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La grande à bouche molle
Date de parution : 04/01/2001
Éditeurs :
Julliard

La grande à bouche molle

Date de parution : 04/01/2001

Une histoire insensée, un style jubilatoire, un de ces livres dont on voudrait qu'il ne finisse jamais…

Le héros de ce roman s'appelle Philippe Jaenada. Détective privé de son état, il parfaitement conscient d'être un très mauvais détective. Néanmoins il s'applique. Lorsque le conducteur de métro qu'il tente de surprendre...

Le héros de ce roman s'appelle Philippe Jaenada. Détective privé de son état, il parfaitement conscient d'être un très mauvais détective. Néanmoins il s'applique. Lorsque le conducteur de métro qu'il tente de surprendre dans les bras de sa maîtresse prend inopinément l'autoroute A7, il le suit. À une station d'essence, une très grosse et...

Le héros de ce roman s'appelle Philippe Jaenada. Détective privé de son état, il parfaitement conscient d'être un très mauvais détective. Néanmoins il s'applique. Lorsque le conducteur de métro qu'il tente de surprendre dans les bras de sa maîtresse prend inopinément l'autoroute A7, il le suit. À une station d'essence, une très grosse et très laide jeune femme s'invite à son bord. Elle s'appelle Fabienne du Val d'Orvault et a connu bien des malheurs. À l'hôtel Mercure de Romans où le conducteur de métro a décidé de passer la nuit, Jaenada découvre inopinément le cadavre d'une femme affreusement défigurée. Et Fabienne disparaît. Qui a pu commettre un si odieux forfait? Sont-ce les patibulaires qui rôdent dans le hall de l'hôtel? Des tueurs kidnappeurs? N'est-ce pas un peu au-dessus des moyens de notre amateur? Mais comment abandonner la pauvre Fabienne? Il se jette à la poursuite d'un des malfaisants qui se révèle être un tueur professionnel chargé de l'assassiner. La légitime défense n'ayant pas été inventée pour les chiens, Jaenada tue le tueur (accidentellement, c'est vrai, mais le résultat est le même). Comment échapper désormais au destin qui va le conduire à Saint-Étienne? Puis à Roanne, à Moulins, à Nevers, à Pouilly, à Montargis, porte de Châtillon et puis en Normandie, à Veules-les-Roses, à Cherbourg et carrément à Manhattan, pour finir. Et il va s'en passer des choses, pendant ce périple insensé… Mais Jaenada résoudra-t-il les trois questions fondamentales? – Jusqu'à quand le héros pourra-t-il tirer de l'argent avec sa carte bleue? – Qui va lui rembourser ses notes de frais ? – Anne-Catherine, jeune femme amoureuse (certes, mais au caractère un peu volcanique), va-t-elle supporter longtemps que l'homme de sa vie coure le monde pour empêcher que des jeunes femmes donnent contre leur gré leur cerveau à la science ?

