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La Dignité des Ombres
Date de parution : 15/04/2021
Éditeurs :
Julliard

La Dignité des Ombres

Date de parution : 15/04/2021

 
Dans un lointain futur, la ville de Nimrod ne survit que grâce à l’énergie vitale du feu. En apparence, c’est un modèle de démocratie où les citoyens élaborent et votent... Dans un lointain futur, la ville de Nimrod ne survit que grâce à l’énergie vitale du feu. En apparence, c’est un modèle de démocratie où les citoyens élaborent et votent les lois en toute transparence. Mais le feu, qui alimente la cité et la protège de créatures menaçantes, reste un... Dans un lointain futur, la ville de Nimrod ne survit que grâce à l’énergie vitale du feu. En apparence, c’est un modèle de démocratie où les citoyens élaborent et votent les lois en toute transparence. Mais le feu, qui alimente la cité et la protège de créatures menaçantes, reste un secret jalousement gardé. L’étrange disparition d’un jeune homme, la multiplication des vols de torches et l’apparition d’un énigmatique graffiti contestataire vont changer la donne. Cham, enquêteur, doit faire toute la lumière sur ces événements aussi mystérieux qu’inhabituels.
Entre science-fiction, thriller et anticipation écologico-politique, ce roman à l’imaginaire débordant nous plonge dans un univers atemporel qui interroge en creux les failles et les faux-semblants des sociétés démocratiques.
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EAN : 9782260054658
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 189 mm
EAN : 9782260054658
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 189 mm

Ils en parlent

« Je vous invite vivement à le lire. Ce texte est intelligent et bien écrit. »
Caroline Drapier / Librairie des Fables

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SeriallectriceSV 28/04/2022
    Nimrod, une cité futuriste, une société civilisée, hiérarchisée et démocratique doit faire face à d'inquiétantes disparitions. Le décor est vite planté et le dépaysement immédiat ! Un roman SF passionnant par l'intrigue mystérieuse qui s'installe assez vite et qui fait tendre cette lecture vers le thriller captivant. Mais un livre déroutant aussi. On passe du page- turner à une lecture tout à coup, plus ardue, qui nécessite de se poser, de prendre du recul, d'analyser cette société au modèle démocratique, que l'auteur nous décrit précisément en se répétant parfois d'ailleurs, dans le but ne pas perdre le lecteur peut-être ! Ce qui n'est pas si mal ;-) Au fur et à mesure de cette lecture, ce sont les failles de ce système démocratique qui nous sautent aux yeux. Il sonnait pourtant "idéal", impartial au début. Comme une promesse. Place aux zones d'ombres qui ne sont pas sans nous rappeler celles de notre société actuelle. Une lecture très intéressante qui interroge, qui nous pousse à la réflexion. La démocratie est-elle démocratique ? Les libertés, les droits humains élémentaires y sont-ils toujours respectées ? Merci à Babelio et son masse critique, aux éditions Julliard et Matthieu Niango pour ce moment de lecture privilégié.
