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Les Misérables
Arnaud Laster (préface de)
Date de parution : 20/02/2019
Éditeurs :
Pocket

Les Misérables

Arnaud Laster (préface de)
Date de parution : 20/02/2019

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Jean Valjean est vivant. Comme vivent Javert, Gavroche, Thenardier, Marius et Cosette. Ils sont entrés dans le panthéon de l’esprit humain et sont devenus nos...

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Jean Valjean est vivant. Comme vivent Javert, Gavroche, Thenardier, Marius et Cosette. Ils sont entrés dans le panthéon de l’esprit humain et sont devenus nos familiers. Pendant soixante ans, Victor Hugo a mûri ce feuilleton sublime, cette épopée géante de candeur et de générosité populaire,...

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Jean Valjean est vivant. Comme vivent Javert, Gavroche, Thenardier, Marius et Cosette. Ils sont entrés dans le panthéon de l’esprit humain et sont devenus nos familiers. Pendant soixante ans, Victor Hugo a mûri ce feuilleton sublime, cette épopée géante de candeur et de générosité populaire, sans doute l’œuvre la plus lue dans le monde.
Quand paraît la première partie des Misérables, en 1862, Hugo écrit : « Ce livre, c’est le siècle, c’est un vaste miroir reflétant le genre humain. Maintenant, je peux mourir. » Cet ouvrage, c’est la réponse de la bonté et de la pitié au crime et au mensonge. Son éditeur l’avait prévenu : lorsque les épreuves sortaient de presse, les correcteurs, bouleversés, pleuraient.

