De taille et d'estoc : Le livre de Jean d' Aillon
De taille et d'estoc - Trailer
Marseille, 1187. Antoine, orphelin de treize ans recherché pour meurtre, se retrouve seul sur les routes infestées de bandits, de mercenaires mais aussi de quelques belles âmes. L'adolescent, qui dorénavant se fait appeler Guilhem, va, au hasard d'étonnantes rencontres, être initié à l'art des troubadours tout comme à celui de la coutellerie, du lancer de couteau et du duel.
Son chemin croise, un jour, celui de Joceran d'Oc et de Jeanne de Chandieu qui, pour vivre leur passion, ont quitté l'habit et les ordres religieux. Ils n'en sont pas moins accusés d'avoir dérobé la Sainte Lance, inestimable relique rapportée de Terre sainte par les croisés.
Amour et honneur, quête de la vérité et vengeance : la grande saga du chevalier troubadour Guilhem d'Ussel peut commencer.
De (auteur) : Jean d' Aillon
Expérience de lecture
Avis Babelio
leboncoinlecture
• Il y a 2 mois
Ce premier tome écrit à rebours par l’auteur retrace les origines de son héros : où l’on apprend d’où lui viennent le prénom Guilhem, le nom d’Ussel, ses talents de troubadour et de guerrier entre autres arts et artisanats, à travers moult péripéties allant de ses 12-13 ans alors qu’il est simple tanneur à Marseille jusqu’à son adoubement par Mercadier, loyal et sanguinaire serviteur de Richard Coeur de Lion (de 1187 à 1193). En ce qui concerne l’enchaînement d’événements et certaines rencontres qui constituent la vie de Guilhem, leur nombre et leur fortuité m’ont parfois donné un goût trop prononcé de fiction qui nuit à une forme de réalisme : c’est trop gros pour y croire, c’est trop beau pour être vrai, ça sent la construction un peu forcée. Pour autant, de façon globale, je me suis laissée prendre au jeu et j’ai apprécié de voir Guilhem apprendre des différentes personnalités qu’il a pu croiser ici et là, tant sur le plan pratique qu’émotionnel ou moral. J’ai beaucoup apprécié visiter quelques villes médiévales qui me sont chères par mon histoire (notamment dans le grand Ouest) ; mieux comprendre le fonctionnement des routiers, bandes au service d’un puissant pour faire régner l’ordre, récolter ses impôts, s’assurer de conserver ses possessions, étant donné la lutte dans laquelle étaient engagés divers comtes et autres ducs, et en particulier le roi de France face à Richard Coeur de Lion bataillant toujours pour la primauté en particulier dans l’Ouest ; mieux comprendre l’emploi des routiers plutôt que des vassaux dont les devoirs « statutaires » recouvraient insuffisamment les besoins de leur suzerain. Les écailles me sont quelque peu tombées des yeux concernant Richard Coeur de Lion : je l’ai découvert aussi impétueux dans la défense de ses terres que n’importe quel autre, loin de l’image idyllique de Disney (oui, je peux être très naïve…) ; j’ai appris qu’il était au départ Comte de Poitiers, du Maine et d’Anjou – je m’étais arrêtée à roi d’Angleterre, duc de Normandie et duc d’Aquitaine… Je prends conscience du lien étroit de ce grand personnage sur ces terres qui me sont si familières. Je suppose que je l’ai su, que cette information m’a effleurée, et que cela fait vraiment sens pour moi seulement aujourd’hui. Mieux vaut tard que jamais ! – pour autant, dans ce roman, il est question de Richard Coeur de Lion mais il n’est pas un des personnages actifs, étant un temps aux Croisades puis fait prisonnier par le Saint-Empire. Y sont dépeints allègrement par contre Mercadier et Louvart qui étaient à son service en tant que chefs de routiers, en plus de quelques autres personnages historiques que l’on croise ici ou là. Encore une fois pour cette série, je trouve que l’alliance péripéties-aventures est bien accommodée avec le fond historique, dans une dimension qui peut être didactique pour qui souhaite en tirer des leçons pratiques d’histoire médiévale (grands personnages et politique comme déjà évoqué, artisanat – ici en particulier tannerie et coutellerie, techniques de guerre / d’attaques, armement – armes et équipements, vies de femme, moeurs, us et coutumes du quotidien etc.) – en dépit des multiples scènes violentes et sanguinolentes qui semblent être le lot commun du moment. Je recommande vivement cette lecture à qui a envie de se plonger douillettement dans un flot médiéval ininterrompu de cavalcades, fuites, attaques et combats entrecoupé de quelques entraînements et banquets.
TOFPOLAR
• Il y a 5 mois
Marseille, 1187. Antoine, orphelin de treize ans recherché pour meurtre, se retrouve seul sur les routes infestées de bandits, de mercenaires mais aussi de quelques belles âmes. L'adolescent, qui dorénavant se fait appeler Guilhem, va, au hasard d'étonnantes rencontres, être initié à l'art des troubadours tout comme à celui de la coutellerie, du lancer de couteau et du duel... J’ai apprécié le rendu de l’époque et découvert une foule d’expressions, d’images dures et cruelles. L'auteur fait une belle reconstitution d’une époque finalement assez peu connue, descriptions précises des modes de vie au moyen âge, de ses us et coutumes, codes d’honneur et châtiments extrêmes. A la fois roman policier et document d’histoire, même si les principaux antagonistes sont fictifs, ils côtoient des personages réels. Un premier épisode d’une saga déjà très captivante. A suivre !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
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- EAN
- 9782258100398
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 492
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- Dimensions
- 226 x 143 mm
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22,00 € Grand format 492 pages