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Les mystères de Marseille
Roger Martin (préface de)
Date de parution : 01/04/2021
Éditeurs :
Archipoche

Les mystères de Marseille

Roger Martin (préface de)
Date de parution : 01/04/2021
Préface de Roger Martin
Philippe Cayrol, jeune aventurier républicain, sans fortune mais plein d’audace, a soustrait Blanche de Cazalis aux griffes de son oncle, richissime et tout-puissant député royaliste de Marseille.

Son frère Marius, intègre...
Philippe Cayrol, jeune aventurier républicain, sans fortune mais plein d’audace, a soustrait Blanche de Cazalis aux griffes de son oncle, richissime et tout-puissant député royaliste de Marseille.

Son frère Marius, intègre et pugnace, va tout faire pour pro- téger les deux amants de la colère de Cazalis – ainsi que leur...
Philippe Cayrol, jeune aventurier républicain, sans fortune mais plein d’audace, a soustrait Blanche de Cazalis aux griffes de son oncle, richissime et tout-puissant député royaliste de Marseille.

Son frère Marius, intègre et pugnace, va tout faire pour pro- téger les deux amants de la colère de Cazalis – ainsi que leur enfant à naître. Et, bientôt, pour organiser l’évasion de Philippe, qui encourt la peine de mort...

Scandales, enlèvements, trahisons, affaires louches, meurtres en cascade, rebondissements en tous genres... Ce «roman historique contemporain», paru en feuilleton dans Le Messager de Provence, s’inscrit dans la lignée des Mystères de Paris d’Eugène Sue.