  • MarieIsano 21/04/2022
    La dignité des ombres est un roman qui mêle science-fiction et thriller. Matthieu Niango établit sa narration dans un monde futuriste. Dans la ville de Nimrod, le feu est devenu la source d'énergie essentielle et seule une élite de la population en a la maitrise. Cette société est présentée comme un démocratie paisible : chacun y trouve sa place en fonction de sa capacité à assumer des tâches de manière experte, chaque loi est votée en conseil, à chaque infraction correspond une sanction déterminée selon le mobile de la faute, même l'éducation a été pensée dans un souci d'égalité puisque les enfants naissent dans un foyer puis doivent ensuite partager pendant quelques années le foyer de personnes d'une autre caste que la leur. Dans cette ville, nous suivons Cham, un Porte-Lumière qui a en charge la sécurité de la ville. Nimrod est présenté comme un lieu paisible, Cham qui a intégré les Porte-Lumière dans l'espoir de vivre des aventures semble presque s'y ennuyer. Mais rapidement, des disparitions, des actes d'incivilités inhabituels nous laissent imaginer que derrière cette façade de démocratie idéale se trame un soulèvement. Le lecteur ne sait pas bien où se placer : cette démocratie cache-t-elle réellement une vérité moins glorieuse ou souhaite-on seulement nous le faire croire ? Ce roman permet de nous questionner : un démocratie est-elle toujours synonyme de justice ? Une démocratie idéale est-elle possible ? Les différences de niveau de vie entre les individus est-elle justifiée ? Est-il possible d'envisager une démocratie réellement égalitaire et pacifique ? En ces temps tourmentés d'un point de vue politique, il me semble important de s'interroger sur nos démocraties. L'univers du roman est pensé avec une précision remarquable : les lieux, les différentes castes, l'éducation, la gestion des sanctions... tout y est abordé. Mais cela induit une lecture qui en devient exigeante, car en seulement 250 pages, le lecteur doit intégrer un univers entier ainsi qu'une enquête en trame de fond. Un petit bémol sur la partie thriller du roman, il manque un peu de tension et d'émotion. Peu habituée des romans de science-fiction, celui-ci a réussi à éveiller en moi curiosité et réflexion. Un auteur à suivre. La dignité des ombres est un roman qui mêle science-fiction et thriller. Matthieu Niango établit sa narration dans un monde futuriste. Dans la ville de Nimrod, le feu est devenu la source d'énergie essentielle et seule une élite de la population en a la maitrise. Cette société est présentée comme un démocratie paisible : chacun y trouve sa place en fonction de sa capacité à assumer des tâches de manière experte, chaque loi est votée en conseil, à chaque infraction correspond une sanction déterminée selon le mobile de la faute, même l'éducation a été pensée dans un souci d'égalité puisque les enfants naissent dans un foyer puis doivent ensuite partager pendant quelques années le foyer de personnes d'une autre caste que la leur. Dans cette ville, nous suivons Cham, un Porte-Lumière qui a en charge la sécurité de la ville. Nimrod est présenté comme un lieu paisible, Cham qui a intégré les Porte-Lumière dans l'espoir de vivre des aventures semble presque s'y ennuyer. Mais rapidement, des disparitions, des actes d'incivilités inhabituels nous laissent imaginer que derrière cette façade de démocratie idéale se trame un soulèvement. Le lecteur ne sait pas bien où se placer : cette démocratie cache-t-elle réellement une vérité...
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  • HordeDuContrevent 16/04/2022
