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Nouveauté
Faites vos jeux
Date de parution : 07/03/2024
Éditeurs :
Julliard
Nouveauté

Faites vos jeux

Date de parution : 07/03/2024
Avec les années, Victor est devenu jaloux de son indépendance et de la tranquillité que lui offre sa petite vie insulaire. Il est prêt à tout pour empêcher ses enfants... Avec les années, Victor est devenu jaloux de son indépendance et de la tranquillité que lui offre sa petite vie insulaire. Il est prêt à tout pour empêcher ses enfants de troubler son existence, surtout au moment où il retrouve un élan de jeunesse auprès de Magalie. Mais sa fille... Avec les années, Victor est devenu jaloux de son indépendance et de la tranquillité que lui offre sa petite vie insulaire. Il est prêt à tout pour empêcher ses enfants de troubler son existence, surtout au moment où il retrouve un élan de jeunesse auprès de Magalie. Mais sa fille Édith et son fils Jonas, alertés par des mouvements bizarres sur les comptes de leur père, décident de mettre le cap sur son île.
Alors qu’une formidable tempête se déclenche, isolant du monde l’île et ses habitants, Victor, Édith et Jonas sont contraints de se parler, quitte
à se confronter, pour trouver une façon de faire famille.
Avec ce roman choral, Philippe Djian propose un huis clos doux-amer sur fond de nature déchaînée.
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EAN : 9782260055433
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782260055433
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

 Ce roman choral propose un huis clos doux-amer sur fond de nature déchaînée.
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Leo38000 20/03/2024
    Dans ce roman pas d’introduction ou d’entrée en matière, on est tout de suite embarqué dans une haine familiale recuite. Philippe Djian plonge le fer au cœur de la plaie et l’y remue allègrement, faisant ainsi apparaître peu à peu à la surface les causes des rancunes de chacun. Mais avec l’âge tout le monde devient plus arrangeant et compréhensif ; les protagonistes du roman autant que l’auteur semble-t-il, car très vite, à la faveur d’un épisode météorologique particulièrement violent, les rancœurs, sans s’éteindre ni se faire oublier, laissent place à quelques trêves. On va collaborer ; on va se découvrir ; on va même s’exprimer, voire s’expliquer. Mais avec Djian pas d’eau de rose ni de romance. On se rapproche. On sent qu’on aime, et même si on finit par se l’avouer, il en faut plus à la vie pour qu’elle consente à dévier son cours. On finit toujours par récolter ce que l’on sème. On finit toujours par se prendre les pieds dans les ficelles des casseroles qu’on s’est accrochées aux fesses. L’harmonie qui semble s’installer, la sérénité qui affleure parfois, restent précaires et lourdes de menaces. Après le déchaînement de la nature c’est celui des passions humaines qui déferle sur l’île, et ses dégâts sont, eux, irréversibles.Dans ce roman pas d’introduction ou d’entrée en matière, on est tout de suite embarqué dans une haine familiale recuite. Philippe Djian plonge le fer au cœur de la plaie et l’y remue allègrement, faisant ainsi apparaître peu à peu à la surface les causes des rancunes de chacun. Mais avec l’âge tout le monde devient plus arrangeant et compréhensif ; les protagonistes du roman autant que l’auteur semble-t-il, car très vite, à la faveur d’un épisode météorologique particulièrement violent, les rancœurs, sans s’éteindre ni se faire oublier, laissent place à quelques trêves. On va collaborer ; on va se découvrir ; on va même s’exprimer, voire s’expliquer. Mais avec Djian pas d’eau de rose ni de romance. On se rapproche. On sent qu’on aime, et même si on finit par se l’avouer, il en faut plus à la vie pour qu’elle consente à dévier son cours. On finit toujours par récolter ce que l’on sème. On finit toujours par se prendre les pieds dans les ficelles des casseroles qu’on s’est accrochées aux fesses. L’harmonie qui semble s’installer, la sérénité qui affleure parfois, restent précaires et lourdes de menaces. Après le déchaînement de la nature c’est celui des passions humaines qui déferle sur l’île, et...
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  • PierreJouishomme 11/03/2024
    Pour moi l’œuvre de Philippe Djian est un continuum, j'ai du mal à en extraire un livre, chaque nouvelle parution complète, enrichi, précise l'ensemble...dans Faites vos jeux, l’effondrement environnemental déjà présent dans 2030 ou Doggy Bag est central, le thème de la vieillesse s'impose encore un peu plus, les personnages sont toujours plus ou moins au bord du gouffre mais je trouve l'auteur plus empathique avec eux...j'ai aimé ce livre et j'aime bien vieillir avec Djian.
