Sans savoir où la luge s'arrêtera : Le livre de Bernard Chambaz
De septembre 2021 à juillet 2023, Bernard Chambaz a vécu aux côtés de sa femme, Anne, l'épreuve et le combat de la maladie. Il scrute au plus près l'élan vital d'une histoire qui l'unit à son " amoureuse " et dresse le portrait d'une femme magnifique. On y retrouve leur goût pour les voyages, le mouvement du monde et la merveilleuse routine du quotidien, mais aussi la permanence du deuil de leur fils Martin, il y a trente ans. Bernard Chambaz compose un livre de vie, le livre de toute une vie à deux. Il raconte, par brisées et par envolées, les deux dernières années d'une grande histoire d'amour.
De (auteur) : Bernard Chambaz
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
theliteraryvoyager
• Il y a 1 semaine
A l'annonce de la maladie de son épouse, Bernard Chambaz se réfugie dans ce qu'il fait de mieux : écrire. Avec une poésie insoupçonnée, il capture les instants partagés entre les examens médicaux auxquels il mêle les souvenirs d'une vie partagée avec « son amoureuse », sa « plus-que-reine », Anne. De leur rencontre « à la neige » l'année de leurs dix-huit ans, aux voyages à la mer ou en Italie, au deuil de leur fils Martin, c'est avec beaucoup de douceur que Bernard Chambaz raconte celle avec qui il a partagé le meilleur comme le pire, jusqu'à ces deux dernières années à combattre, ensemble, un cancer des poumons. Malgré l'épreuve qui se raconte à travers ces pages, je retiendrai avant tout la tendresse, et cette indéfinissable force qui permet grâce à l'écriture, comme chez le poète Christian Bobin, de ne retenir que la lumière et l'amour.
jrburgaud
• Il y a 1 mois
26 juillet 2023 se referme une histoire d'amour qui durant un demi-siecle unie deux êtres. Bernard Chambaz nous propose de suivre sur ces deux dernières années ce que furent les jours ,les nuits de cet homme et de cette femme affrontant ensemble la maladie . Texte court mais intense en vers libres où chaque mot nous transperce par l'émotion intense qui s'en dégage, chaque mot est une bougie ici allumée sur l'autel du souvenir comme un magnifique melorial . Chaque mot se veut un onguent sur la plaie ,un cataplasme sur la brûlure, une suture à la blessure chaque mot est essentiel pour ne pas avoir à oublier et faire naître dans son entremelement la force des souvenirs chaque mot rempli sa mémoire d'elle ,sa reine ,son aimée, son double sensoriel, sa femme ,son épouse, son adorée , son innamorato et même si la mort l'emporte, sa présence indicible semble accrochée à l'autre au rescapé. La mort est une cavalcade effroyable dont le galop des sabots des chevaux sur la pierre sèche résonne comme un bruit qui emporte tout et sur lequel semble vouloir se refermer une nuit définitive. La mort est une marée qui emporte le corps adoré et qui jamais ne nous sera rendu ,la mort nous fait rompre les rangs de notre cohésion et nous laisse seul ,désemparé et hors du temps présent alors qu'au loin on aperçoit déjà la lueur d'un nouveau jour naissant pour nous les survivants . Cette avare longueur de la vie comme l'écrivait Dickinson ne se mesure jamais avec autant d'effroi qu'au temps du deuil interminable et souverain. La mort fait rompre l'amour ,l'amitié pour nous ensevellir de solitude et de sollicitude et l'éclatante noirceur de cette dernière est un éblouissement ténébreux qui se referme comme l'ultime porte d'un royaume de spectre. Nous sanctifions la vie ,nous maudissons la mort ainsi en va t'il de notre condition de simples mortels. " l'homme libre ne peut penser à rien moins qu'à sa mort , et la sagesse est une méditation, non de la mort ,mais de la vie ,lorsque nous atteignons un état de rationalité complète cette peur disparaît tout simplement" SPINOZA la gloire est une abeille Elle a un chant Elle a un dard Ah , elle a aussi une aile E Dickinson L' Adieu c'est la nuit Le vent se lève Il faut tenter de vivre L'air immense ouvre et referme mon livre * P Valery Cimetière marin * Oui continuer de vivre pour se souvenir de l'autre et s'habituer à sa non présence ne plus sentir son odeur son parfum les rayons du soleil éclairant l'éclat souverain de sa chevelure ,le délié de ces bras fins qui nous entouraient, nous enveloppaient d'un amour que ne semblait jamais vouloir trouvé sa fin mais au contraire sa faim jamais innassouvie. L'Italie, Rome ,Florence ,sienne , Arezzo ... Le quattrocento et ses merveilles ou chaque seconde est un émerveillement ou le mot culture est si naturellement déployé que son étendard est une bannière que chacun veut porter fièrement. Voir et revoir les fresques de Fra Angelico dans les cellules monacales du couvent san Marco se receuillir devant le tombeau de Michel Ange dans l'église de Santa Croce ,voir le soleil décroître au loin derrière les collines de Toscane et oublier son chagrin ému au larmes par la beauté du paysage ,dévorer une pizza à la truffe blanche chez Carlo à Pietrapiana en parlant de la Florentina qui n'est plus ce qu'elle était, mais tant pis... Aller voir les préparatifs du Palio à Sienne cette ferveur populaire que seule l'Italie peut atteindre .rouler les cheveux au vents sur les routes sinueuses du Chianti et tomber en extase quant montant sur Voltera on voit le soleil comme un diamant sublime faire éclater de couleurs les façades et les toits du lieu et combien encore de sensations tellement fondamentales et essentielles que vivre sans connaître la toscane n'est pas tout à fait vivre ..... Ce livre transpire tout cela et encore bien plus il nous transporte a chwall * un un lieu inconfortable et pourtant vital celui de la vie dans son exactitude précise quand elle croise la mort Asphodeles déposées sur ton coprs pour imaginer ta résurrection. On s'arrime au bonheur parfois on se l'arroge de peur qu'il ne s'enfuie déjà car les malédictions sont promptes à intervenir dans nos existences alors un seul mot compte; vivre oui vivre le plus fort possible même deraisonnablement . La vie nous ensorcelle quand la mort n'est qu'une féerie monstrueuse .
delphineste
• Il y a 1 mois
Un récit-poème sur le deuil, la maladie, la souffrance … mais aussi la vie et l’amour ! Bernard Chambaz nous offre le plus bel hommage à son épouse, Anne, à qui il dédicace tous ses poèmes. Des moments de grâce et d’autres difficiles à surmonter (la mort d’un de leurs fils), puis la maladie d’Anne contre laquelle elle se bat pendant presque deux ans, avec l’espoir de guérison, puis sa mort en juillet 2023. La forme du texte que choisit Bernard Chambaz pour raconter ces tranches de vie ne peut être que poésie. Malgré la douleur de voir Anne dans cet état, il continue à écrire, inéluctablement. Entre les épisodes sur la maladie et les souvenirs heureux, c’est une vie à deux qui durera un demi-siècle avec son « amoureuse », qui en est le fil conducteur. Les voyages, le partage, une harmonie entre eux qui durera jusqu’à la fin.
livteapaper
• Il y a 2 mois
Long poème que l'auteur écrit pour parler des deux ans où il a accompagné sa femme dans la maladie. C'est très beau, très triste et très tendre. On sent tout l'amour qui unit le couple, l'espoir conservé jusqu'au bout et en filigrane la souffrance d'avoir perdu un enfant 30 ans plus tôt...
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Français
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- EAN
- 9782260056638
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 144
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- Dimensions
- 206 x 142 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
19,00 € Grand format 144 pages