Les barricades de 1848 et l’épidémie de choléra servent de décor historique à ce roman qui entraîne le lecteur des bas- fonds de la ville jusqu’aux collines de la Provence chère au jeune Zola.
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EAN : 9782377358885
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 10,8 x 17,7 mm
EAN : 9782377358885
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 10,8 x 17,7 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • radio_boy 20/01/2024
    ."Rien ne développe l'intelligence comme le voyage." Emile Zola. Zola m'a amené à Marseille mi 19e siècle. Je ne connaissais pas Les Mystères de Marseille, mais je savais qu'un roman à Marseille écrit par Zola était un "must." Zola, observateur extraordinaire de la nature humaine, nous promène dans une société pourrie qui a, malgré tout, quelques éléments de positivisme. Rien à changer avec notre monde d'aujourd'hui, et en comprenant ce fait, on comprendre l'importance d'étudier l'histoire. Hier n'est jamais loin.
  • Levant 27/08/2023
    Je n’avais à vrai dire jamais entendu parler de cet ouvrage dans l’œuvre du grand Zola. Et pour cause, Zola, dans la préface de sa dernière édition de 1884, le déprécie à nos yeux, autant qu’il le fît à lui-même une fois la célébrité venue. Au point de le faire bouder par les maisons d’édition préférant exploiter le succès de ses ouvrages postérieurs. Au premier rang desquels Thérèse Raquin qu’il écrivit en parallèle de celui-ci. Tout ceci nous est expliqué dans les trois préfaces à l’ouvrage que comporte cette édition d’Archi Poche dont il faut saluer l’idée de remettre cet ouvrage sur l’étal des libraires : celle de Roger Martin qui intègre l’ouvrage dans le contexte de l’œuvre de Zola, puis deux de l’auteur lui-même. La première à la sortie de l’ouvrage en 1867. Il y évoque la genèse de l’ouvrage, son travail de recherche. La seconde en 1884 donc, dans laquelle il se montre très critique avec ce qui est devenu à ses yeux un exercice de jeunesse pour le moins perfectible. Il ne cache pas avoir produit un ouvrage alimentaire. A 27 ans Zola vivotait et tirait le diable par la queue. Aussi n’a-t-il pas hésité lorsqu’on lui a demandé d’écrire un feuilleton à paraître dans le Messager de Provence, un journal d’Aix-en-Provence, ce qui deviendra quelques mois plus tard la première édition des Mystères de Marseille. « Les Mystères de Marseille rentrent pour moi dans cette besogne courante, à laquelle je me trouvais condamné. Pourquoi en rougirais-je ? Ils m’ont donné du pain à un moment les plus désespéré de mon existence. Malgré leur médiocrité irréparable, je leur en ai gardé une gratitude. » Mais quand Zola fait du médiocre, selon lui bien sûr, cela reste consommable aux yeux du quidam moyen, au rang desquels je me place, me frottant de temps à autre aux grands du monde littéraire. La belle langue est déjà là au bout de la plume. Rendue désuète de nos jours par le seul fait du martyre que nous lui faisons subir au quotidien. Et Zola, en digne représentant du courant naturaliste, donne avec Les mystères de Marseille un avant-goût du talent à venir, de la dimension sociale de son œuvre bien ancrée dans son époque. Les personnages sont là, dans leur rusticité le plus souvent, ballotés par les péripéties de l’histoire, la grande, prêts à faire cette histoire s’il le faut aussi pour émerger de leur maigre condition. Jusqu’à faire tomber les cloisons qui les contiennent dans des classes sociales à l’avenir fermé. C’est ce que montre déjà cet ouvrage avec les émeutes de Marseille qui ont prolongé en province la révolution parisienne de 1848, avec la destitution de Louis-Philippe à la clé. Et quand cette Province c’est Marseille, il y a quelque chose en plus dans ces événements. Quelque chose que Zola connaît pour avoir séjourné tout près, à Aix-en-Provence. Il y a la ferveur du sang chaud des Provençaux que cet observateur de la vie des hommes a su transcrire avec le talent qui fit son succès. C’est déjà une belle fresque de la société de son temps, même si ce maître du réalisme osant déjà quelques pointes d’idéalisme populaire affirme avoir mis quatre fois moins de temps pour écrire une page des Mystères de Marseille qu’une de Thérèse Raquin. Votre roman que vous taxez de médiocrité m’a bien plu monsieur Zola. Pour avoir vécu à Marseille j’ai pu y situer les décors de l’intrigue. J’y ai appris les noms de rue aujourd’hui rebaptisées, avec moins de bonheur. Je me suis plu dans cette romance aux noms chantant sur fonds de concert de cigales. Je me suis plu à lire ce talent qui germe en ces pages et dont le rapport vous a permis d’éclater à la face du monde avec le reste de votre œuvre. Je n’avais à vrai dire jamais entendu parler de cet ouvrage dans l’œuvre du grand Zola. Et pour cause, Zola, dans la préface de sa dernière édition de 1884, le déprécie à nos yeux, autant qu’il le fît à lui-même une fois la célébrité venue. Au point de le faire bouder par les maisons d’édition préférant exploiter le succès de ses ouvrages postérieurs. Au premier rang desquels Thérèse Raquin qu’il écrivit en parallèle de celui-ci. Tout ceci nous est expliqué dans les trois préfaces à l’ouvrage que comporte cette édition d’Archi Poche dont il faut saluer l’idée de remettre cet ouvrage sur l’étal des libraires : celle de Roger Martin qui intègre l’ouvrage dans le contexte de l’œuvre de Zola, puis deux de l’auteur lui-même. La première à la sortie de l’ouvrage en 1867. Il y évoque la genèse de l’ouvrage, son travail de recherche. La seconde en 1884 donc, dans laquelle il se montre très critique avec ce qui est devenu à ses yeux un exercice de jeunesse pour le moins perfectible. Il ne cache pas avoir produit un ouvrage alimentaire. A 27 ans Zola vivotait et tirait le diable par la queue. Aussi n’a-t-il pas hésité lorsqu’on lui a...
