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Je suis les ténèbres
Date de parution : 03/02/2022
Éditeurs :
Julliard

Je suis les ténèbres

Date de parution : 03/02/2022
En 1888, Kurtz embarque pour le Congo avec la mission officielle de rédiger un mémoire sur la dimension "philanthropique" de la colonisation, dont le but inavoué consiste à piller les... En 1888, Kurtz embarque pour le Congo avec la mission officielle de rédiger un mémoire sur la dimension "philanthropique" de la colonisation, dont le but inavoué consiste à piller les ressources en ivoire du nouvel Eldorado africain. À Léopoldville, il fait connaissance avec Moreau, un étrange explorateur britannique. Éprouvés par... En 1888, Kurtz embarque pour le Congo avec la mission officielle de rédiger un mémoire sur la dimension "philanthropique" de la colonisation, dont le but inavoué consiste à piller les ressources en ivoire du nouvel Eldorado africain. À Léopoldville, il fait connaissance avec Moreau, un étrange explorateur britannique. Éprouvés par la cruauté de certaines coutumes locales et la sauvagerie des colons envers les indigènes, ses idéaux s'écroulent peu à peu. Mais le cœur de la forêt lui réserve d’autres révélations, plus effroyables encore.
Je suis les ténèbres décrit la descente aux enfers de Kurtz au fin fond de l'Afrique. Une réécriture brillane d'Au cœur des ténèbres, de Joseph Conrad, doublée d'un homme littéraire au père de l'"horreur cosmique", H.P. Lovecraft, qui ravira les amateurs de romans d'aventures, d'épouvante et de fantastique.
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EAN : 9782260055051
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 140 x 189 mm
EAN : 9782260055051
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 140 x 189 mm

Ils en parlent

« Quelle a été la jeunesse de Kurtz ? […] C’est ce que retrace Joseph Denize dans ce récit vénéneux. Rendant hommage à H.G Wells et aux monstres envoutants de H.P Lovecraft, Denize s’amuse à nous terroriser dans une écriture classique. »
Arnaud Gonzague / L'Obs

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Gabylarvaire 22/10/2023
    En 1888, Kurtz choisit de partir au Congo pour s’enrichir en pillant l’ivoire avec quelques compatriotes. Sur place, il est choqué par la violence qui prédomine, entre les coutumes des indigènes mais également des siens envers les autochtones, comme si l’humanité avait perdu toute sa place au sein de ses villages. Un jour, lui-même perd pied. Ou pas. Peut-être a-t-il en réalité trouvé sa vraie nature ou est-ce la folie qui deviendra son compagnon de route ?… Critique sur la colonisation mêlée de fantastique, je serais happée par l’écriture de Denize qui m’entraînera au fin fond d’une forêt où règnent une étrange plante blanche télépathique, une tribut matriarcale dirigée par une hermétique splendeur féminine et d’autres créatures… ***** Je n’ai jamais lu Au Cœur des Ténèbres de Joseph Conrad et évidemment, la lecture du roman de Denize me donnera envie de le lire. La quatrième de couverture cite : « une réécriture brillante et divertissante de l’œuvre de Conrad doublée d’un hommage à Lovecraft, qui ravira les amateurs de romans d’aventures, d’épouvante et de fantastique. » Je confirme. J’ai pris un grand plaisir à lire ce roman dépaysant, dont l’écriture presque lyrique est très soignée. Mention spéciale pour cette citation, qui parle d’un cauchemar que fait Kurtz, mais qui pour moi, est une excellente métamorphe de ce que les pays occidentaux ont fait à l’Afrique : « Dans l’un d’eux, je voyais mes indigènes amputés de leurs mains ou de leurs pieds, avancer en rampant dans une avenue bruxelloise décorée pour les fêtes de Noël, remplie de passants endimanchés qui ignoraient les mutilés et s’extasiaient devant des vitrines étincelantes où les membres coupés étaient exposés, agrémentés de guirlandes et de paillettes. » En 1888, Kurtz choisit de partir au Congo pour s’enrichir en pillant l’ivoire avec quelques compatriotes. Sur place, il est choqué par la violence qui prédomine, entre les coutumes des indigènes mais également des siens envers les autochtones, comme si l’humanité avait perdu toute sa place au sein de ses villages. Un jour, lui-même perd pied. Ou pas. Peut-être a-t-il en réalité trouvé sa vraie nature ou est-ce la folie qui deviendra son compagnon de route ?… Critique sur la colonisation mêlée de fantastique, je serais happée par l’écriture de Denize qui m’entraînera au fin fond d’une forêt où règnent une étrange plante blanche télépathique, une tribut matriarcale dirigée par une hermétique splendeur féminine et d’autres créatures… ***** Je n’ai jamais lu Au Cœur des Ténèbres de Joseph Conrad et évidemment, la lecture du roman de Denize me donnera envie de le lire. La quatrième de couverture cite : « une réécriture brillante et divertissante de l’œuvre de Conrad doublée d’un hommage à Lovecraft, qui ravira les amateurs de romans d’aventures, d’épouvante et de fantastique. » Je confirme. J’ai pris un grand plaisir à lire ce roman dépaysant, dont l’écriture presque lyrique est très soignée. Mention spéciale pour cette citation, qui parle d’un cauchemar...
