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Isla Negra
Date de parution : 17/03/2022
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Isla Negra

Date de parution : 17/03/2022
Comme une bouteille à la mer
 
Un vieil atrabilaire occupe un étrange manoir au sommet d’une falaise dunaire. Isla Negra. Tel est le nom du refuge de Jonas. Lorsque les pouvoirs publics tentent de l’expulser, la... Un vieil atrabilaire occupe un étrange manoir au sommet d’une falaise dunaire. Isla Negra. Tel est le nom du refuge de Jonas. Lorsque les pouvoirs publics tentent de l’expulser, la maison se transforme en camp retranché. En ville, chacun prend parti, et l’on voit s’affronter une centenaire qui tenait autrefois... Un vieil atrabilaire occupe un étrange manoir au sommet d’une falaise dunaire. Isla Negra. Tel est le nom du refuge de Jonas. Lorsque les pouvoirs publics tentent de l’expulser, la maison se transforme en camp retranché. En ville, chacun prend parti, et l’on voit s’affronter une centenaire qui tenait autrefois le plus grand bordel de la région, une beauté factice qui ne reconnaît plus son reflet dans le miroir, un huissier qui se révèle poète, un promoteur véreux et envieux. Et la foule des habitants, curieux, médisants, souvent lâches. À mesure que la falaise s’effondre, les masques tombent. Jonas, lui, ne lâche rien. Et chaque matin, il braque sa longuevue sur l’horizon, car de là seul peut encore surgir l’espoir.
Fable écologiste, Isla Negra porte la voix des irréductibles qui refusent de céder au consumérisme et dénonce la facilité qui nous incite à détourner le regard. À travers cette allégorie, Jean-Paul Delfino brosse aussi le portrait savoureux de ces cabossés de la vie qu’il croque comme personne.
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EAN : 9782350877204
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350877204
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Esorlecram 14/01/2024
    C’est plus que du plaisir, c’est de la jouissance que j’ai ressentie à la lecture de ce roman au style coloré, picaresque, teinté d’humour en permanence. Un « vieux fou » ne quitte plus le manoir à front de mer qu’il a acheté jadis. Bien sûr ce manoir qui se dresse sur une proéminence rocheuse ne respecte pas la distance règlementaire des 100 mètres, et notre homme reçoit régulièrement la visite de huissiers chargés de lui faire accepter la belle somme que les autorités lui proposent pour l’expropriation. Mais notre homme est têtu et veut rester à « Isla Negra » : sa liberté n’a pas de prix. Aussi accueille-t-il ces hommes de loi le fusil à la main. Tous les personnages de ce roman sont merveilleusement caricaturés. Les deux huissiers (Whale Whales) font penser à Dupont Dupond. Charles Dutilleux est le type de l’immobilier véreux qui a dans ses cartons un beau projet pour Isla Negra. Il se paye un matériel diabolique pour faire s’écrouler ce « chancre ». Et comme tous les édiles locaux sont à ses pieds et le craignent, il se moque des autorisations et autres documents administratifs. Notre « vieux » n’est pas seul : ses deux amis sont encore plus folkloriques que lui : l’ « Argentin de Carcassonne » et son bandonéon, et « l’Africain », grand noir taiseux toujours prêt à travailler, qui a compris que le silence est le meilleur moyen de s’éviter des ennuis . Et puis il y a Gaïa, sorte de vieille sorcière que tout le monde craint car elle a des secrets à dévoiler. Et quels sccrets ! Elle aussi défend le « Vieux « et je m’attendais à un vrai feu d’artifices pour finir. C’est là ma seule (petite) déception : les dernières pages surprennent mais pas dans le sens que j’avais espéré ! Le calme revient et la vie continue… C’est plus que du plaisir, c’est de la jouissance que j’ai ressentie à la lecture de ce roman au style coloré, picaresque, teinté d’humour en permanence. Un « vieux fou » ne quitte plus le manoir à front de mer qu’il a acheté jadis. Bien sûr ce manoir qui se dresse sur une proéminence rocheuse ne respecte pas la distance règlementaire des 100 mètres, et notre homme reçoit régulièrement la visite de huissiers chargés de lui faire accepter la belle somme que les autorités lui proposent pour l’expropriation. Mais notre homme est têtu et veut rester à « Isla Negra » : sa liberté n’a pas de prix. Aussi accueille-t-il ces hommes de loi le fusil à la main. Tous les personnages de ce roman sont merveilleusement caricaturés. Les deux huissiers (Whale Whales) font penser à Dupont Dupond. Charles Dutilleux est le type de l’immobilier véreux qui a dans ses cartons un beau projet pour Isla Negra. Il se paye un matériel diabolique pour faire s’écrouler ce « chancre ». Et comme tous les édiles locaux sont à ses pieds et le craignent, il se moque des autorisations et autres documents administratifs. Notre « vieux » n’est pas seul...