    Un roman dystopique, mâtiné de polar et de philosophie, voilà ce que nous propose Matthieu Niango, philosophe de formation, dont il s'agit du premier roman, mais pas du premier ouvrage, comme l'attestent ses essais, notamment un sur la notion de démocratie « La démocratie sans maîtres » en 2014 et un autre sur les gilets jaunes en 2020 « Les Gilets jaunes dans l'histoire ». A-t-il voulu réunir dans ce roman ambitieux les sujets de ses deux essais, réfléchir sous une forme romancée à la notion même de démocratie, et donner la parole aux gens marginalisés, exclus ? Nous pouvons le penser tant « La dignité des ombres » entremêle avec maitrise ces deux éléments. L'auteur pousse même jusqu'au bout son raisonnement en imaginant une démocratie « pure », qui se veut la plus subtile possible en termes de partage du pouvoir, de modes d'élection, d'implication citoyenne, et en nous montrant une société organisée en castes non pas sur la base des connaissances et du savoir en donnant les premières place aux plus savants, encore moins sur la base de l'argent et du pouvoir qu'il procure, mais sur la base de la maitrise du feu. Il faut dire que la Terre, après avoir vécu le Réchauffement, La Grande Migration, la Colonisation, la Première Révolution et la Deuxième Révolution (durant laquelle des manipulations génétiques ont conduits à la création de monstres relâchés accidentellement dans la nature qui hantent désormais la Cité, les fameux goules) , est rythmée désormais pas la présence de deux saisons clivantes, La Grande Nuit d'une durée de six mois, où la seule lumière de la cité provient des torches, et le Grand Jour, les six autres mois, durant laquelle la lumière est perpétuelle. La maitrise du feu, qui est redevenue chose secrète, est donc primordiale durant la Grande Nuit, sous peine de se faire attaquer par les goules. Les jeunes gens se préparent durant toute leur enfance au Grand Concours, concours dans lequel il faut donner de sa personne (certains n'en ressortent pas indemnes) et qui décide de leur appartenance à un ordre : l'ordre le plus suprême de la cité de Nimrod est celle des Lumineux, en charge du feu ; vient ensuite l'ordre des Chantres auxquels est confiée l'éducation des Nimrodiens, puis l'ordre des Prête-Lumière en charge de la sécurité de la cité, ensuite viennent les Luminés, le reste des citoyens, ordre plus ouvrier…et enfin les Ombres, tout en bas de l'échelle sociale. On ne nait pas Ombre, on le devient. Notamment après un échec : soit parce qu'on a raté le Grand Concours (on peut le refaire tous les sept ans), soit parce qu'on n'arrive plus à accomplir ses tâches professionnelles aussi bien qu'une machine. On devient alors inutile économiquement. Et dans ce cas, devenir Ombre cela signifie ne plus accomplir ses devoirs civiques, vivre isolé, ne plus participer à la vie de la société, ne plus être nommé ou regardé même par sa propre famille. Aucune des castes ne peuvent vous parler sauf cas d'extrême urgence par les Porte-Lumière. Une Ombre n'a pas le droit de regarder son reflet sur quelque surface que ce soit…Être Ombre, c'est ne plus exister en quelque sorte. Nous suivons les aventures de deux Porte-lumière à qui est confiée l'énigme de la disparition inquiétante de citoyens fauteurs de troubles, voleurs de torches, et qui auraient des liens avec les Ombres… Matthieu Niango a tout prévu, c'est magistral, depuis la façon de sanctionner un citoyen (sanctions toutes prononcées par des citoyens tirés au sort), en passant par la propriété, notamment des moyens de production qui est chose collective, le partage des bénéfices, l'obligation de s'impliquer dans la vie citoyenne, la gestion des salles à fantasmes pour pouvoir se défouler de tout son soul, jusqu'à l'éducation des enfants qui se soumettent, de 11 ans à 13 ans, à l'épreuve de la rotation des progénitures où chaque enfant vit au sein d'une autre famille que la sienne, désignée par tirage au sort. « Cette rotation des progéniture était un acquis de la Première Révolution. Confier ses enfants à un autre foyer devait favoriser l'égalité : qui voudrait que ses petits subissent pendant deux ans des conditions pénibles ? Pour le tirage au sort, chaque famille obtenait un score établi à partir de l'ordre et du rang de ses parents ainsi que de leurs revenus, de la santé de ses membres, de leur âge, de leurs qualités civiques et d'une note que des voisins leur attribuaient anonymement. Les enfants aboutissaient nécessairement dans un foyer dont