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

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EAN : 9782266295901
Code sériel : 6097
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 864
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266295901
Code sériel : 6097
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 864
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Fanchoupi 20/02/2024
    Un livre intéressant qui nous plonge au coeur de la société du 19ème siècle. Les personnages sont très travaillés et leur côté imparfait les rend plus vraisemblables. Néanmoins dans cette adaptation certains passages auraient pus être enlevés et d'autres présents dans d'autres éditions plus intéressants à mon goût. Un livre qui nous démontre encore une fois le génie de Victor Hugo
  • UlysseRR 16/02/2024
    Montreuil sur mer est un lieu fascinant. Du château du 9ème siècle, il ne reste rien, et de celui de Philippe Auguste, quelques fondations. Pourtant, perché sur les fortifications de Vauban, le site affirme sa vocation guerrière. Du haut de ce plateau naturel, il était facile de surveiller la plaine littorale, et les armées belliqueuses. Pourtant, passées les épaisses murailles des fortifications de Vauban, Montreuil sur Mer dévoile les douceurs de ses rues pavées, et de ses maisonnettes de poupée. La ville haute fut un lieu de pèlerinage, attirant jusqu’à 10 000 habitants. Elle fut également un port royal sous Hugues Capet. Aujourd’hui, seuls quelques barques et kayaks, peuvent atteindre la mer, par la Canche ensablée. Montreuil-sur-mer, c’est également le lieu de la réapparition de Jean Valjean, le héros des Misérables, le monument littéraire de Victor Hugo. Sous les traits de M. Madeleine, bienfaiteur de la commune, l’ancien bagnard fera la promesse à Fantine, une des ouvrières de son usine, de sauver sa petite-fille, Cosette… Le parfum de ce roman inoubliable flotte toujours au-dessus des rues pavées, des façades délavées de Montreuil-sur-Mer.
  • germ1tor 30/01/2024
    S’attaquer - le terme est justifié - à ce monument de la littérature française n’est pas si simple. Ce n’est pas une comptine pour enfants. J’en avais lu quelques extraits lors de mon enfance et n’avais retenu qu’une lutte entre classes sociales: des gentils pauvres, des méchants pauvres, des gentils riches et des méchants riches. Un peu réducteur… Le livre est fleuve. Il se mérite, mais quelle récompense. Il faut se lancer et se plonger, en profondeur et sans relâche, dans Les Misérables pour découvrir au premier abord un univers d’ombres et de lumières, un monde fait du bien et du mal incarnés. Mais au fil du récit ce monde binaire s’estompe, se brouille et se transcende. Au profit de l’amour et de la grandeur d’âme. La rédemption. Telle est la foi du Victor Hugo profondément chrétien. Hugo nous expose tout à la fois: - une galerie de portraits extraordinaire de détails et de précision, montrant les vices et vertus de chacun: l’adorable évêque, Monseigneur Bienvenu, Jean Valjean, le forçat, Fantine, la pauvresse, les Thénardier, les hideux, Cosette, Marius… - une peinture du Paris du début du XIXème siècle, de ses faubourgs, et de ses moeurs à la fois - une trame de fond politique et historique, la Restauration et l’Empire - une intrigue à couper le souffle, préfigurant le thriller et le polar - et surtout une pensée romantique et humaniste Quelle imagination et quelle force dans cette imagination! Hugo est minutieux dans tous ses arguments politiques et philosophiques: il pèse, il équilibre. « Peu de lumière, beaucoup de bruit. » Il fait montre pratiquement à chaque page d’un sens incomparable de la formule: - « eux (ses chanoines et vicaires) étaient finis, lui (Monseigneur Bienvenu) était achevé ». Six mots, tout est dit. - « C’est une chose assez hideuse que le succès. Sa fausse ressemblance avec le mérite trompe les hommes». Les Misérables, c’est un tout, énorme et prodigieux: une fresque romanesque, un roman d’amour, un récit historique, un essai politique, une oeuvre philosophique. Il faut prendre le temps de savourer ces beaux livres…même les digressions qui nous font mieux toucher l’air du temps du début du XIXème siècle. Il m’est arrivé très souvent, voire systématiquement à chaque chapitre de relire quelques phrases tant elles condensaient parfaitement leur objectif soit de description soit de réflexion. Un chef d’oeuvre monumental profondément humaniste. Un plaidoyer pour l’éducation de la jeunesse, le savoir, les connaissances, la science. « Réveil de conscience, c’est grandeur d’âme ». S’attaquer - le terme est justifié - à ce monument de la littérature française n’est pas si simple. Ce n’est pas une comptine pour enfants. J’en avais lu quelques extraits lors de mon enfance et n’avais retenu qu’une lutte entre classes sociales: des gentils pauvres, des méchants pauvres, des gentils riches et des méchants riches. Un peu réducteur… Le livre est fleuve. Il se mérite, mais quelle récompense. Il faut se lancer et se plonger, en profondeur et sans relâche, dans Les Misérables pour découvrir au premier abord un univers d’ombres et de lumières, un monde fait du bien et du mal incarnés. Mais au fil du récit ce monde binaire s’estompe, se brouille et se transcende. Au profit de l’amour et de la grandeur d’âme. La rédemption. Telle est la foi du Victor Hugo profondément chrétien. Hugo nous expose tout à la fois: - une galerie de portraits extraordinaire de détails et de précision, montrant les vices et vertus de chacun: l’adorable évêque, Monseigneur Bienvenu, Jean Valjean, le forçat, Fantine, la pauvresse, les Thénardier, les hideux, Cosette, Marius… - une peinture du Paris du début du XIXème siècle, de ses faubourgs, et de ses moeurs à la fois - une trame de fond politique...
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  • Nkoussou 27/01/2024
