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La ballade de l'impossible
Rose-Marie Makino-Fayolle (traduit par)
Date de parution : 25/08/2011
Éditeurs :
10/18

La ballade de l'impossible

Rose-Marie Makino-Fayolle (traduit par)
Date de parution : 25/08/2011

Un superbe roman d'initiation, émouvante chronique empreinte de tendresse, de poésie et de nostalgie de la vie de 6 étudiants, dans le Japon de la fin des années 60.

Dans un avion, une chanson ramène Watanabe à ses souvenirs. Son amour de lycée pour Naoko, hantée comme lui par le suicide de leur ami Kizuki. Puis sa rencontre avec...

Dans un avion, une chanson ramène Watanabe à ses souvenirs. Son amour de lycée pour Naoko, hantée comme lui par le suicide de leur ami Kizuki. Puis sa rencontre avec une jeune fille, Midori, qui combat ses démons en affrontant la vie. Hommage aux amours enfuies, le premier roman culte...

Dans un avion, une chanson ramène Watanabe à ses souvenirs. Son amour de lycée pour Naoko, hantée comme lui par le suicide de leur ami Kizuki. Puis sa rencontre avec une jeune fille, Midori, qui combat ses démons en affrontant la vie. Hommage aux amours enfuies, le premier roman culte d’Haruki Murakami fait resurgir la violence et la poésie de l’adolescence.

« Murakami place son roman sous la tutelle de Salinger et de Fitzgerald. […] Il mêle la grâce à la noirceur avec une subtilité et une élégance qui sont, définitivement, la marque des grands écrivains.»
Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles

