens coupés, des personnes qui se rencontrent et qui sont liées par la force des choses. Rien ne peut être caché à Linley qui a un fort pressentiment au début de son enquête quant à l’identité du meurtrier. Avis Pour solde de tout compte d’Elizabeth George Edit du 30 décembre 2021 13 ans après cette première critique et comme je relis les romans dans leur ordre de parution, voici ma critique de ce mois de décembre. Je me rappelais du début mais je ne me rappelais absolument pas du déroulé de l’histoire. J’ai compris le titre du livre à la fin de ce roman. On retrouve le couple Linley et Havers. Leur relation est fondée sur le respect mutuel, surtout que Linley sait que Barbara est une bonne enquêtrice. Barbara le titille toujours autant mais elle sait qu’elle est épaulée par Linley car elle a des soucis avec sa mère et elle doit prendre une décision. Même si cette décision fait mal et qu’elle provoque de la culpabilité. D’un autre côté, Linley ne sait pas comment faire avec Lady Helen. Elle a refusé sa demande en mariage mais il tente de la faire changer d’avis. Il se rend compte qu’il fait passer ses désirs avant ceux d’Helen. L’enquête lui permettra d’évoluer dans ses idées envers Helen mais il lui affirme qu’il est tout de même indépendant. Critique d’un monde d’homme lorsque, passé un certain âge, certains de ces hommes cherchent ailleurs, cherchent de la chair fraîche pour assouvir leurs fantasmes, quitte à mettre en péril mariage et famille. Critique de ces hommes qui veulent évoluer, obtenir les plus hautes fonctions et pour cela ils ne pensent qu’à eux mais le paraître est complètement différent car ils font en sorte d’être irréprochables à l’extérieur. Une jeune fille qui tente de faire payer son père pour son abandon. Vive, intelligente, pleine de vie, elle essaie de pallier son handicap, la surdité. Elle va mener une vie dissolue, profiter des uns et des autres pour tenter de mener à bien sa croisade contre son père. Elle va profiter des uns et des autres. Mais c’est elle qui subira le pire. Lorsque le handicap n’est pas forcément accepté, que les parents tentent de faire en sorte que leur enfant vive normalement, sans utiliser les techniques existantes. Lorsqu’une artiste peintre, de renommée internationale, n’a plus le goût de peindre, suite à un évènement difficile à vivre. Pour solde de tout compte n’est pas le meilleur de la romancière, même si c’est très agréable de retrouver les personnages principaux, leurs échanges, leur vie, leurs difficultés. Le lieu, Cambridge, est détaillé, notamment avec ses collèges, ses habitants, ses étudiants. Les uns et les autres ne se mêlent pas du tout. C’est une véritable communauté, essentiellement centrée sur elle-même. Les relations jouent un rôle très important, surtout lorsque la police locale faillit. Très vite, on fait appel au Yard. Comme toujours, c’est un roman consacré aux relations humaines, à la difficulté de vivre ensemble, aux couples qui se déchirent, au paraître, à l’éducation des enfants, aux études, aux hommes qui trompent leur conjoint. Dommage que la dernière page de ce roman ne soit pas bien imprimée.Pour solde de tout compte d’Elizabeth George, présentation Elena Weaver, étudiante à Cambridge, est assassinée en faisant son jogging très tôt le matin. Sarah Gordon est partie peindre lorsqu’elle découvre le cadavre d’Elena. Linley, avec Barbara, est chargé d’enquêter. Elena était une élève avec d’importantes capacités mais sa vie personnelle entravait ses bons résultats. Elle était sourde, son handicap non accepté par ses parents divorcés. Elle avait porté plainte contre un de ses professeurs pour harcèlement sexuel. Linley se rend chez Sarah pour l’interroger suite à sa découverte. Elle apprend que le cadavre est celui de la fille de son amant. Une autre jeune fille est assassinée. Linley pense que les meurtres sont liés mais de quelle façon ? L’enquête est difficile. Des passés, des vies différents et tumultueux, des liens coupés, des personnes qui se rencontrent et qui sont liées par la force des choses. Rien ne peut être caché à Linley qui a un fort pressentiment au début de son enquête quant à l’identité du meurtrier. Avis Pour solde de tout compte d’Elizabeth George Edit du 30 décembre 2021 13 ans après cette première critique et comme je relis les romans dans leur ordre de parution, voici ma critique de ce mois de décembre. Je me rappelais du début...
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