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EAN : 9782260015536
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782260015536
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ingannmic 29/07/2021
    Détective privé dans une modeste agence d’investigations parisienne, Philippe Jaenada se voit confier une mission de routine : recueillir les preuves de l’infidélité d’un époux volage. Suite à un malheureux concours de circonstances, il se retrouve à sillonner les autoroutes du sud de la France en compagnie d’une jeune femme qu’il a prise en stop dans une station-service, et mêlé à une sombre affaire de meurtre et d’enlèvement. Dans ce deuxième roman que j’ai découvert de l’auteur, j’ai retrouvé avec grand plaisir LE style Jaenada. Mais qu’est-ce donc, me direz-vous (si vous n’avez pas encore eu la chance d’ouvrir un ouvrage du maître) ?! Eh bien tout d’abord, ledit Jaenada est Le Roi de la digression : chaque situation, chaque rencontre est le prétexte à d’interminables analyses et associations d’idées. Plus que le récit d’événements, qui finalement en deviennent presque secondaires, ses romans sont des incursions dans l’esprit parfois tortueux et fantasque du héros. Une véritable dissection cérébrale ! Autre caractéristique du style propre à l’auteur, son sens de l’humour inaltérable : même les situations les plus dramatiques deviennent burlesques, car il fait preuve d’un sens de l’autodérision et d’une naïveté quasi enfantine dont il parvient de surcroît à donner l’impression qu’ils sont involontaires. Comme s’il ne le faisait pas pour nous faire rire, mais parce qu’il est vraiment comme ça (peut-être est-ce d’ailleurs le cas..). Le résultat, c’est bien sûr que l’on s’amuse, et qu’il se crée entre le narrateur et nous une intimité qui le rend proche et sympathique. Et puis, dans ses délires imaginatifs, ses complexes et ses interrogations, ses lâchetés, je crois que l’on retrouve un peu de nous-mêmes. Non ? Pour résumer, un moment de lecture à la fois hilarant et touchant.Détective privé dans une modeste agence d’investigations parisienne, Philippe Jaenada se voit confier une mission de routine : recueillir les preuves de l’infidélité d’un époux volage. Suite à un malheureux concours de circonstances, il se retrouve à sillonner les autoroutes du sud de la France en compagnie d’une jeune femme qu’il a prise en stop dans une station-service, et mêlé à une sombre affaire de meurtre et d’enlèvement. Dans ce deuxième roman que j’ai découvert de l’auteur, j’ai retrouvé avec grand plaisir LE style Jaenada. Mais qu’est-ce donc, me direz-vous (si vous n’avez pas encore eu la chance d’ouvrir un ouvrage du maître) ?! Eh bien tout d’abord, ledit Jaenada est Le Roi de la digression : chaque situation, chaque rencontre est le prétexte à d’interminables analyses et associations d’idées. Plus que le récit d’événements, qui finalement en deviennent presque secondaires, ses romans sont des incursions dans l’esprit parfois tortueux et fantasque du héros. Une véritable dissection cérébrale ! Autre caractéristique du style propre à l’auteur, son sens de l’humour inaltérable : même les situations les plus dramatiques deviennent burlesques, car il fait preuve d’un sens de l’autodérision et d’une naïveté quasi enfantine dont il parvient de surcroît à donner l’impression qu’ils...
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  • poloka 09/09/2020
    La parodie est un art difficile.Souvent courte,avec quelquechose en plus -il ne s'agit pas de reproduire l'original ,mais de révéler la quintescence de son modèle -caricaturale avec finesse .Soit l'inverse de la Grande bouche molle.de ce point de vue un livre comme "les hommes s'en vont " de Hervé Prudon m'a davantage séduitCeci dit, l'art de la narration est ici chez Jaenada à son meilleur niveau .Une mine pour les élèves des collèges qui peinent à rédiger leur rédaction du genre "raconter un moment insolite de vos vacances",ou"rédiger une lettre à vos grand-parents qui s'ennuient "ou imaginer que vous enqueter sur la disparition de votre voisin".Ils ont là une source d'inspiration qui leur vaudra 19,5/20,ou alors leur prof'est ????
  • tom67 18/07/2020
    Une histoire drôle, loufoque et agréable !! Je suis resté sur ma faim car la chute aurait mérité plus de corps. Une bon moment dégusté post confinement
  • Dwalin 03/12/2019
    J'ai beaucoup aimé cette parodie de roman noir et son anti-héros qui n'est autre que l'auteur lui-même. Les péripéties absurdes s'enchaînent et entraînent malgré lui le personnage vers un affrontement qu'il ne désire pas mais qui s'impose (c'est le côté tragique). J'ai trouvé ça très drôle et bien écrit.
  • SophieLesBasBleus 13/09/2017
    Il s'appelle Philippe Jaenada et il est détective privé. Il aime bien raconter sa vie et ça nous plaît bien aussi parce qu'il le fait avec un humour ébouriffant et qu'il en laisse profiter plein de lecteurs dont moi qui suis une lectrice. Quand on dit "détective privé" l'imaginaire collectif (qui n'en rate pas une) fait surgir les images mythiques de Boggie, Mitchum, Pacino, du côté masculin, et de Lauren Bacall, Rita Hayworth ou Gene Tierney du côté féminin. entre Faucon maltais, Grand Sommeil et autres enquêtes carabinées, parsemées de voluptueuses suspectes ou victimes. Et, finalement, il ne se trompe pas tellement, l'imaginaire collectif... Certes, notre héros avoue être gaulé comme une poêle à frire. Certes, ses investigations le conduisent plus souvent dans le secret des alcôves qu'à la poursuite du Maudit M. Certes la jeune femme séquestrée, qu'il se donne pour mission de sauver, est plutôt dodue. Certes, P.J. fréquente davantage le P.M.U du coin que les casinos de Las Vegas. Et certes, enfin, il a le chic pour nous raconter ses désagréments domestiques juste au moment où le suspense est à son acmé. Mais quoi ? Revêtant le costume scintillant du redresseur de tort, Philippe détective n'hésite pas à franchir la frontière du périphérique pour aller de Romans à Veules les Roses puis jusqu'à New-York à la poursuite de la femme en vert, Laura... Gilda... euh non Fabienne. Le roman joue sans cesse de cette démythification comme si ce Philippe Jaenada, qui s'accapare une large part de la biographie de l'auteur, brouillait les codes du roman noir et replaçait celui-ci dans un contexte où le prosaïque le dispute à la fantaisie la plus extravagante. Quoi qu'il en soit, j'ai été piégée par cette histoire et par le perpétuel mouvement que lui impulse l'écriture. J'aime que les gros méchants soient délicieusement cruels et que l'arme fatale du détective soit un passage dans l'ascenseur. Cette grande à bouche molle n'a, en définitive, pas grand-chose à envier aux grandes à bouche charnue qui évoluent sur l'écran des vieux films noirs ! Il s'appelle Philippe Jaenada et il est détective privé. Il aime bien raconter sa vie et ça nous plaît bien aussi parce qu'il le fait avec un humour ébouriffant et qu'il en laisse profiter plein de lecteurs dont moi qui suis une lectrice. Quand on dit "détective privé" l'imaginaire collectif (qui n'en rate pas une) fait surgir les images mythiques de Boggie, Mitchum, Pacino, du côté masculin, et de Lauren Bacall, Rita Hayworth ou Gene Tierney du côté féminin. entre Faucon maltais, Grand Sommeil et autres enquêtes carabinées, parsemées de voluptueuses suspectes ou victimes. Et, finalement, il ne se trompe pas tellement, l'imaginaire collectif... Certes, notre héros avoue être gaulé comme une poêle à frire. Certes, ses investigations le conduisent plus souvent dans le secret des alcôves qu'à la poursuite du Maudit M. Certes la jeune femme séquestrée, qu'il se donne pour mission de sauver, est plutôt dodue. Certes, P.J. fréquente davantage le P.M.U du coin que les casinos de Las Vegas. Et certes, enfin, il a le chic pour nous raconter ses désagréments domestiques juste au moment où le suspense est à son acmé. Mais quoi ? Revêtant le costume scintillant du redresseur de tort, Philippe détective n'hésite...
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