le score était différent du leur, inférieur ou supérieur. Ils en partageaient pleinement la vie pendant deux ans, avec interdiction stricte de parler à leurs proches, même quand ils les croisaient par hasard ». Malgré cela, le livre nous montre que cette démocratie est par essence inégalitaire, comme l'ont pu être les sociétés basées sur la connaissance ou sur l'argent. La clé réside ailleurs. Peut-être dans l'amour… « Autant de systèmes par essence inégalitaires qui prônent ce qui n'est pas à la portée de chacun. Si les humains étaient tous capables de faire rire, à condition de s'en donner les moyens, eh bien ce serait sur la capacité comique qu'il faudrait construire la société. Si nous étions tous potentiellement artistes, ce qui peut être le cas, voilà ce que nous devrions évaluer pour distribuer les places. L'idéal était à ses yeux une société qui ferait de l'amour sa vertu cardinale, où l'on récompenserait les bienveillants ». J'ai trouvé le livre très intéressant. J'ai été séduite par la capacité de l'auteur à nous présenter une démocratie si différente de la nôtre. le coup de coeur ne fut pas loin. Il aurait fallu donner pour cela plus de corps aux personnages afin de pouvoir s'y attacher. J'avais parfois l'impression de les voir nous expliquer d'un ton magistral les bases de cette société étonnante, cela ne faisait pas naturel et rapprochait par moment le roman de l'essai. Il faut dire qu'il y a tellement de choses en peu de pages (250 pages). Un livre plus épais aurait permis, tout en maintenant l'excellente idée de la société imaginée, de donner un supplément d'âme à chaque personnage rencontré. A noter également quelques coquilles qui sont passées à travers les relectures. Mis à part cela, c'est un livre que je ne suis pas prête d'oublier car il pose avec intelligence la question de la place de tout un chacun et de la façon dont la société distribue ces places. Au nom de quoi ? Comment ? Qui montre une autre société, très différente de la nôtre, avec ses avantages et ses limites. Un livre qui ouvre la voie à l'espoir, celle d'une société organisée autour de l'amour, de l'empathie… Il m'est d'avis qu'en ces temps de promesses électorales sans racine, sans fondement, sans beau et prometteur projet de société, ce livre montre à quel point la science-fiction, la philosophie et la littérature en général peuvent apporter leurs pierres à l'édifice dans la réflexion centrale qui est la nôtre : dans quelle société voulons-nous vivre ? Comment changer un système à bout de souffle ? Quelles valeurs doivent présider pour faire société ? Les réponses ne proviennent-elles pas parfois des gens les plus petits, les plus marginaux, ceux qui ne sont jamais écoutés ? Comment se faire entendre ? A nous ! A tous les bienveillants ! Et un immense merci à Nicolas et à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse critique Mauvais genre ! Un roman dystopique, mâtiné de polar et de philosophie, voilà ce que nous propose Matthieu Niango, philosophe de formation, dont il s'agit du premier roman, mais pas du premier ouvrage, comme l'attestent ses essais, notamment un sur la notion de démocratie « La démocratie sans maîtres » en 2014 et un autre sur les gilets jaunes en 2020 « Les Gilets jaunes dans l'histoire ». A-t-il voulu réunir dans ce roman ambitieux les sujets de ses deux essais, réfléchir sous une forme romancée à la notion même de démocratie, et donner la parole aux gens marginalisés, exclus ? Nous pouvons le penser tant « La dignité des ombres » entremêle avec maitrise ces deux éléments. L'auteur pousse même jusqu'au bout son raisonnement en imaginant une démocratie « pure », qui se veut la plus subtile possible en termes de partage du pouvoir, de modes d'élection, d'implication citoyenne, et en nous montrant une société organisée en castes non pas sur la base des connaissances et du savoir en donnant les premières place aux plus savants, encore moins sur la base de l'argent et du pouvoir qu'il procure, mais sur la base de la maitrise du feu. Il faut dire que la...