  • Peluche0706 07/03/2024
    Victor, père d'Edith et de Jonas, vit sur dans un petit village insulaire. Il ne reçoit plus que la visite de son fils qui essaie de prendre soin de lui, malgré les réticences de son père. Edith ne veut plus entendre parler de lui mais en consultant les comptes bancaires de son père, elle demande à son frère de revenir avec elle sur l'île, pour s'assurer qu'il va bien. Arrivés sur place, les vieilles rancunes refont surface, d'autant plus que Victor a commencé une relation avec Magalie, relation que ses enfants ignoraient. Un ouragan va avoir lieu au cours de leur visite et les 3 personnages vont devoir composer ensemble pour affronter cette épreuve, autant celle des dégâts matériaux que leurs propres problèmes intrafamiliaux. Edith et Jonas mènent chacun de leur côté, une vie un peu chaotique : c'est à celui qui va le plus souffrir, celui qui va s'embarquer dans des histoires improbables, non désirées mais qui pourtant y fonce, pour combler une sorte de vide. Ils sont meurtris et ne semblent pas vouloir ou pouvoir trouver une vie stable. Leur passé familial justifierait à leurs yeux cette situation, et leur père ne veut plus avoir à supporter cette culpabilité. Des 3 personnages, c'est bien Victor qui cherche le plus à avoir une vie stable, tranquille et apaisée. L'écriture de l'auteur nous raconte un fragment de vie : chacun leur tour, les personnages sont évoqués et leur point de vue démontre bien que des petites victoires, si minimes soient-elles, permettent à chacun de se rassurer tout en ne le montrant pas aux autres. L'auteur distille des indices sur ce qui s'est passé pour que les enfants de Victor et lui ne s'entendent plus et cherchent à s'éviter, et même à se confronter une bonne fois pour toute. Dans les romans de Philippe Djian, en tant que lecteur, on a du mal à savoir les raisons du mal-être de ses personnages. On apprend au fur et à mesure de la lecture, le contexte, des bouts du passé, les caractères aussi. Pour trouver un début de réponse à leur problème, il faudrait qu'au moins les non-dits soient levés, que les ressentiments justifiés ou non soient dits, que le passé dont ils ne veulent plus parler soient évoqués pour que les personnages ne campent plus sur leur position, chacun de leur côté. La nouvelle relation avec Magalie ne va pas les aider, même si elle-même cherche tant bien que mal à apaiser les tensions. Comme dans toutes les familles dans la réalité, on ne connaît pas réellement le passé de chacun et on ne peut pas réellement juger sans savoir. Parfois, il n'y a pas de mots et c'est bien ce biais là qu'utilise l'auteur pour nous raconter une histoire singulière, faite de remords et de personnages torturés. C'est donc un roman pour lequel le lecteur ne trouvera pas nécessairement toutes les réponses sur le passé de ses personnages. L'intérêt de ce roman est bien de démontrer les difficultés intrafamiliales, les tentatives échouées pour tenter de trouver un semblant de compromis. le lecteur se retrouve être comme un témoin de leur histoire. En bref, c'est un roman qui se lit par bribes car il s'agit d'un roman psychologique que nous propose l'auteur. Il nous livre une histoire rédigée avec une écriture juste, mais avec un cheminement chronologique un peu chaotique. le lecteur a à se resituer dans le contexte pour savoir où et quand se déroule la scène. C'est souvent troublant mais un peu comme l'histoire de cette famille, il est difficile de savoir où ils en sont eux-mêmes. Cette construction narrative met en exergue les difficultés à trouver un compromis entre eux. Au-delà de cette singularité, ce fut une bonne lecture, par sa psychologie difficile à expliquer et encore plus à retranscrire dans un roman. Je recommande. Je remercie les éditions Julliard pour cette lecture. Victor, père d'Edith et de Jonas, vit sur dans un petit village insulaire. Il ne reçoit plus que la visite de son fils qui essaie de prendre soin de lui, malgré les réticences de son père. Edith ne veut plus entendre parler de lui mais en consultant les comptes bancaires de son père, elle demande à son frère de revenir avec elle sur l'île, pour s'assurer qu'il va bien. Arrivés sur place, les vieilles rancunes refont surface, d'autant plus que Victor a commencé une relation avec Magalie, relation que ses enfants ignoraient. Un ouragan va avoir lieu au cours de leur visite et les 3 personnages vont devoir composer ensemble pour affronter cette épreuve, autant celle des dégâts matériaux que leurs propres problèmes intrafamiliaux. Edith et Jonas mènent chacun de leur côté, une vie un peu chaotique : c'est à celui qui va le plus souffrir, celui qui va s'embarquer dans des histoires improbables, non désirées mais qui pourtant y fonce, pour combler une sorte de vide. Ils sont meurtris et ne semblent pas vouloir ou pouvoir trouver une vie stable. Leur passé familial justifierait à leurs yeux cette situation, et leur père ne veut plus avoir à supporter cette culpabilité. Des 3 personnages,...