Traduit du japonais
par Rose-Marie Makino-Fayolle

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EAN : 9782264056009
Code sériel : 4214
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 456
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264056009
Code sériel : 4214
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 456
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • migdal 05/03/2024
    «La ballade de l’impossible » illustre la classique association Eros - Thanatos popularisée par Sigmund Freud dans sa théorie des pulsions. Six principaux personnages se culbutent dans ce drame désespérant qui débute en 1969 à la fin de « l’agression américaine au Vietnam » quand des japonais manifestent contre l’impérialisme : - Watanabe, un étudiant en cartographie qui, à la dernière page du roman, ne sait toujours pas où il est « je ne savais pas du tout où je me trouvais. Je n’en avais aucune idée. Quel était cet endroit ? Je ne voyais que des silhouettes innombrables qui marchaient ». - Kizuki, un ca marade de Watanabe, se suicide à 17 ans. - Naoko, l’amie de Kizuki, séduit Watanabe puis s’éloigne ; soignée en clinique psychiatrique, elle est hantée par son atavisme familial. - Midori, une étudiante dont la mère est décédée ; aux obsèques son père a craché au visage de ses filles « j’aurais préféré vous perdre toutes les deux plutôt que de perdre votre mère » avant de disparaitre. - Nagasawa, pervers narcissique, consomme des limaces ou des étudiantes. - Reiko, une enseignante accusée injustement par une élève mythomane et lesbienne, d’agression sexuelle ; internée en établissement dédié, son mari a obtenue divorce et garde d’enfant. Les journées étudiantes sont vaguement consacrées à des filières entamées sans réelle vocation, sans passion, mais parfois avec des ambitions carriéristes exprimées sans aucun complexe et cultivées au sein de sociétés de pensée. Les soirées, fortement alcoolisées et dialectisées, s’achèvent en ébats sexuels plus ou moins consentis. Point de séduction ou de sentiment amoureux mais un érotisme animal, voire bestial, décrit avec complaisance et vulgarité. Ces pulsions sexuelles, chez des écorchés vifs, mutent en pulsions dépressives suicidaires et condamnent à mort comme Freud et les psychanalystes le montrent… Thanatos enterre Eros. Haruki Murakami abuse de dialogues interminables (page 193 : autant de tirets que de lignes) et noircit les feuilles en copiant collant les menus des restaurants et les cartes de vins. Si l’on supprime la bouffe et le sexe, il doit rester 80 pages sur les 400 de cet ouvrage. Cela dénude un écrivain, mais aussi une époque et un quotidien désespéré. La couverture du roman indique que l’auteur est pressenti pour le Prix Nobel de Littérature … il est donc envisageable qu’il succède à Annie Ernaux. On ne sort pas indemne de ce roman (réservé à un public averti) ennuyeux, glauque, mais instructif qui offre une vulgarisation remarquable et rare des théories freudiennes.«La ballade de l’impossible » illustre la classique association Eros - Thanatos popularisée par Sigmund Freud dans sa théorie des pulsions. Six principaux personnages se culbutent dans ce drame désespérant qui débute en 1969 à la fin de « l’agression américaine au Vietnam » quand des japonais manifestent contre l’impérialisme : - Watanabe, un étudiant en cartographie qui, à la dernière page du roman, ne sait toujours pas où il est « je ne savais pas du tout où je me trouvais. Je n’en avais aucune idée. Quel était cet endroit ? Je ne voyais que des silhouettes innombrables qui marchaient ». - Kizuki, un ca marade de Watanabe, se suicide à 17 ans. - Naoko, l’amie de Kizuki, séduit Watanabe puis s’éloigne ; soignée en clinique psychiatrique, elle est hantée par son atavisme familial. - Midori, une étudiante dont la mère est décédée ; aux obsèques son père a craché au visage de ses filles « j’aurais préféré vous perdre toutes les deux plutôt que de perdre votre mère » avant de disparaitre. - Nagasawa, pervers narcissique, consomme des limaces ou des étudiantes. - Reiko, une enseignante accusée injustement par une élève mythomane et lesbienne, d’agression sexuelle ; internée en établissement dédié, son mari a obtenue divorce et garde d’enfant. Les journées étudiantes sont vaguement...
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  • CzarnyPies 17/01/2024
    "La ballade de l'impossible" une excellent réflexion exprimée en termes contemporaines sur la transition de la vie d'adolescence à la vie adulte. Le quart de couverture a bien raison de signaler sa similarité avec "L'attrape-cœur" de l'américain J.D. Salinger qui est cité plusieurs fois dans "La ballade de l'impossible." Je trouve aussi des ressemblances avec "Grand-Meaulnes" que Murakami a probablement jamais lu. J'avais lu trois autres livres de Murakami avant d'entreprendre la lecture de "La ballade de l'impossible". C'est regrettable parce qu'il offre une clé à l'œuvre de Murakami. Les autres romans Je regrette de n'la pas lu en premier. Les autres romans m'avaient fait penser que Murakami était kafkaïen ce qu'il n'est pas. Chez Kafka le monde est bizarre parce que Dieu nous ignore. Chez Murakami les comportements anormaux ont des racines psychologiques qui sont profondément refoulées chez les êtres humains. Même ceux qui sont très proches de la personne troublée d'où vient le problème. Il faut comprendre que Murakami n'est nullement déterministe. Un genre d'incident n'entraine pas forcément un problème donné. Pourtant, il y a des événements déclencheurs et Toru Watanabe, le protagoniste a la très mauvais habitude de mettre les pieds dans les plats. Un des ces gestes est fort probablement la cause du suicide d'une ami. Un autre geste est possiblement un facteur. Néanmoins, à la fin du roman, Watanabe est beaucoup plus sage qu'au début. Le lecteur le trouve sympathique et espère qu'il ratera pas l'opportunité d'un vrai amour qui semble s'offrir à lui. Sur le plan littéraire il y a défauts chez "La ballade de l'impossible". On y trouve quatre suicides ce qui est deux de trop. Il y a aussi des répétitions qui dérangent. Par exemple, Watanabe tient la chandelle auprès un couple d'amoureux deux fois au cours de roman et deux désastres presqu'identiques s'en suivent. Finalement, il y a de nombreuses passages d'un crudité impardonnable. Malgré toutes mes réserves, "La ballade de l'impossible" est le grand roman sur le thème de l'apprentissage amoureux de la fin du vingtième siècle et mérite d'être lu. "La ballade de l'impossible" une excellent réflexion exprimée en termes contemporaines sur la transition de la vie d'adolescence à la vie adulte. Le quart de couverture a bien raison de signaler sa similarité avec "L'attrape-cœur" de l'américain J.D. Salinger qui est cité plusieurs fois dans "La ballade de l'impossible." Je trouve aussi des ressemblances avec "Grand-Meaulnes" que Murakami a probablement jamais lu. J'avais lu trois autres livres de Murakami avant d'entreprendre la lecture de "La ballade de l'impossible". C'est regrettable parce qu'il offre une clé à l'œuvre de Murakami. Les autres romans Je regrette de n'la pas lu en premier. Les autres romans m'avaient fait penser que Murakami était kafkaïen ce qu'il n'est pas. Chez Kafka le monde est bizarre parce que Dieu nous ignore. Chez Murakami les comportements anormaux ont des racines psychologiques qui sont profondément refoulées chez les êtres humains. Même ceux qui sont très proches de la personne troublée d'où vient le problème. Il faut comprendre que Murakami n'est nullement déterministe. Un genre d'incident n'entraine pas forcément un problème donné. Pourtant, il y a des...
