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Chambres noires
Date de parution : 05/11/2020
Éditeurs :
Belfond

Chambres noires

Date de parution : 05/11/2020
Après D’ombre et de silence, Karine Giebel offre un nouveau recueil de textes noirs, humains, bouleversants et engagés.
Il y a des soupirs, des souvenirs et des sourires.
Il y a ces jours sans fin et ces nuits sans chaleur. Cette sensation d’être sale, d’être rien, moins que rien.
Ces...
Il y a des soupirs, des souvenirs et des sourires.
Il y a ces jours sans fin et ces nuits sans chaleur. Cette sensation d’être sale, d’être rien, moins que rien.
Ces dangers qu’on n’a pas vus venir, ces risques qu’on n’a pas osé prendre. Ces tentations auxquelles on n’a pas eu...
Il y a des soupirs, des souvenirs et des sourires.
Il y a ces jours sans fin et ces nuits sans chaleur. Cette sensation d’être sale, d’être rien, moins que rien.
Ces dangers qu’on n’a pas vus venir, ces risques qu’on n’a pas osé prendre. Ces tentations auxquelles on n’a pas eu la force de résister.
Il y a ces mauvais héritages, ces mauvais choix, mauvaises pentes, mauvais départs.
Il y a ce manque de chance.
Il y a cette colère, ce dégoût.
Il y a…
Des fois où on préférerait être mort.
 

Voilà ce qu’on découvre dans les Chambres noires de Karine Giebel, recueil de quatre nouvelles inédites dont les héros, ou anti-héros, incarnent et dénoncent tour à tour les manquements de notre société. Quatre histoires pour lesquelles l’auteure emprunte les titres de grands films qui l’ont marquée.
Après D’ombre et de silence, elle nous offre un nouveau recueil tout en noir, humain, engagé, bouleversant, qui agit comme un révélateur, nous faisant ouvrir les yeux sur le monde en dépit de son opacité et de sa noirceur.
À la fin de l’ouvrage, en bonus, trois nouvelles déjà parues dans Treize à table ! (Pocket) au profit des Restos du Cœur ainsi que Sentence, nouvelle écrite en plein confinement et publiée dans Des mots par la fenêtre (12-21) au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.
 
 
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EAN : 9782714494252
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 130 x 200 mm
EAN : 9782714494252
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 130 x 200 mm

Ils en parlent

"Karine Giebel avec ses mots qui frappent et qui incisent, réussit à faire passer au lecteur un moment suspendu qui nous donne envie de vivre encore plus fort"
Caroline / Fnac