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  • musemania 30/03/2022
    Cette histoire écrite sous la forme d’un journal (sans qu’il n’en ait pris la forme physique) se situe durant les années les plus sombres du colonialisme belge en Afrique et plus spécifiquement, au Congo. J’ai particulièrement bien voyagé durant les deux premiers tiers du bouquin dont l’atmosphère très noire s’alliait parfaitement au titre choisi par son auteur, Joseph Denize. J’ai fortement apprécié le réalisme avec lequel l’auteur décrit ses décors dans la moiteur ambiante du Congo. Les descriptions sont claires et ne font pas des dizaines de lignes ou de pages, ce qui aurait pu plomber le livre ou à tout le moins, alourdir l’histoire. Le livre comptant un peu moins de 200 pages, il s’en est tenu à l’essentiel. Joseph Denize accorde aussi une part importante à la psychologie de son personnage principal, Kurtz, qui – au fil du fleuve – perdra ses repères et son esprit. La plume de l’auteur est fluide et agréable. Narrer l’histoire au travers de la voix de son héros à la première personne du singulier permet aux lecteurs de s’immerger au plus fort. Cependant, l’auteur m’a perdue par la dernière partie de son récit. Je dois admettre qu’ayant un esprit fort cartésien, l’univers de H.P. Lovecraft ne transcende pas plus que cela. Je suppose que c’est la principale raison pour laquelle je ne pense pas avoir compris ce que l’auteur souhaitait transmettre comme final et comme message. Je n’étais finalement pas prête à « vivre » ce côté fantastique, qui apparaît assez soudainement et tardivement. Bref, tout cela m’a bien déroutée et j’ai eu l’impression de ne pas avoir compris et savouré cette dernière partie à sa juste valeur… Cela m’a trotté à l’esprit durant plusieurs jours mais ne suis pas arrivée à en saisir les subtilités. Tout cela n’a pourtant pas gâcher tout le plaisir ressenti durant cette lecture. Par contre, n’hésitez pas à le lire et à revenir vers moi si vous comprenez mieux cette ultime partie, qui m’a laissée quelque peu dubitative et sur ma faim.Cette histoire écrite sous la forme d’un journal (sans qu’il n’en ait pris la forme physique) se situe durant les années les plus sombres du colonialisme belge en Afrique et plus spécifiquement, au Congo. J’ai particulièrement bien voyagé durant les deux premiers tiers du bouquin dont l’atmosphère très noire s’alliait parfaitement au titre choisi par son auteur, Joseph Denize. J’ai fortement apprécié le réalisme avec lequel l’auteur décrit ses décors dans la moiteur ambiante du Congo. Les descriptions sont claires et ne font pas des dizaines de lignes ou de pages, ce qui aurait pu plomber le livre ou à tout le moins, alourdir l’histoire. Le livre comptant un peu moins de 200 pages, il s’en est tenu à l’essentiel. Joseph Denize accorde aussi une part importante à la psychologie de son personnage principal, Kurtz, qui – au fil du fleuve – perdra ses repères et son esprit. La plume de l’auteur est fluide et agréable. Narrer l’histoire au travers de la voix de son héros à la première personne du singulier permet aux lecteurs de s’immerger au plus fort. Cependant, l’auteur m’a perdue par la dernière partie de son récit. Je dois admettre qu’ayant un esprit fort cartésien, l’univers de H.P. Lovecraft...