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  • LecturesdeVoyage 14/01/2024
    « Drive My Car », le titre de la nouvelle, est emprunté à une chanson des Beatles. C’est aussi le cas de « Norwegian Wood » le titre d’un des romans qui a lancé Murakami (même si dans la traduction française, le titre est devenu « La Ballade de l’Impossible »). Toru Watanabe est un étudiant dans une université qui ressemble à celle de Waseda où Murakami étudia les arts dramatiques. Nous sommes à la fin des années 60, et à Tokyo, comme sur les campus occidentaux, l’heure est à la contestation. La belle, mais timide, Naoko, l’amie de Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, aime reprendre « Norwegian Wood ». Ils forment un trio qui semble équilibré. Pourtant, Kizuki met fin à ses jours. L’événement secoue les deux amis survivants, Watanabe et Naoko, mais contribue aussi à les rapprocher. Ils passent de plus en plus de temps ensemble et le soir où Naoko fête ses vingt ans, ils font l’amour. Peu après, de manière abrupte, Naoko quitte l’université laissant à Watanabe une lettre où elle explique qu’elle est partie se faire soigner dans un sanatorium. Celui-ci reste à l’université et rencontre Midori, une étudiante dans sa classe d’art dramatique. Autant, Naoko était fragile et peu assurée, autant Midori est extrovertie et confiante. Ils sont attirés l’un par l’autre, mais un jour Watanabe choisi d’aller rendre visite à Naoko dans son sanatorium dans les montagnes proches de Kyoto. Ce roman nostalgique des années d’étudiant, des premières aventures sexuelles et des événements qui déterminent les trajectoires amoureuses a été adapté au cinéma par le réalisateur franco-vietnamien Tran Anh Hung. « Drive My Car », le titre de la nouvelle, est emprunté à une chanson des Beatles. C’est aussi le cas de « Norwegian Wood » le titre d’un des romans qui a lancé Murakami (même si dans la traduction française, le titre est devenu « La Ballade de l’Impossible »). Toru Watanabe est un étudiant dans une université qui ressemble à celle de Waseda où Murakami étudia les arts dramatiques. Nous sommes à la fin des années 60, et à Tokyo, comme sur les campus occidentaux, l’heure est à la contestation. La belle, mais timide, Naoko, l’amie de Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, aime reprendre « Norwegian Wood ». Ils forment un trio qui semble équilibré. Pourtant, Kizuki met fin à ses jours. L’événement secoue les deux amis survivants, Watanabe et Naoko, mais contribue aussi à les rapprocher. Ils passent de plus en plus de temps ensemble et le soir où Naoko fête ses vingt ans, ils font l’amour. Peu après, de manière abrupte, Naoko quitte l’université laissant à Watanabe une lettre où elle explique qu’elle est partie se faire soigner dans un sanatorium. Celui-ci reste à l’université et rencontre Midori, une étudiante dans sa classe d’art dramatique....
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  • AMC28 06/11/2023
    Le roman aborde des thèmes très variés tels que l'amour, le suicide, la perte, l'aliénation sociale. Watanabe est un personnage qui oscille entre l'enfance et l'âge adulte. Autant il peut paraître très réfléchi dans ses réflexions, autant il a des attitudes qui montrent un manque certain de maturité. Comment ne sombre-t-il pas dans la folie, entouré par des amis mal dans leur peau, décalés de la réalité et qui en viennent à se supprimer ? Seul le personnage de Midori apporte un peu de positivisme et de force. Enjouée et excentrique, elle est là vie dans le monde sombre et solitaire de Watanabe. Le livre explore la manière dont les personnages cherchent à surmonter leurs traumatismes personnels, à trouver un sens à leur existence et à naviguer dans un monde empreint de mélancolie et de nostalgie. Un livre très poétique, porté par de nombreuses références musicales des années 60 et littéraires. Petite question en marge: La ballade de l'impossible à été écrit en 1987; Forrest Gump est sorti en 1994. Se pourrait il que la réplique culte de "la vie est comme une boîte de chocolats..." ait été inspirée par la lecture de Murakami ? Dans le chapitre 11, il évoque une boîte de biscuits. Peut être, peut être pas, mais bon, je ne peux m'empêcher de faire le lien... Le roman aborde des thèmes très variés tels que l'amour, le suicide, la perte, l'aliénation sociale. Watanabe est un personnage qui oscille entre l'enfance et l'âge adulte. Autant il peut paraître très réfléchi dans ses réflexions, autant il a des attitudes qui montrent un manque certain de maturité. Comment ne sombre-t-il pas dans la folie, entouré par des amis mal dans leur peau, décalés de la réalité et qui en viennent à se supprimer ? Seul le personnage de Midori apporte un peu de positivisme et de force. Enjouée et excentrique, elle est là vie dans le monde sombre et solitaire de Watanabe. Le livre explore la manière dont les personnages cherchent à surmonter leurs traumatismes personnels, à trouver un sens à leur existence et à naviguer dans un monde empreint de mélancolie et de nostalgie. Un livre très poétique, porté par de nombreuses références musicales des années 60 et littéraires. Petite question en marge: La ballade de l'impossible à été écrit en 1987; Forrest Gump est sorti en 1994. Se pourrait il que la réplique culte de "la vie est comme une boîte de chocolats..." ait été inspirée par la lecture de Murakami ? Dans le chapitre 11, il évoque une...
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  • soljm 05/11/2023
    Un petit retour en arrière pour voir si j’aime Murakami quand il écrit en 1986, traduit en 2007. Eh bien oui, la magie agit. Un plaisir de retrouver ses marqueurs comme la musique surtout le jazz, les petits rites du quotidien, les chats, les repas, l’alcool, les repas, la forêt… Ici, nous avons un étudiant qui rencontre 3 femmes, 3 âges, 3 relations à gérer. Beaucoup de questionnements sur les relations d’amitié, d’amour, la sexualité. Comment rester fidèle, intègre, sain alors que les tentations sont multiples. Emouvant, triste, du vrai Murakami comme je l’aime.
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