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Thérèse Raquin
Matthieu Baumier (préface de)
Date de parution : 06/12/2012
Éditeurs :
12-21

Thérèse Raquin

Matthieu Baumier (préface de)
Date de parution : 06/12/2012

À vingt-sept ans, en 1867, Émile Zola ne s’est pas encore attaqué aux Rougon-Macquart, son œuvre géante. Comment s’imposer « quand on a le malheur d’être né au confluent de...

À vingt-sept ans, en 1867, Émile Zola ne s’est pas encore attaqué aux Rougon-Macquart, son œuvre géante. Comment s’imposer « quand on a le malheur d’être né au confluent de Hugo et de Balzac » ? Comment récrire La Comédie humaine après ce dernier ? Les grands créateurs sont parfois...

À vingt-sept ans, en 1867, Émile Zola ne s’est pas encore attaqué aux Rougon-Macquart, son œuvre géante. Comment s’imposer « quand on a le malheur d’être né au confluent de Hugo et de Balzac » ? Comment récrire La Comédie humaine après ce dernier ? Les grands créateurs sont parfois gênants pour ceux qui viennent après eux.
Mais ses tâtonnements sont brefs. Thérèse Raquin, son premier grand roman, obtient un vif succès. Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d’épouser son fils, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s’éveille lorsqu’elle rencontre Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari.
L’âpreté, la sexualité, le crime. Zola est déjà Zola dans ce mélange puissant de roman noir et de tragédie, dans cet implacable réalisme social et humain.