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  • 2GASPERI 26/03/2022
    La littérature est un mode sans fin, sans cesse renouvelé. Découvrir un auteur, un univers, c'est comme voyager vers l'inconnu. Je ne sait rien de Joseph Conrad, je m'embarque alors avec Joseph Denize pour les rives du "Stanley Pool" et une descente aux enfers dans les profondeurs d'un Congo Belge qu'aucun homme blanc n'a jamais sondé. Hypnotique et dérangeant, " Je suis les Ténèbres" nous montre le bien, le mal, la civilisation, la sauvagerie et nous laisse en suspend. De quel coté sommes nous? Les idéaux s'évaporent dans cette végétation, presqu'humaine, protégée par sa canopée. Un univers végétal et cérébral, une homéostasie parfaite et troublante et la fin du voyage nous révèle une sorte de graal, réel ou phantasmé. J'ai aimé "Ténèbre" de Paul Kawczak, j'ai été séduit par le style de Joseph Denize et la dérive psychique de son héros. La fin est très réussie. Pour lecteur averti quand même.
  • Komboloi 10/03/2022
    Je remercie les éditions Julliard pour cette découverte ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, deux petites remarques préalables pour bien comprendre dans quel état d'esprit j'ai attaqué cette lecture. Tout d'abord, à la lecture du résumé, le livre "Ténèbre" de Paul Kawczak m'est tout de suite venu à l'esprit tant le thème et l'univers sont proches (avec peut-être un peu moins cet aspect fantastique pour le livre "Ténèbre"). Autant dire que la tâche va être ardue pour ce livre puisque "Ténèbre" est sans doute mon plus gros coup de coeur de ces dernières années. Par ailleurs, et c'est la deuxième remarque préalable, j'ai déjà lu cet auteur puisque son premier roman m'avait été envoyé dans le cadre du prix Orange du livre 2020 et j'avais été surpris (dans le bon sens) par ce roman foisonnant avec une écriture agréable et un côté fantastique qui ne phagocytait pas complètement le roman et qui pouvait donc s'adresser aussi bien aux amateurs du genre qu'aux novices. Au passage, vous pouvez lire ma chronique de ce roman sur Babelio ("Quand on parle du diable"). Résultat, j'étais plutôt impatient de découvrir le nouveau roman de l'auteur et en même temps j'ai essayé d'oublier un peu "Ténèbre" pour éviter une concurrence déloyale avec un gros coup de coeur. Il faut d'abord souligner que j'ai retrouvé l'écriture plaisante du premier roman de l'auteur et ça, c'est plutôt un très bon point. le présent roman est moins foisonnant que le premier (il ne fait pas la même taille non plus) mais l'auteur arrive bien à installer son univers. On retrouve évidemment le côté fantastique mais il arrive assez tardivement dans le roman. J'avoue que ce côté fantastique m'a un peu plus dérouté que dans le premier roman. En réalité, il m'a semblé bien moins limpide et je ne suis pas certain d'avoir bien saisi le message de l'auteur derrière. Ce point concerne surtout la fin du roman, elle m'a paru un peu plus en roue libre et j'avoue que ça m'a un peu perturbé (ce qui est peut-être l'effet recherché au passage). Si on enlève cette fin que je trouve un peu en-deça du reste, il y a quand même deux gros points forts à mon sens dans ce roman. Les personnages tout d'abord, ils sont intéressants et l'auteur arrive à en brosser le portrait et à leur donner une belle profondeur, ce qui n'est jamais évident pour un roman de petite taille. Cette remarque vaut pour le deuxième point fort : l'ambiance de roman. C'est sombre, violent (les amateurs de "Ténèbre" vont s'y retrouver, désolé je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison) et très immersif, on s'y croirait franchement. L'immersion est renforcé par le choix narratif d'utiliser le personnage principal comme narrateur. Au final, cela nous donne un roman plutôt hypnotique, sombre, difficile à lâcher tant on a envie de voir à quel endroit l'auteur veut nous emmener. La pression monte petit à petit jusqu'à cette fin qui pour le coup, même si elle est pour moi en dessous du reste, a le mérite d'interroger le lecteur qui va tenter de comprendre. Peut-être même que je vais y revenir un jour et qu'une deuxième lecture viendra éclairer ma lanterne ! En attendant, je recommande cette lecture quand même, déjà parce que