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En l'absence des hommes
Date de parution : 22/03/2004
Éditeurs :
Pocket

En l'absence des hommes

Date de parution : 22/03/2004

Été 1916. Vincent fait la connaissance d’Arthur, jeune soldat qui tente d’échapper pour quelques jours à l’horreur des tranchées. Dans le même temps, il attire l’attention de l’écrivain mondain et...

Été 1916. Vincent fait la connaissance d’Arthur, jeune soldat qui tente d’échapper pour quelques jours à l’horreur des tranchées. Dans le même temps, il attire l’attention de l’écrivain mondain et renommé Marcel Proust. Le temps de ce bel été, l’un va devenir l’amant, l’autre l’ami. Comme deux fragiles éclats de...

Été 1916. Vincent fait la connaissance d’Arthur, jeune soldat qui tente d’échapper pour quelques jours à l’horreur des tranchées. Dans le même temps, il attire l’attention de l’écrivain mondain et renommé Marcel Proust. Le temps de ce bel été, l’un va devenir l’amant, l’autre l’ami. Comme deux fragiles éclats de bonheur au milieu de la tragédie.

« Étonnant, envoûtant premier roman que celui de Philippe Besson ! » Michèle Gazier – Télérama

Cet ouvrage a reçu le Prix Emmanuel-Roblès
 

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EAN : 9782266144322
Code sériel : 11522
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266144322
Code sériel : 11522
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Brice_B 04/03/2024
    Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2008) Bien que contrairement à d’autres je n’ai pas encore parcouru l’ensemble de ses ouvrages (je n’ai lu que Son frère), je crois pouvoir affirmer sans prendre un grand risque que Philippe Besson exerce son art avec un talent certain, auquel je ne suis pas insensible. Prix Emmanuel-Roblès à l’appui. Quelle magnifique et émouvante histoire que celle de ce jeune Vincent de l’Étoile, parisien de 16 ans, « né avec le siècle », les cheveux noirs, les yeux verts en amande, une peau de fille. Fils d’une famille aristocrate, il échappe à l’horreur de la guerre, et jouit des plaisirs parisiens pendant que le reste du pays s’enlise dans une guerre qui semble ne plus en finir. Vincent rencontre Marcel, vieil écrivain « pas joli », journaliste, qui préfère la compagnie des hommes à celles des femmes. Des jeunes hommes, même, comme Vincent, auprès de qui il trouve un ami plein de surprises et objet d’une grande affection. Vincent découvre Arthur, le fils de leur femme de maison, le jour où, rentré du front pour une permission d’une semaine, ce dernier avoue son sentiment amoureux à l’égard du jeune adolescent gracieux. Ensemble, ils partagent une idylle amoureuse, le premier découvrant ses sentiments pour un jeune homme, le second oubliant l’horreur de la guerre au profit d’un amour accompli. Vincent navigue habillement dans sa vie parisienne, profitant de son amitié pour Marcel, et entretenant la flamme de son amour pour Arthur, retourné à son devoir pour la patrie. Et nous, lecteur. Nous au milieu de tout ça, amené à tout savoir, tout connaître, parce que l’auteur en a voulu ainsi. Vivre cet amour, vivre la douleur des épreuves, la douceur des caresses, la jalousie des amis. Vivre le silence des secrets, les larmes de la consolation. Nous, lecteur, nous sommes ébahis et touchés par cette histoire singulière, celle du premier amour d’un adolescent de 16 ans, cheveux noirs, yeux verts, peau de fille. Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2008) Bien que contrairement à d’autres je n’ai pas encore parcouru l’ensemble de ses ouvrages (je n’ai lu que Son frère), je crois pouvoir affirmer sans prendre un grand risque que Philippe Besson exerce son art avec un talent certain, auquel je ne suis pas insensible. Prix Emmanuel-Roblès à l’appui. Quelle magnifique et émouvante histoire que celle de ce jeune Vincent de l’Étoile, parisien de 16 ans, « né avec le siècle », les cheveux noirs, les yeux verts en amande, une peau de fille. Fils d’une famille aristocrate, il échappe à l’horreur de la guerre, et jouit des plaisirs parisiens pendant que le reste du pays s’enlise dans une guerre qui semble ne plus en finir. Vincent rencontre Marcel, vieil écrivain « pas joli », journaliste, qui préfère la compagnie des hommes à celles des femmes. Des jeunes hommes, même, comme Vincent, auprès de qui il trouve un ami plein de surprises et objet d’une grande affection. Vincent découvre Arthur, le fils de leur femme de maison, le jour où, rentré du front pour une permission d’une semaine, ce dernier avoue son sentiment amoureux à l’égard du jeune adolescent gracieux. Ensemble, ils partagent une idylle...
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  • Gaphanie 26/02/2024
