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Comme un chant d'espérance
Date de parution : 12/06/2014
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Comme un chant d'espérance

Date de parution : 12/06/2014
Ce livre − Dieu me pardonne ! − est un roman sur Dieu, sur son œuvre, sur les hommes et sur rien.
« Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l’ordre de l’univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le... « Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l’ordre de l’univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens − inconnu de nous, bien sûr, mais,... « Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l’ordre de l’univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens − inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m’en remets à quelque chose d’énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet.
Je ne suis pas loin de penser qu’il n’y a  que l’insensé pour dire : « Il n’y a pas de Dieu. » Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu’il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d’où elle pourrait bien venir s’il n’y avait pas de Dieu. »
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EAN : 9782350872766
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 120
Format : 143 x 206 mm
EAN : 9782350872766
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 120
Format : 143 x 206 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • HORUSFONCK 24/10/2023
    Oui, Jean d' Ormesson possède une belle plume, agréable et facile à lire surtout pour un court ouvrage. Non, Jean d' Ormesson ne parviens pas à me vendre du Dieu, du néant, du rien, du rien du tout ou d'ailleurs. Et oui, je peu comprendre le vieil homme en quête d' apaisement et de Dieu (encore et toujours LUI) à l'approche de la mort qu'il décrète comme un autre néant. Il faut bien le combler, ce néant, au moins essayer de l'appréhender avant que d'en franchir le seuil. Mais non, je ne puis m'astreindre ni me résoudre à considérer (voire croire) qu'il n'y ai rien eu avant ce big bang que l'on nous désigne comme l'ultime et infranchissable horizon de la connaissance!... Et d'y mettre qui, dites-voir? Dieu! Dieu, comme fourre-tout de notre inconnaissance considérée comme définitive au_delà de la barrière. Eh non, monsieur D Ormesson, rien n'est si simple que vous nous dites le percevoir dans cet univers que vous acceptez créé entre hasard et destinée avec un Dieu à la manoeuvre... Tout simplement parce que nous ne pouvons voir au-delà de l'horizon. Eh... oui, j'aimerai parfois me laisser aller à votre espérance ignorante qui s'en remet à un improbable Dieu.
  • Taraxacum 28/06/2022
    Un roman sur rien, voici le thème...Le grand, et regretté, Jean d'Ormesson en fait une discussion sur tout, des origines de l'univers à sa fin, en passant par ses tableaux préférés au milieu! C'est un peu comme cela que j'imagine une discussion dans un salon à la grande époque où l'on tenait des salons. Brillant, à bâtons rompus, le sens de la formule, et parfois manquant un peu de substance....mais peu importe, le style emporte tout! Court et délicieux.
  • MLClerc 24/06/2022
    Je dois avouer que je n'ai pas compris pourquoi le terme "roman" sous-titrait le livre. Selon moi, ce livre tient davantage de l'essai ou des pensées. Jean d'Ormesson part de l'envie de Flaubert d'écrire un livre sur rien, et il démarre donc sur le big bang, ou plutôt sur le mur de Planck, ce qu'il se passe juste avant l'explosion qui a donné vie à notre univers. De là partent ses autres réflexions, la création, Dieu surtout. Ce qui rend donc ce livre difficile à résumer. Je pense que je devrai le relire, car je n'étais pas forcément dans les bonnes dispositions pour cela, et il mérite sans doute une relecture pour s'imprégner des réflexions de ce grand philosophe et écrivain.
  • ochristian 09/06/2022
    Il est des réflexions intemporelles qui lorsqu’elles sont traitées par des écrivains de talent comme Jean d’Ormesson aboutissent à des livres profonds et intéressants ; Comme un chant d’espérance fait partie de ceux-là. L’auteur part de la naissance du Cosmos et la part, toujours mystérieuse, du vide, du néant, du rien et de notre compréhension de cette étrangeté. Tout doucement une digression s’installe et Dieu apparait sous la plume de Jean d’Ormesson car ce Dieu est-il le néant ou le tout et cet univers qui nous entoure confirme-t-il son existence ou l’infirme-t-il ? C’est ce à quoi l’auteur tend inévitablement et porte cette justification. Un texte de réflexions sur notre condition humaine et nos croyances, il est en effet plus rassurant de suivre ce chemin que d’affronter l’atomisme d’Epicure mais chacun doit aborder cette question centrale avec ses propres convictions, Jean d’Ormesson avec ce petit livre nous apporte les siennes sans autre prétention que de les partager.