    Les misérables, c’est la réappropriation du temps long. Un livre qui force le lecteur du 21ème siècle à faire une pause au cœur du très foisonnant XIXème siècle, et se confronter à un maitre de la littérature, Victor Hugo. Les personnages des misérables sont devenus des standards, et dans ce premier tome, les parties portent les noms de trois d’entre eux : Fantine, Cosette, Marius. Pourtant, les premières figures que l’on rencontre sont l’évêque Myriel et Jean-Valjean. Myriel dont la fonction romanesque est d’abord d’être un religieux vivant un ministère tranquille et retiré dans la ville de Dignes en compagnie de sa Sœur, Mademoiselle Baptistine, et de leur servante, Madame Magloire. À à travers cette figure, c’est l’imprégnation du religieux dans le quotidien des habitants de la campagne qui est décrit ; Est évoqué le quotidien de Myriel, qui tantôt rend libre un dispensaire, tantôt rencontre un sénateur – pour un dialogue sur le matérialisme, se rend auprès de malades, ou encore de brigands. Il est présenté comme un sain, adopté par le peuple qui le rebaptise sous le nom de Monseigneur Bienvenu. Dans ce tableau d’une religiosité bienfaisante, existent des ombres, qu’Hugo soumet à la réflexion du lecteur par des dialogues puissants. Il faut citer celui de l’échange entre Myriel et le Conventionnel, pour qui « l’homme avait un tyran, l’ignorance » et qui a « voté la fin de ce tyran-là ». Puis « un soir de jour de marche » vient « la chute », intitulé du livre qui fait entrer en scène Jean-Valjean. Nul besoin de rappeler cette histoire, maintes fois reprises par des films, BD, séries, tableaux. Jean-Valjean, forçat qui après 19 ans de Bagne, est libéré depuis quatre jours lorsqu’il rencontre Myriel, accueilli alors qu’il avait été rejeté de tous, commettant tout de même auprès de son hôte, le vol de son argenterie. Arrêté par la police, il est confronté devant Myriel, qui leur indique que cette argenterie était un don. Davantage, il se tourne vers Jean-Valjean et lui donne en plus de cette argenterie, deux chandeliers que ce dernier « avez oublié d’emporter avec les couverts ». « La chute » est celle de la haine de Jean-Valjean, qui devra désormais « employer cet argent à devenir un honnête homme ». Cet acte est le point de fuite autour duquel l’ensemble des personnages des misérables vont graviter, la ligne directrice. En effet, fantine, dont est racontée avec brio la déchéance d’une femme, abandonnée enceinte par un homme qui aura profité d’elle, abandonnant elle-même sa fille pour un travail d’ouvrière puis de prostitution, trouvera une fin salvatrice dans la personne de Jean-Valjean devenu Maire Madelaine grâce à cet acte de changement. C’est également cet acte qui suscite la crise de conscience dans la pensée de Jean-Valjean, lorsqu’il découvre qu’un autre que lui, Champmathieu, risque d’être condamné car ayant été arrêté pour être le forçat évadé Jean-Valjean. Cette condamnation possible pousse Jean-Valjean à dévoiler son identité pour libérer Champathieu d’une condamnation injuste et, par conséquent, à perdre le statut protecteur de Maire par lequel il dissimulait sa véritable identité. N’ayant plus d’obligation, et après avoir fait croire à sa mort, il part chercher Cosette, la fille de Fantine, qui vit une enfance misérable dans l’auberge des Thénardiers. Il sera pour elle un père, et elle pour lui une fille. Ils vivront un début de vie paisible au sein d’une communauté de religieuses, les Bernardines, rue Picpus. Enfin, entre scène Marius, jeune Homme vivant chez son grand père, Monsieur Gillenormand, dans une vie bourgeoise où prédomine la pensée royaliste. À la suite de la découverte des actes héroïques de guerre de son père, le colonne Pontmercy, dans les armées Napoléoniennes, Marius se trouve en rupture idéologique avec sa famille, qu’il finit par quitter. Il se trouve seul à Paris, et fréquente un cercle révolutionnaire « les amis de l’ABC » : Enjolras, Combeferre, Jean-Prouvaire, Feuilly, Bahorel, Courfeyrac, Lesgle ou Laigle, Joly, Grantaire. « L’ABC – [ou] L’Abaissé, c’était le peuple, on voulait le relever »….Et c’est la fin du 1er tome. Les misérables, c’est la réappropriation du temps long. Un livre qui force le lecteur du 21ème siècle à faire une pause au cœur du très foisonnant XIXème siècle, et se confronter à un maitre de la littérature, Victor Hugo. Les personnages des misérables sont devenus des standards, et dans ce premier tome, les parties portent les noms de trois d’entre eux : Fantine, Cosette, Marius. Pourtant, les premières figures que l’on rencontre sont l’évêque Myriel et Jean-Valjean. Myriel dont la fonction romanesque est d’abord d’être un religieux vivant un ministère tranquille et retiré dans la ville de Dignes en compagnie de sa Sœur, Mademoiselle Baptistine, et de leur servante, Madame Magloire. À à travers cette figure, c’est l’imprégnation du religieux dans le quotidien des habitants de la campagne qui est décrit ; Est évoqué le quotidien de Myriel, qui tantôt rend libre un dispensaire, tantôt rencontre un sénateur – pour un dialogue sur le matérialisme, se rend auprès de malades, ou encore de brigands. Il est présenté comme un sain, adopté par le peuple qui le rebaptise sous le nom de Monseigneur Bienvenu. Dans ce tableau d’une religiosité bienfaisante, existent des ombres, qu’Hugo soumet à la réflexion du lecteur par...
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  • bmdeux 24/01/2024
    Pour débuter cette année 2024, quoi de mieux qu'un ouvrage que l'on place régulièrement au sommet de la littérature française ? Cette réputation n'est pas volée. Bien qu'ayant déjà vu une adaptation cinématographique, la lecture de cette première partie m'a fait redécouvrir l'intrigue et surtout découvrir des aspects qui m'étaient jusqu'alors inconnus. Réduire Les Misérables à la rédemption de Jean Valjean, c'est faire offense à la profondeur époustouflante de cette œuvre à la fois roman historique, peinture sociale de la première moitié du XVIIIe siècle, philosophique à de nombreux moments... Bref, difficile de condenser tous ces aspects en un seul mot. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le rythme. Quel plaisir de prendre son temps ! Découvrir l'évêque Myriel, la bataille de Waterloo, le couvent... Ces longues descriptions peuvent paraître inutiles mais je les trouve nécessaire. On prend le temps d'observer, de s'imprégner d'un lieu, d'un caractère, d'une atmosphère, bref tout ce que nous ne faisons plus dans notre époque si précipitée. Il m'est inutile de disserter davantage pour vous dire à quel point j'ai été conquis par cette première partie et que cette année littéraire ne pouvait pas mieux commencer !
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