    D'abord déstabilisée, je ressors au final conquise par ce roman en trois parties très différentes. La première partie, "L'Offrande des corps", met en scène Vincent de l'Etoile, 16 ans, qui rencontre Marcel Proust et se lie d'amitié avec lui. Le style est déroutant. Tantôt Vincent, tantôt Marcel, parlent à la première personne mais comme s'ils commentaient l'action en temps réel : vous dites ".." ; je pense : "..." Une fois passée la surprise et qu'on a compris comment ça marche, c'est parti, on est dedans. Et puis dans la foulée de sa rencontre avec Marcel Proust, Arthur, le fils de la femme de ménage des de l'Etoile, 20/21 ans, revient en permission du front. On est en 1916, il a une semaine de répit, qu'il va mettre à profit pour déclarer sa flamme à Vincent. Et les deux jeunes gens vont connaître une semaine d'amour intense et de pur bonheur. Les jours de Vincent seront illuminés par ses discussions avec Marcel, et ses nuits par la présence à ses côtés d'Arthur. Et puis Arthur repart au front, et Marcel est appelé en province pour des affaires à régler, et la seconde partie commence. "La Séparation des corps", seconde partie du roman, est épistolaire. Ce sont les lettres qu'échange Vincent avec Arthur et Marcel, tous deux éloignés de lui en même temps. Marcel se fait son confident, et il peut parler librement de son amour pour Arthur et de son homosexualité, qui, comme le lui rappelle Marcel, est considérée comme un crime ! "On est moins puni à assommer une petite vieille pour la voler qu'à aimer un homme !". Cette seconde partie, je ne dirai pas comment elle s'achève pour ne pas spolier, mais il survient un évènement qui va la clore et amener naturellement la troisième et dernière partie, la plus courte. La troisième partie, "A corps perdus", est un dialogue entre la mère d'Arthur et Vincent. Les révélations qu'elle va lui faire vont le bouleverser et changer radicalement son point de vue sur le sens des événements. Il y a des coïncidences, comme ça, dont on se demande si elles en sont vraiment, au fond ! Et voilà, c'est à regret que j'ai laissé Vincent de l'Etoile me quitter. J'aurais aimé savoir ce qu'il est devenu après, comment il a vécu… Plus je lis Besson, et plus j'aime Besson :!D'abord déstabilisée, je ressors au final conquise par ce roman en trois parties très différentes. La première partie, "L'Offrande des corps", met en scène Vincent de l'Etoile, 16 ans, qui rencontre Marcel Proust et se lie d'amitié avec lui. Le style est déroutant. Tantôt Vincent, tantôt Marcel, parlent à la première personne mais comme s'ils commentaient l'action en temps réel : vous dites ".." ; je pense : "..." Une fois passée la surprise et qu'on a compris comment ça marche, c'est parti, on est dedans. Et puis dans la foulée de sa rencontre avec Marcel Proust, Arthur, le fils de la femme de ménage des de l'Etoile, 20/21 ans, revient en permission du front. On est en 1916, il a une semaine de répit, qu'il va mettre à profit pour déclarer sa flamme à Vincent. Et les deux jeunes gens vont connaître une semaine d'amour intense et de pur bonheur. Les jours de Vincent seront illuminés par ses discussions avec Marcel, et ses nuits par la présence à ses côtés d'Arthur. Et puis Arthur repart au front, et Marcel est appelé en province pour des affaires à régler, et la seconde partie commence. "La Séparation des corps", seconde partie du roman,...
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  • Nananinja 21/10/2023
    J'ai lu récemment "le soldat désaccordé" de Gilles Marchand et j'ai retrouvé avec plaisir ce thème de la première guerre mondiale. Ici, on suit un jeune homme qui tombe sous le charme de Marcel Proust mais qui découvre aussi l’amour avec un autre jeune homme et faire face à la guerre et ce qu’elle a de plus cruelle. On retrouve donc ici les thèmes de prédilection de P. Besson et cette écriture qui nous emporte sans qu’on sache pourquoi.
  • ncmontier 10/09/2023
    J'apprécie toujours l'écriture fluide et agréable de Philippe Besson. Tous ses ouvrages savent toucher en plein cœur, j'ai pleuré lorsque j'ai terminé la lecture de Paris-Briancon, pourtant l'auteur nous avait bien mis en garde dès le début, ne surtout pas s'attacher aux personnages . Là dans ce roman j'ai pris une claque,les sentiments entre les 2 amants Arthur et Vincent sont si puissants. Si beaux de jeunesse et d'innocence. Et l'amitié sincère de Marcel pour Vincent,sans arrière pensée, celle d'un grand frère qui écoute et conseille pour protéger cet adolescent de seize ans. Quel beau roman qui paraît tiré d'une histoire réelle.
  • chadik 05/09/2023
    Un livre trouvé au hasard d'un bouquiniste, je n'avais pas lu le résumé et je m'étais laissée emporter uniquement par son titre. Contrairement à ce à quoi je m'attendais, il n'est paradoxalement question ici que d'hommes. Nous suivons un adolescent, trop jeune pour participer à la première guerre, trop âgé pour ne pas culpabiliser d'être de ceux qui restent. L'histoire se concentre sur sa rencontre avec un jeune soldat, ainsi que celle avec un auteur célèbre (Proust pour ne pas le citer). Le récit en trois parties nous raconte la rencontre des deux amants que tout oppose, la séparation puis l'absence. L'histoire se poursuit en parallèle, entre les échanges platoniques et littéraires avec l'auteur et les échanges amoureux avec le jeune soldat. Ce récit initiatique nous conte avec beaucoup de sensibilité les premiers émoies, la culpabilité, la fin d'une époque. J'ai beaucoup aimé la dernière partie mais le style un peu lourd m'a fait parfois m'ennuyer, surtout dans la première partie. Un tout petit livre qui cache beaucoup de potentiel.
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