  • Denis_76 18/12/2021
    Jean d' Ormesson a toujours un style excellent, malicieux et synthétique mais je le trouve angoissé, ici : sûrement se demande-t-il, à plus de 90 ans, ce qui l'attend de l'autre côté de la porte ? Cependant, ses hypothèses sont très intéressantes : [masquer] 1-Dans l'Antiquité, les hommes célébraient un système multi-Dieux. 2-Depuis le Moyen Age, les hommes croient en un Dieu Unique, qui nous donne l'Autonomie, grâce à quelques éléments : soleil, énergie, temps, espace, Histoire, hasard, nécessité. Mais contrairement à Einstein qui pense que Dieu ne joue pas aux dés, D'Ormesson trouve Dieu joueur, car en donnant la Vie, il donne la Souffrance, en donnant la Pensée, il donne aussi le Mal. Tout se passe comme si, nous ayant donné l'autonomie, il s'effaçait du décor pour nous observer. Mais "le chant d'espoir" est l'ensemble des nombreux témoignages de sa présence (pages 105 à 108) Les hommes, orgueilleux, pensent qu'ils sont au centre du monde, jusqu'à l'arrivée de la pensée scientifique. 3-Actuellement, et en parallèle à la croyance monothéiste, l'étude scientifique basée sur le Mur de Planck nous laisse comme explication le Hasard et la Nécessité. [/masquer] CONCLUSION : DU LIVRE L'étude du Hasard et de la Nécessité développés par d'autres auteurs, mériteraient ici un petit développement. D'autre part, je pense que D'Ormesson, qui fait une très belle analyse synthèse de la situation, prend la deuxième option, et aimerait bien parler avec Dieu, surtout qu'à 90 ans, il est proche de la fin de vie terrestre. IMPLICATION PERSONNELLE : Je suis déiste-spirite, autant dire que, peut être contrairement à Jean d'O, je suis plus plus proche de Dieu et des âmes que de la science. Je pense, comme Patricia Darré, que le monde spirituel, Dieu y compris, est un ensemble d'âmes, dont certaines sont des guides, qui donnent de petites impulsions décisives au moment des choix humains : voir ma critique de "Dieu voyage toujours incognito" de Laurent Gounelle. Jean d' Ormesson a toujours un style excellent, malicieux et synthétique mais je le trouve angoissé, ici : sûrement se demande-t-il, à plus de 90 ans, ce qui l'attend de l'autre côté de la porte ? Cependant, ses hypothèses sont très intéressantes : [masquer] 1-Dans l'Antiquité, les hommes célébraient un système multi-Dieux. 2-Depuis le Moyen Age, les hommes croient en un Dieu Unique, qui nous donne l'Autonomie, grâce à quelques éléments : soleil, énergie, temps, espace, Histoire, hasard, nécessité. Mais contrairement à Einstein qui pense que Dieu ne joue pas aux dés, D'Ormesson trouve Dieu joueur, car en donnant la Vie, il donne la Souffrance, en donnant la Pensée, il donne aussi le Mal. Tout se passe comme si, nous ayant donné l'autonomie, il s'effaçait du décor pour nous observer. Mais "le chant d'espoir" est l'ensemble des nombreux témoignages de sa présence (pages 105 à 108) Les hommes, orgueilleux, pensent qu'ils sont au centre du monde, jusqu'à l'arrivée de la pensée scientifique. 3-Actuellement, et en parallèle à la croyance monothéiste, l'étude scientifique basée sur le Mur de Planck nous laisse comme explication le Hasard et la Nécessité. [/masquer] CONCLUSION : DU LIVRE L'étude du Hasard et de la Nécessité développés par d'autres auteurs, mériteraient ici un petit développement. D'autre part, je pense...
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