Les mystères de Marseille : Le livre de Émile Zola
Philippe Cayrol, jeune aventurier républicain, sans fortune mais plein d'audace, a soustrait Blanche de Cazalis aux griffes de son oncle, richissime et tout-puissant député royaliste de Marseille.
Son frère Marius, intègre et pugnace, va tout faire pour pro- téger les deux amants de la colère de Cazalis – ainsi que leur enfant à naître. Et, bientôt, pour organiser l'évasion de Philippe, qui encourt la peine de mort...
Scandales, enlèvements, trahisons, affaires louches, meurtres en cascade, rebondissements en tous genres... Ce "roman historique contemporain", paru en feuilleton dans Le Messager de Provence, s'inscrit dans la lignée des Mystères de Paris d'Eugène Sue.
Les barricades de 1848 et l'épidémie de choléra servent de décor historique à ce roman qui entraîne le lecteur des bas- fonds de la ville jusqu'aux collines de la Provence chère au jeune Zola.
De (auteur) : Émile Zola
Préface de : Roger Martin
Avis Babelio
luis1952
• Il y a 8 mois
J'avais lu la série complète des Rougon Macquart qui m'avait appris beaucoup sur la vie en France au milieu du XIXîème siècle ; de nombreux métiers y étaient évoqués. Et voilà qu'une amie de Babelio me fait découvrir ce livre-ci qui était le premier grand roman d'Emile Zola, écrit à la même époque que Thérèse Raquin. Les mystères de Marseille nous fait voyager dans cette région, avec de nombreux personnages sympas pas toujours dans le peuple, le clergé et aussi la noblesse. Les lecteurs habitants cette région de France s'y reconnaitront avec les lieux et les endroits cités. Le roman pour paraitre plus réel se base aussi sur des faits historiques comme les émeutes de 1848. J'ai passé de bons moments de lecture et conseillerai aussi cet ouvrage aux amateurs des romans d'Emile Zola.
radio_boy
• Il y a 1 an
."Rien ne développe l'intelligence comme le voyage." Emile Zola. Zola m'a amené à Marseille mi 19e siècle. Je ne connaissais pas Les Mystères de Marseille, mais je savais qu'un roman à Marseille écrit par Zola était un "must." Zola, observateur extraordinaire de la nature humaine, nous promène dans une société pourrie qui a, malgré tout, quelques éléments de positivisme. Rien à changer avec notre monde d'aujourd'hui, et en comprenant ce fait, on comprendre l'importance d'étudier l'histoire. Hier n'est jamais loin.
Levant
• Il y a 2 ans
Je n’avais à vrai dire jamais entendu parler de cet ouvrage dans l’œuvre du grand Zola. Et pour cause, Zola, dans la préface de sa dernière édition de 1884, le déprécie à nos yeux, autant qu’il le fît à lui-même une fois la célébrité venue. Au point de le faire bouder par les maisons d’édition préférant exploiter le succès de ses ouvrages postérieurs. Au premier rang desquels Thérèse Raquin qu’il écrivit en parallèle de celui-ci. Tout ceci nous est expliqué dans les trois préfaces à l’ouvrage que comporte cette édition d’Archi Poche dont il faut saluer l’idée de remettre cet ouvrage sur l’étal des libraires : celle de Roger Martin qui intègre l’ouvrage dans le contexte de l’œuvre de Zola, puis deux de l’auteur lui-même. La première à la sortie de l’ouvrage en 1867. Il y évoque la genèse de l’ouvrage, son travail de recherche. La seconde en 1884 donc, dans laquelle il se montre très critique avec ce qui est devenu à ses yeux un exercice de jeunesse pour le moins perfectible. Il ne cache pas avoir produit un ouvrage alimentaire. A 27 ans Zola vivotait et tirait le diable par la queue. Aussi n’a-t-il pas hésité lorsqu’on lui a demandé d’écrire un feuilleton à paraître dans le Messager de Provence, un journal d’Aix-en-Provence, ce qui deviendra quelques mois plus tard la première édition des Mystères de Marseille. « Les Mystères de Marseille rentrent pour moi dans cette besogne courante, à laquelle je me trouvais condamné. Pourquoi en rougirais-je ? Ils m’ont donné du pain à un moment les plus désespéré de mon existence. Malgré leur médiocrité irréparable, je leur en ai gardé une gratitude. » Mais quand Zola fait du médiocre, selon lui bien sûr, cela reste consommable aux yeux du quidam moyen, au rang desquels je me place, me frottant de temps à autre aux grands du monde littéraire. La belle langue est déjà là au bout de la plume. Rendue désuète de nos jours par le seul fait du martyre que nous lui faisons subir au quotidien. Et Zola, en digne représentant du courant naturaliste, donne avec Les mystères de Marseille un avant-goût du talent à venir, de la dimension sociale de son œuvre bien ancrée dans son époque. Les personnages sont là, dans leur rusticité le plus souvent, ballotés par les péripéties de l’histoire, la grande, prêts à faire cette histoire s’il le faut aussi pour émerger de leur maigre condition. Jusqu’à faire tomber les cloisons qui les contiennent dans des classes sociales à l’avenir fermé. C’est ce que montre déjà cet ouvrage avec les émeutes de Marseille qui ont prolongé en province la révolution parisienne de 1848, avec la destitution de Louis-Philippe à la clé. Et quand cette Province c’est Marseille, il y a quelque chose en plus dans ces événements. Quelque chose que Zola connaît pour avoir séjourné tout près, à Aix-en-Provence. Il y a la ferveur du sang chaud des Provençaux que cet observateur de la vie des hommes a su transcrire avec le talent qui fit son succès. C’est déjà une belle fresque de la société de son temps, même si ce maître du réalisme osant déjà quelques pointes d’idéalisme populaire affirme avoir mis quatre fois moins de temps pour écrire une page des Mystères de Marseille qu’une de Thérèse Raquin. Votre roman que vous taxez de médiocrité m’a bien plu monsieur Zola. Pour avoir vécu à Marseille j’ai pu y situer les décors de l’intrigue. J’y ai appris les noms de rue aujourd’hui rebaptisées, avec moins de bonheur. Je me suis plu dans cette romance aux noms chantant sur fonds de concert de cigales. Je me suis plu à lire ce talent qui germe en ces pages et dont le rapport vous a permis d’éclater à la face du monde avec le reste de votre œuvre.
Agathocle
• Il y a 2 ans
Roman de jeunesse ok mais du Zola quand même dans la dramaturgie et la description sauvage. J’ai aimé cette fin où tout se précipite!!! Malgré tout la deuxième partie est plus ennuyeuse de par le fait qu’on discute de malversations financières sur le jeu ou les placements qui sont loins des drames humains. Captivant quand même !!
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782377358885
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- Collection ou Série
- classique et littérature
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 400
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- Dimensions
- 178 x 110 mm
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8,95 € Poche 400 pages