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  • evelynepapillard 28/01/2024
    Djian j'ai lu 14 de ses bouquins. J'avais une amie qui était fan de lui et achetait tous ses livres dès leur parution. Puis je les lui empruntais. L'amie est partie outre mer,puis est morte,moi j'avais cessé d'" adorer" cet écrivain. Aussi est ce avec émotion que je l'ai retrouvé dans la liste des masses critiques,et c'est un peu en souvenir de cette amie que j'ai coché ce titre qui ne paraitra qu'en mars. Merci à Babelio et aux éditions Julliard pour cet envoi. Ceci étant les épreuves non corrigées du roman, j'aimerais bien que quelqu'un m'explique les étapes qui restent avant parution ? On y retrouve le fonds de commerce de Djian,des hommes et femmes qui voudraient bien du grand amour mais à défaut se contenteront d'une bonne baise.je les comprends, c'est toujours ça de pris ! Et qui trouvent la vie si injuste/ insipide/ inintéressante / indigne d'eux qu'il leur faut une petite addiction artificielle pour s'y sentir bien,alcool ,fumette, sniffette,ici c'est seulement alcool et fumette. Tous les personnages sont des lâches,sauf une,et dieu sait comme Djian aime et sait épingler nos petites lachetés quotidiennes . Côté scénar c'est très visuel,mais à lire c'est le foutoir,entre plusieurs films de catastrophes bas de gamme et une épopée style western sans les indiens. Ça tient parce que Djian a un style bien à lui,blasé et cynique, genre Brett Easton Ellis,en moins crade,donc en plus ramolli.Mais ne crachons pas sur son style ! Noté à moi même : me rappeler de ne jamais renouer avec ses anciennes amours. Djian j'ai lu 14 de ses bouquins. J'avais une amie qui était fan de lui et achetait tous ses livres dès leur parution. Puis je les lui empruntais. L'amie est partie outre mer,puis est morte,moi j'avais cessé d'" adorer" cet écrivain. Aussi est ce avec émotion que je l'ai retrouvé dans la liste des masses critiques,et c'est un peu en souvenir de cette amie que j'ai coché ce titre qui ne paraitra qu'en mars. Merci à Babelio et aux éditions Julliard pour cet envoi. Ceci étant les épreuves non corrigées du roman, j'aimerais bien que quelqu'un m'explique les étapes qui restent avant parution ? On y retrouve le fonds de commerce de Djian,des hommes et femmes qui voudraient bien du grand amour mais à défaut se contenteront d'une bonne baise.je les comprends, c'est toujours ça de pris ! Et qui trouvent la vie si injuste/ insipide/ inintéressante / indigne d'eux qu'il leur faut une petite addiction artificielle pour s'y sentir bien,alcool ,fumette, sniffette,ici c'est seulement alcool et fumette. Tous les personnages sont des lâches,sauf une,et dieu sait comme Djian aime et sait épingler nos petites lachetés quotidiennes . Côté scénar c'est très visuel,mais à lire c'est le foutoir,entre plusieurs films de catastrophes bas de gamme et une épopée...
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  • zabeth55 25/01/2024
    Victor se fait vieux. Il vit seul sur une île . Son fils vient régulièrement le voir depuis le continent. Sa fille s'occupe de ses papiers et de ses comptes, mais ne lui parle plus depuis vingt ans. Exceptionnellement, ses deux enfants sont sur l'île lorsque une tempête comme on en a jamais vues éclate et ravage tout, faisant des morts.. C'est une sorte de huis-clos familial sur une petite île touristique. Et malgré le vent du large qui souffle de manière démoniaque, l'atmosphère est étouffante. Comme souvent chez Philippe Djian, je trouve la mise en place de l'histoire assez confuse. On s'y perd un peu. J'avoue ne pas avoir été passionnée par cette histoire, par les personnalités des personnages. C'est presque Victor qui m'a semblé le plus sympathique et le moins tordu. La vie sur l'île, les rancœurs entre habitants sont plutôt bien rendus. Encore une fois je me retrouve plutôt perplexe après une lecture de cet auteur , sans savoir si j'aime ou pas.
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