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  • jostein 17/08/2021
    Après avoir travaillé dans plusieurs cabinets ministériels, Matthieu Niango, agrégé de philosophie, s’engage pour une nouvelle démocratie. Avec » A nous la démocratie« , créé en 2017, il entend bien encourager les citoyens à se présenter aux élections législatives pour prendre part à la décision politique trop professionnalisée. Cette vision politique est la toile de fond de son premier roman, La dignité des Ombres. L’action se passe dans un futur très éloigné. Bien après plusieurs pandémies, bouleversements climatiques et révolutions. La cité de Nimrod et ses quelques colonies environnantes sont organisées en « ordres ». Les Lumineux, en charge du feu, sont les plus élevés dans la hiérarchie. Viennent ensuite les Chantres, chargés de l’éducation des nimrodiens. Puis les Porte-Lumières, en place à la sécurité et aux tâches administratives. Les Luminés composent la classe ouvrière. Viennent enfin les Ombres, interdits de travail et de vie civique. Une fois par an, le Grand Concours permet aux Ombres d’intégrer un ordre supérieur. Mais chacun peut être déclassé sitôt qu’il est moins performant qu’une machine. Le feu représente le pouvoir de la cité dans cet environnement où l’année est séparée en deux temps, Le Grand Jour, mois de lumière perpétuelle et la Grande Nuit pendant laquelle il faut se protéger des goules, animaux dégénérés suite aux expérimentations génétiques, à l’aide de Torches. Un Conseil de médiateurs dirige la cité. Euthronos, conservateur népenthiste est le Premier conseiller. En cette période où quelques progressistes favorables à l’amélioration des conditions de vie des Ombres se réveillent, plusieurs délits se produisent à Nimrod. Tout commence par un vol de Torches, puis la disparition et même la mort de jeunes gens. Sur les lieux des crimes, Cham repère un étrange symbole, un croissant de lune au-dessus de cinq bâtons barrés. Les graffitis « AN » refleurissent sur les murs. Cham, un Porte-Lumière plutôt mélancolique et Gidéon sont chargés de l’enquête. En suivant l’enquête de Cham, parfois relevée par l’humour de sa compagne Naaman, nous découvrons le fonctionnement de la cité. L’auteur ne manque pas d’imagination. On découvre les règles du Grand Concours, les principes d’éducation, l’histoire du pays avec ses deux révolutions et l’extermination des juges, l’origine des goules. Bien que légèrement compliquée, l’organisation du pouvoir et de ses conséquences sur la vie des populations est particulièrement bien imaginée. On plonge vraiment dans un autre monde mais toujours avec quelques références aux dérives du pouvoir et à la défense de la démocratie. Même si je ne suis pas dans mon domaine de prédilection, l’auteur m’a ferrée dans son monde. La lecture suscite instantanément des scènes cinématographiques qui seraient, pour moi, sûrement moins supportables. La dignité des Ombres est un roman ambitieux, imaginatif et bien mené.Après avoir travaillé dans plusieurs cabinets ministériels, Matthieu Niango, agrégé de philosophie, s’engage pour une nouvelle démocratie. Avec » A nous la démocratie« , créé en 2017, il entend bien encourager les citoyens à se présenter aux élections législatives pour prendre part à la décision politique trop professionnalisée. Cette vision politique est la toile de fond de son premier roman, La dignité des Ombres. L’action se passe dans un futur très éloigné. Bien après plusieurs pandémies, bouleversements climatiques et révolutions. La cité de Nimrod et ses quelques colonies environnantes sont organisées en « ordres ». Les Lumineux, en charge du feu, sont les plus élevés dans la hiérarchie. Viennent ensuite les Chantres, chargés de l’éducation des nimrodiens. Puis les Porte-Lumières, en place à la sécurité et aux tâches administratives. Les Luminés composent la classe ouvrière. Viennent enfin les Ombres, interdits de travail et de vie civique. Une fois par an, le Grand Concours permet aux Ombres d’intégrer un ordre supérieur. Mais chacun peut être déclassé sitôt qu’il est moins performant qu’une machine. Le feu représente le pouvoir de la cité dans cet environnement où l’année est séparée en deux temps, Le Grand Jour, mois de lumière perpétuelle et la...
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  • Entournantlespages 12/08/2021
    Essayiste politique, Matthieu Niango ne manque pas de culture et d’une maîtrise de la langue afin de produire un premier roman qui possède plusieurs niveaux de lecture. Entre dystopie révolutionnaire, enquête policière dans un univers de science-fiction et drame sociétal et politique. L’univers sf est maîtrisé de bout en bout. On perçoit le goût du détail de l’écrivain qui apporte autant d’éléments qu’il le peut afin d’alimenter les rouages du mécanisme de sa ville. Cette dernière est principalement caractérisée par son système de caste extrêmement codifié. Ce qui pêche, seulement moi, est l’écart entre cette éloquence concernant l’univers politique et sociétal de son roman et le manque d’approfondissement et de chaleur autour des personnages. L’auteur met un temps fou pour vraiment caractériser son héros dont on ne sait pratiquement rien avant les cent premières pages. La plume reste très amorphe au sujet des protagonistes et produit un ensemble plutôt froid et sans émotion.
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