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EAN : 9782266225588
Code sériel : 12353
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782266225588
Code sériel : 12353
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • pioucorinne 11/02/2024
    J'ai cru que je n'avais jamais lu d'Emile Zola aussi j'ai voulu réparer cette lacune, finalement après réflexion je me souviens avoir lu il y a très longtemps "Germinal" que j'avais beaucoup aimé. Que dire de cette lecture ? J'ai eu des difficultés à me plonger dans l'histoire surtout au début, je trouve que l'histoire a été longue à se mettre en place, j'ai même failli abandonner cependant "zut, c'est du Emile Zola !" alors j'ai continué et j'ai bien fait car dès que Laurent arrive dans l'histoire et que Thérèse Raquin et lui deviennent amants et décident ensuite de tuer le mari, le rythme change ainsi que les émotions ressenties, j'ai enfin commencé à trouver l'histoire intéressante. Emile Zola sait très bien décrire les sentiments humains et les travers de chaque personnage, j'ai trouvé intéressant de suivre leur évolution psychologique, finalement j'ai aimé cette lecture
  • l_humble_lecteur 27/01/2024
    Deux amants qui, poussés par leurs pulsions de la chair, vont commettre un meurtre. L’histoire est plutôt banale mais, le lecteur doit se pencher sur la psychologie des personnages s’il veut trouver le vrai trésor de ce livre. Je comprends mieux pourquoi, à l’époque, ce roman a été mal accueilli. Les deux amants vont se désirer, s’aimer et se déchirer. Ils vont passés par toutes les émotions. C’est une histoire qui fait ressortir nos pulsions et instincts primaires. Le style est brut de décoffrage. Ça choque, ça donne envie de crier la vérité sur tous les toits (pauvre Mme Raquin) jusqu’au final libérateur pour les amants mais ô combien frustrant pour le lecteur qui prônait un châtiment exemplaire.
  • germ1tor 22/01/2024
    Thérèse et son amant préméditent le meurtre du mari Camille. Prisonniers de leur acte, le mari défunt s’invite à leurs noces. Ils tombent chacun dans leur hallucinations personnelles, leur propre folie. Puis vient le repentir calculé et hypocrite pour Thérèse. La haine s’installe. Zola nous décortique une véritable spirale destructrice. « Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus ». Voilà comment Zola décrit ses deux personnages principaux: Thérèse et Laurent. Un sanguin, une nerveuse. Deux monstres froids. Leur cruauté n’a d’égal que leur lâcheté. Les personnages de second plan, les invités du Jeudi soir, constituent un microcosme social médiocre qui met en relief le fort tempérament des deux protagonistes. Par touches successives, Zola nous dépeint avec brio les faces sombres de la nature humaine: comment des individus ordinaires deviennent des assassins; quelle est la psychologie au quotidien de ces êtres névrosés. Certes, c’est le récit d’un crime parfait, mais c'est surtout un thriller psychologique du XIXème siècle, un polar moderne avant l’heure.
  • anthimedebrauwer 19/01/2024
    Thérèse Raquin est le troisième roman de Zola. Dans celui ci on retrouve déjà les caractéristiques du naturalisme, mouvement clairement développé dans la série des Rougon-Macquart. C’est avec ce roman que Zola se fera connaitre auprès du public parisien, notamment a cause de nombreuses critiques qui dénonce une sorte de “littérature putride”. C’est donc une oeuvre expérimentale dans laquelle nous allons suivre de manière méthodique la confrontation de différents tempéraments tout en illustrant les effets du déterminisme. Dans ce roman nous suivons la vie amoureuse de Thérèse Raquin, femme mariée (par arrangement) a Camille un homme fragile et souvent malade, décrit comme ayant une physionomie enfantine. Après trois ans de vie commune a Paris, Thérèse s’ennuie et son tempérament nerveux commence a prendre le dessus. Elle fait la rencontre de Laurent, collègue de travail de Camille et développe une liaison amoureuse avec cet homme qui comble ses besoins. C’est alors que tout deux vivent un amour passionnel, mais la folie se glisse progressivement dans le couple et c’est alors que le meurtre de Camille, le mari gênant devient inévitable. Ce secret diabolique qui était censé unir et libérer ces amants se transforme petit a petit en une haine sourde qui les mènent a une guerre de tous les jours jusqu’a plonger dans la folie. J’ai vraiment aimé ce roman de Zola a l’ambiance sombre et froide. C’est une oeuvre inspiré de théorie scientifique mais aussi de réalisme, tragique et fantastique a certains moments. C’est une véritable dissection de la passion amoureuse qui guide ce couple d’amant froid et nullement humain qui sont parfois décrits comme des bêtes. Thérèse Raquin est le troisième roman de Zola. Dans celui ci on retrouve déjà les caractéristiques du naturalisme, mouvement clairement développé dans la série des Rougon-Macquart. C’est avec ce roman que Zola se fera connaitre auprès du public parisien, notamment a cause de nombreuses critiques qui dénonce une sorte de “littérature putride”. C’est donc une oeuvre expérimentale dans laquelle nous allons suivre de manière