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • collectifpolar 17/03/2024
    Chronique de Lecteur : Marc donne des nouvelles pour Collectif Polar Quand Karine Giebel prend la plume pour écrire des formats courts, les histoires tonnent avec la même force que dans ses romans. Le style si caractéristique de l’auteure, identifiable immédiatement, après à peine quelques lignes, trouve dans l’écriture de nouvelles, exercice que de sa propre confession elle apprécie, qui lui permet d’améliorer sa technique, de la ciseler pour être encore plus percutante, un parfait terrain d’expression. Selon moi, elle est aujourd’hui la locomotive du genre chez les auteurs francophones. Les quatre premières histoires font environ une cinquantaine de pages chacune et sont liées par un motif commun, puisque toutes portent le titre d’un film célèbre. « Le vieux fusil » : Martin est un homme répugnant qui ne respecte rien ni personne. Un tribunal clandestin va lui rendre sa propre justice. « L’armée des ombres » : Mathilde, comme de nombreuses femmes, survit péniblement en enchainant les heures de travail ingrat, afin de rendre le quotidien des autres plus agréable. Abnégation payée de la noirceur des hommes d’un monde déshumanisé. Y a-t-il une échappatoire à cette prison sans murs ? « Un monde parfait » : Axel est-il fait pour vivre avec les autres ? La morale est essentielle dans notre monde ; s’exonérer de ses règles élémentaires serait une grave erreur.  « Au revoir les enfants » : Yvonne a 96 ans, elle vit dans un EPHAD. La société actuelle n’est pas en mesure de répondre de manière acceptable aux besoins de nos personnes âgées. Quand on est vulnérable, les situations intolérables deviennent la norme. Insoutenable jusqu’aux larmes. Les quatre dernières nouvelles, considérablement plus courtes, sont déjà parues dans d’autres recueils ; je n’en parlerai pas ici. Karine Giebel décrit avec talent notre monde noir, épais, crasseux. L’humanité ou l’inhumanité de ses personnages sont la force première de toutes ses histoires : ses héros ne sont pas des saints, ses monstres sont des gens ordinaires, qui pourraient être nos voisins, nos cousins. C’est probablement pour cette raison que l’impact est aussi fort : où est la frontière ? Le lecteur ressort lacéré, le cœur est miettes ; les émotions qu’elle transmet résonnent longtemps après la fin de la lecture Chronique de Lecteur : Marc donne des nouvelles pour Collectif Polar Quand Karine Giebel prend la plume pour écrire des formats courts, les histoires tonnent avec la même force que dans ses romans. Le style si caractéristique de l’auteure, identifiable immédiatement, après à peine quelques lignes, trouve dans l’écriture de nouvelles, exercice que de sa propre confession elle apprécie, qui lui permet d’améliorer sa technique, de la ciseler pour être encore plus percutante, un parfait terrain d’expression. Selon moi, elle est aujourd’hui la locomotive du genre chez les auteurs francophones. Les quatre premières histoires font environ une cinquantaine de pages chacune et sont liées par un motif commun, puisque toutes portent le titre d’un film célèbre. « Le vieux fusil » : Martin est un homme répugnant qui ne respecte rien ni personne. Un tribunal clandestin va lui rendre sa propre justice. « L’armée des ombres » : Mathilde, comme de nombreuses femmes, survit péniblement en enchainant les heures de travail ingrat, afin de rendre le quotidien des autres plus agréable. Abnégation payée de la noirceur des hommes d’un monde déshumanisé. Y a-t-il une échappatoire à cette prison sans murs ? « Un monde parfait » : Axel est-il fait pour vivre avec les autres ? La morale est essentielle dans notre monde ; s’exonérer de...
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  • Chapitre1sur365 12/03/2024
    Il était temps que je fasse la connaissance de Karine Giebel. J'ai commencé par des nouvelles et.. c'était un régal ! Pourtant pas amatrice de ce format de lecture, j'ai été conquise. L'auteure arrive en si peu de page à engendrer de multiples sentiments : l'angoisse, l'excitation, la surprise, la colère, l'incompréhension. Les textes sont noirs et poétiques à la fois, certains m'ont arrachés le cœur. Le realisme de certaines m'ont scotché mettant en lumière le "petit peuple", les victimes, les combattants de guerre.. Ces nouvelles nous montre une facette de la société mais également la noirceur de l'âme humaine. J'ai hâte de la découvrir encore.. Ces nouvelles m'ont mis l'eau à la bouche.
  • softwoman 12/03/2024
    Dans ce livre qui regroupe 8 nouvelles, Karine Giebel dépeint les atrocités qui ont lieu dans le monde grâce à des exemples concrets. J’ai beaucoup aimé sa façon de vouloir sensibiliser ses lecteurs face à l’injustice que certains subissent, ça nous permet de revenir les pieds sur terre et nous rendre compte des choses qui sont vraiment essentielles. Karine Giebel est une femme très humaine et sensible a l’égard des droits de l’Homme et conditions humaines. Je pense que chaque nouvelle de ce livre aurait pu avoir l’opportunité de se voir naître dans un roman, d’être plus élaborés. L’armée des ombres et un monde parfait restent mes nouvelles préférées.
  • jipih86 17/02/2024
    J'aime beaucoup les nouvelles, je vous en avais déjà parlé lorsque je vous avais parlé du recueil précédent "Abîmés" de l'intéressant Bouffanges. Je me suis très tôt régalé avec l'art du fantastique tel qu'il est maîtrisé avec autant de talent à la lecture de notre Maupassant national, mais je n'oublierai pas de citer un autre maître qui excellait en la matière, Edgar Allan Poe! Je viens de découvrir tout à fait par hasard,( oui, j'ai cru acheter un roman et j'ai eu la surprise de tomber sur un recueil de nouvelles) un nouveau nom dans ce savoir-faire: Karine Giebel. Fidèle à son habitude, KG ous a concocté quelques petits bijoux façonnés à sa manière et frappés de son poinçon si particulier, le noir!!! Si vous la connaissez déjà, vous savez qu'elle excelle en la matière! J'ai donc dévoré ces petites gourmandises aussi noires que peut l'être le plus noir des chocolats, m'amusant à espèrer pour chacune d'entre elles une fin paisible, voire heureuse, on n'est pas déçu : Chambres noires ne contient que très peu d'espoir! Mais c'est bien pour ça qu'on l'aime, notre talentueuse Karine. Elle tricote avec grand soin des textes qui vous feront frémir tant la cruauté humaine reste une dominante! Allez, régalez-vous !J'aime beaucoup les nouvelles, je vous en avais déjà parlé lorsque je vous avais parlé du recueil précédent "Abîmés" de l'intéressant Bouffanges. Je me suis très tôt régalé avec l'art du fantastique tel qu'il est maîtrisé avec autant de talent à la lecture de notre Maupassant national, mais je n'oublierai pas de citer un autre maître qui excellait en la matière, Edgar Allan Poe! Je viens de découvrir tout à fait par hasard,( oui, j'ai cru acheter un roman et j'ai eu la surprise de tomber sur un recueil de nouvelles) un nouveau nom dans ce savoir-faire: Karine Giebel. Fidèle à son habitude, KG ous a concocté quelques petits bijoux façonnés à sa manière et frappés de son poinçon si particulier, le noir!!! Si vous la connaissez déjà, vous savez qu'elle excelle en la matière! J'ai donc dévoré ces petites gourmandises aussi noires que peut l'être le plus noir des chocolats, m'amusant à espèrer pour chacune d'entre elles une fin paisible, voire heureuse, on n'est pas déçu : Chambres noires ne contient que très peu d'espoir! Mais c'est bien pour ça qu'on l'aime, notre talentueuse Karine. Elle tricote avec grand soin des textes qui vous feront frémir tant la cruauté humaine...
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  • fastiea 10/02/2024
    Alors voila un livre qui m'a réconcilié avec les nouvelles....et rien que pour ça, il mérite 4*. Au début les nouvelles sont un peu variée avec même un peu de SF (si on peut dire) mais les dernières nouvelles du livres pointent sur des sujets d'actualité traités avec cynisme par Karine Giebel et qui font réfléchir sur le société actuelle. Le rythme est fluide les nouvelles ni trop longues ni trop courtes. L'écriture est très plaisante à lire. Je conseille vivement 'et j'ai acheté ses romans du coup, à suivre dans les critique qui vont venir +++

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