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  • Agathocle 12/08/2023
    Roman de jeunesse ok mais du Zola quand même dans la dramaturgie et la description sauvage. J’ai aimé cette fin où tout se précipite!!! Malgré tout la deuxième partie est plus ennuyeuse de par le fait qu’on discute de malversations financières sur le jeu ou les placements qui sont loins des drames humains. Captivant quand même !!
  • _glumdalclitch_ 17/07/2023
    Une histoire pleine de rebondissements tous plus improbables les uns que les autres, avec des personnages croqués d'une main de maître par Zola ! Comme précisé dans la préface, ce roman de Zola est une œuvre de jeunesse et de commande, où il devait remettre un certain nombre de lignes pour obtenir une somme suffisante pour vivre. Cela se sent dans l'enchaînement un peu décousu parfois de certaines scènes, surtout dans la première partie. Mais ce qui ne change pas, c'est la description de la psychologie de ses personnages, comme il sait si bien le faire ! La première partie s'applique surtout à présenter les personnages et à exposer le fait qui va conduire toute l'histoire. Philippe Cayol s'éprend de Blanche de Cazalis, riche héritière d'une vieille famille de la noblesse et parente d'un député royaliste de Marseille, tandis qu'il n'est qu'un républicain sans le sou. L'action démarre lorsqu'ils prennent la fuite pour vivre librement leur amour, loin des conventions. M. de Cazalis, bien décidé à récupérer sa nièce mineure (et surtout à garder la fortune de celle-ci dont il avait la mainmise tant qu'elle était sous son toit), trouve l'occasion excellente pour se débarrasser de Philippe, son ennemi politique. Apparaît alors Marius, frère cadet de Philippe, qui va s'ingénier à tirer d'affaire son frère. La deuxième partie débute alors, et se concentre sur les efforts fournis par Marius pour aider son frère. L'accent est mis sur les milieux financiers et crapuleries de toutes sortes (usuriers, banquiers, tripots, etc.), ainsi que sur la duplicité des hommes de pouvoirs (les faux dévots par exemple). La dernière partie se consacre plus à la politique avec l'avènement de la République en 1848 et les résistances qui voient le jour en province. Même si pour les besoins de son roman, Émile Zola attribue la révolte de Marseille à la malice de l'homme de main de Cazalis, toujours bien décidé à perdre Philippe. Enfin les derniers chapitres rappellent le '' Hussard sur le toit '' de Jean Giono avec la diffusion du choléra, la peur des empoisonneurs de fontaines et la fuite des habitants pour tenter d'échapper à l'épidémie. Cet épisode est relativement court, comparé aux autres. Lecture qui permet de découvrir les débuts d'écrivain de Zola. Une histoire pleine de rebondissements tous plus improbables les uns que les autres, avec des personnages croqués d'une main de maître par Zola ! Comme précisé dans la préface, ce roman de Zola est une œuvre de jeunesse et de commande, où il devait remettre un certain nombre de lignes pour obtenir une somme suffisante pour vivre. Cela se sent dans l'enchaînement un peu décousu parfois de certaines scènes, surtout dans la première partie. Mais ce qui ne change pas, c'est la description de la psychologie de ses personnages, comme il sait si bien le faire ! La première partie s'applique surtout à présenter les personnages et à exposer le fait qui va conduire toute l'histoire. Philippe Cayol s'éprend de Blanche de Cazalis, riche héritière d'une vieille famille de la noblesse et parente d'un député royaliste de Marseille, tandis qu'il n'est qu'un républicain sans le sou. L'action démarre lorsqu'ils prennent la fuite pour vivre librement leur amour, loin des conventions. M. de Cazalis, bien décidé à récupérer sa nièce mineure (et surtout à garder la fortune de celle-ci dont il avait la mainmise tant qu'elle était sous son toit), trouve l'occasion excellente pour se débarrasser de Philippe, son ennemi politique. Apparaît...
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  • Moira15 25/06/2023
    Un roman de Zola qui se lit comme un roman de Dumas. C'est l'histoire de deux frères que tout oppose : Philippe, séduisant et irresponsable, et Marius, petit, discret et intelligent. Le deuxième met toute son énergie à tenter de sauver l'autre de ses emportements et de sa rage de vivre, le tout dans le Marseille commerçant et affairé du milieu du XIXe. Une description truculente de l'opposition qui existait déjà entre Aix l'endormie et Marseille pleine de vie. On suit avec plaisir les aventures des deux frères qui croisent des personnages hauts en couleurs : Fine, la courageuse bouquetière marseillaise, M. de Girousse, l'aristocrate aixois plein d'ironie et d'ennui, l'humble abbé Chastanier toujours là au bon moment et bien sûr M. de Cazalis, l'ennemi, puissant député royaliste de Marseille.
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