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  • Barbouche83 17/12/2023
    Quelle bouffée d’air frais que cette sorte de conte ! Le vieux Jonas qui habite un vieux manoir sur une dune de sable refuse l'expropriation. Ni les huissiers ni le promoteur véreux ne le chasserons. Dans ce court roman notre société est épinglée : compromissions, secrets, calomnies, écologie, immigration. Ce qui en fait l’intérêt, à mon avis, c’est qu’au lieu de « flagellation »et de complaisance dans le pessimisme, tout est souriant. Les personnages pourraient être sortis d’une BD. S’ajoute à cela une certaine poésie dans l’écriture. J’ai passé un excellent moment avec Jonas, Gaïa, Mérope, l’Africain, l’Argentin, sans oublier Whale Whales ainsi que le méchant Charles Dutilleux. A noter une petite erreur, un directeur général des services techniques est un agent de l’administration territoriale et non pas un élu. Mais je n’en tiendrai pas rigueur à Jean-Paul Delfino…
  • LPV 21/04/2022
    Longtemps, je n'ai pas compris où ce livre allait, et j'ai fini par comprendre que c'est ce qui faisait sa beauté. Le voyage, plus que la destination. Ça, et la poésie qui imprègne chacune de ses lignes. Je me dis, surtout depuis les voyages de sable, que je devrais relire ses premiers bouquins. Ça me tracasse d'être passée à côté de tant de poésie. Ou alors, il s'est fait poète, comme le bon vin. Il en faut de la poésie dans ces pages. Tout le talent de Neruda n'y palliera pas. Le sujet est dur, les personnages plus encore. Quand le vernis craque, on tremble sur nos fondations. Le Brésil est encore là, en filigrane pour les néophytes qui ne le reconnaîtront qu'à deux trois mots saupoudrés ici et là ; et partout, pour ceux dont la lecture sait capter la brésilianité de Jean-Paul. C'est vrai, il y est question d'écologie, de corruption, de misère humaine et morale, d'abandon et d'exil. Mais il s'agit surtout d'un combat, d'une lutte, d'une envie. Une envie de bien, de mieux, de juste, de droit, de rencontres, et d'amitié. De voyages et de grands espaces. De grands départs, aussi. On efface tout et on recommence. On continue, c'est selon. Et puis, pour une fois que c'est la Whale qui traque l'estropié, on ne va pas s'en priver ! Longtemps, je n'ai pas compris où ce livre allait, et j'ai fini par comprendre que c'est ce qui faisait sa beauté. Le voyage, plus que la destination. Ça, et la poésie qui imprègne chacune de ses lignes. Je me dis, surtout depuis les voyages de sable, que je devrais relire ses premiers bouquins. Ça me tracasse d'être passée à côté de tant de poésie. Ou alors, il s'est fait poète, comme le bon vin. Il en faut de la poésie dans ces pages. Tout le talent de Neruda n'y palliera pas. Le sujet est dur, les personnages plus encore. Quand le vernis craque, on tremble sur nos fondations. Le Brésil est encore là, en filigrane pour les néophytes qui ne le reconnaîtront qu'à deux trois mots saupoudrés ici et là ; et partout, pour ceux dont la lecture sait capter la brésilianité de Jean-Paul. C'est vrai, il y est question d'écologie, de corruption, de misère humaine et morale, d'abandon et d'exil. Mais il s'agit surtout d'un combat, d'une lutte, d'une envie. Une envie de bien, de mieux, de juste, de droit, de rencontres, et d'amitié. De voyages et de grands espaces. De grands départs, aussi. On efface tout et on recommence. On...
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