méthodique la confrontation de différents tempéraments tout en illustrant les effets du déterminisme. Dans ce roman nous suivons la vie amoureuse de Thérèse Raquin, femme mariée (par arrangement) a Camille un homme fragile et souvent malade, décrit comme ayant une physionomie enfantine. Après trois ans de vie commune a Paris, Thérèse s’ennuie et son tempérament nerveux commence a prendre le dessus. Elle fait la rencontre de Laurent, collègue de travail de Camille et développe une liaison amoureuse avec cet homme qui comble ses besoins. C’est alors que tout deux vivent un amour passionnel, mais la folie se glisse progressivement dans le couple et c’est alors que le meurtre de Camille, le mari gênant devient inévitable. Ce secret diabolique qui était censé unir et libérer ces amants se transforme petit a petit en une haine sourde...
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  • nilebeh 23/12/2023
    L'histoire que nous raconte Zola dans ce roman est celle d'un couple amoureux passionné, pris d'une folie éperdue de vouloir vivre enfin ensemble, après avoir été frustrés pendant des mois juste parce qu'ils ne se sont pas rencontrés au bon moment ni au bon endroit. Dit comme cela, on imagine un jeune couple romantique, éperdument amoureux, prêt à tous les sacrifices pour vivre pleinement sa passion. Cela aurait pu être tragique, poignant, nous aurions versé des larmes sur le sort cruel qui s'abat sur les amants contrariés. Un superbe effet romantique était possible. Au lieu de cela, nous observons froidement les deux héros, Thérèse et Laurent, aux prises avec leur destin. Destin, dont il faut bien admettre qu'ils ne sont pas les victimes comme dans la tragédie mais bien plutôt les acteurs. Et ils n'auront droit à aucune empathie de la part du lecteur, en tous cas de beaucoup de lecteurs, juste effarés de tant d'inconscience, de tant de médiocrité, de tant d'avidité. Laurent, un jeune homme tout en muscles qui consomme les femmes comme des objets, tout juste bonnes à satisfaire ses impérieux appétits sexuels. Un balourd mais pas si innocent que cela, bien capable de viser à satisfaire ses intérêts y compris financiers. Car paresseux avec cela, il n'est jamais si content que lorsqu'il n'a pas à gagner son pain. Thérèse, orpheline, mariée tristement à son cousin germain, claquemurée au fond d'un sinistre passage parisien dans une mercerie où elle siège comme une statue avec pour toute compagnie sa belle-mère (et sa tante) qui ne se remet pas de la mort de son fils Camille, purement et simplement éliminé par le couple. Car le mari de Thérèse, Camille, est mort et bien mort, grâce aux bons soins de sa cousine et néanmoins épouse aidée de son amant, le mufle Laurent. Alors que faire ? Se précipiter pour vivre un amour si chèrement gagné serait imprudent. Donc, attendre. Mais les amants n'avaient sans doute pas prévu que leur crime leur procurerait des angoisses terribles, la vie leur devient impossible, ils ne peuvent ni s'aimer au grand jour, ni attendre sagement que le délai du deuil soit passé. Un autre mal, bien pire que la frustration s'empare d'eux et les ronge : une véritable terreur, non pas de leur crime ni de possibles sanctions, mais une peur irraisonnée, qui prend une couleur fantastique, avec des terreurs fantastiques, comme si le mort se vengeait. Il est partout, il menace partout, il s'empare des pensées des deux coupables. Zola fait ici un roman quasi fantastique qui à aucun moment ne rend ses personnages sympathiques. la noirceur semble être la marque des personnages, aucun ne suscite notre sympathie, pas même le mari assassiné ni même sa mère, enfermée dans un silence menaçant. Un roman d'une noirceur remarquable, qu'on n'oublie pas. L'adaptation pour l'écran de Marcel Carné en a quelque peu modifié la teneur tout en préservant l'essentiel des caractéristiques des personnages. L'histoire que nous raconte Zola dans ce roman est celle d'un couple amoureux passionné, pris d'une folie éperdue de vouloir vivre enfin ensemble, après avoir été frustrés pendant des mois juste parce qu'ils ne se sont pas rencontrés au bon moment ni au bon endroit. Dit comme cela, on imagine un jeune couple romantique, éperdument amoureux, prêt à tous les sacrifices pour vivre pleinement sa passion. Cela aurait pu être tragique, poignant, nous aurions versé des larmes sur le sort cruel qui s'abat sur les amants contrariés. Un superbe effet romantique était possible. Au lieu de cela, nous observons froidement les deux héros, Thérèse et Laurent, aux prises avec leur destin. Destin, dont il faut bien admettre qu'ils ne sont pas les victimes comme dans la tragédie mais bien plutôt les acteurs. Et ils n'auront droit à aucune empathie de la part du lecteur, en tous cas de beaucoup de lecteurs, juste effarés de tant d'inconscience, de tant de médiocrité, de tant d'avidité. Laurent, un jeune homme tout en muscles qui consomme les femmes comme des objets, tout juste bonnes à satisfaire ses impérieux appétits sexuels. Un balourd mais pas si innocent que cela, bien capable de viser à satisfaire ses intérêts...
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