quelqu'un pourra peut-être m'expliquer la fin, mais aussi et surtout pour le talent d'écriture de l'auteur et cette ambiance envoutante. Je remercie les éditions Julliard pour cette découverte ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, deux petites remarques préalables pour bien comprendre dans quel état d'esprit j'ai attaqué cette lecture. Tout d'abord, à la lecture du résumé, le livre "Ténèbre" de Paul Kawczak m'est tout de suite venu à l'esprit tant le thème et l'univers sont proches (avec peut-être un peu moins cet aspect fantastique pour le livre "Ténèbre"). Autant dire que la tâche va être ardue pour ce livre puisque "Ténèbre" est sans doute mon plus gros coup de coeur de ces dernières années. Par ailleurs, et c'est la deuxième remarque préalable, j'ai déjà lu cet auteur puisque son premier roman m'avait été envoyé dans le cadre du prix Orange du livre 2020 et j'avais été surpris (dans le bon sens) par ce roman foisonnant avec une écriture agréable et un côté fantastique qui ne phagocytait pas complètement le roman et qui pouvait donc s'adresser aussi bien aux amateurs du genre qu'aux novices. Au passage, vous pouvez lire ma chronique de ce roman sur Babelio ("Quand on parle du diable"). Résultat, j'étais plutôt impatient de découvrir le nouveau roman de l'auteur et en même temps j'ai essayé d'oublier...
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  • Little_stranger 06/03/2022
    Un texte somptueux, à tomber, envoûtant comme une incantation. Congo belge, un jeune homme, Jan Kurtz, dilettante, descend le fleuve pour arriver sur un lieu d'exploitation de l'or blanc : les défenses d'éléphant. il laisse en Belgique son amour, Virginia et souffre de somnambulisme doublé de terreurs nocturnes étranges, dont l'intensité augmente quand l'équipe s'enfonce dans les profondeurs du pays colonisé par le roi des Belges, Léopold. Il va y rencontrer James Moreau, naturaliste, britannique, y devenir un roi et rencontrer une mystérieuse population, les "profonds" : Nigri abyssorum et une entité qui est là depuis bien avant l'homme, tel un cordon ombilical, les racines de mandragore hurlante de Harry Potter ou les meer mensen, créatures des eaux à la chevelure serpentine et aux dents acérées. D'aucun penserons à Lovecraft, moi, j'ai repensé à "ça" de S. King et la chose qui chasse tous les 21 ans et vient prendre sa pitance humaine pour qu'une ville soit prospère. Il y a beaucoup de poésie, un univers proche de Baudelaire, d'Edgar Alan Poe, de Mary Shelley dans ce texte fascinant, qui ondule et murmure dans votre tête. J'y ai retrouvé un monolithe aussi qui représente peut être un symbole mystique vecteur d'une connaissance absolue. Belle écriture, un côté mystique fascinant et une mise en abîme de la colonisation quel que soit le pays qui la pratique. J'ai aussi pensé à ce verset de l'Apocalypse 22:13 : Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.Un texte somptueux, à tomber, envoûtant comme une incantation. Congo belge, un jeune homme, Jan Kurtz, dilettante, descend le fleuve pour arriver sur un lieu d'exploitation de l'or blanc : les défenses d'éléphant. il laisse en Belgique son amour, Virginia et souffre de somnambulisme doublé de terreurs nocturnes étranges, dont l'intensité augmente quand l'équipe s'enfonce dans les profondeurs du pays colonisé par le roi des Belges, Léopold. Il va y rencontrer James Moreau, naturaliste, britannique, y devenir un roi et rencontrer une mystérieuse population, les "profonds" : Nigri abyssorum et une entité qui est là depuis bien avant l'homme, tel un cordon ombilical, les racines de mandragore hurlante de Harry Potter ou les meer mensen, créatures des eaux à la chevelure serpentine et aux dents acérées. D'aucun penserons à Lovecraft, moi, j'ai repensé à "ça" de S. King et la chose qui chasse tous les 21 ans et vient prendre sa pitance humaine pour qu'une ville soit prospère. Il y a beaucoup de poésie, un univers proche de Baudelaire, d'Edgar Alan Poe, de Mary Shelley dans ce texte fascinant, qui ondule et murmure dans votre tête. J'y ai retrouvé un monolithe aussi qui représente peut être un symbole mystique vecteur d'une connaissance absolue....
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