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La Purge
Date de parution : 16/08/2018
Éditeurs :
Julliard

La Purge

Date de parution : 16/08/2018

« Vous, Mademoiselle, dites-nous ce que vous en pensez, vous qui avez raté votre devoir. » Aucune forteresse ne résiste à cela. Blême, frissonnante, l’expression fissurée par la déflagration, l’estomac...

« Vous, Mademoiselle, dites-nous ce que vous en pensez, vous qui avez raté votre devoir. » Aucune forteresse ne résiste à cela. Blême, frissonnante, l’expression fissurée par la déflagration, l’estomac enfoncé, l’espérance perdue, elle se faisait violence avec un héroïsme en tous points admirable pour ne pas fondre en larmes...

« Vous, Mademoiselle, dites-nous ce que vous en pensez, vous qui avez raté votre devoir. » Aucune forteresse ne résiste à cela. Blême, frissonnante, l’expression fissurée par la déflagration, l’estomac enfoncé, l’espérance perdue, elle se faisait violence avec un héroïsme en tous points admirable pour ne pas fondre en larmes ou sombrer sous la table.
Sans complaisance, un étudiant décrit le quotidien d’une année d’hypokhâgne, sacro-sainte filière d’excellence qui prépare au concours d’entrée à l’École normale supérieure. Face au bachotage harassant, au formatage des esprits et aux humiliations répétées de professeurs sadiques, la révolte gronde dans l’esprit du jeune homme…
Féroce et virtuose, La Purge dénonce la machine à broyer les individus qu’est l’éducation élitiste à la française. Avec pour toutes armes la tendresse d’un Prévert et les fulgurances d’un Rimbaud, Arthur Nesnidal y taille en pièces l’académisme rance de ses professeurs et retourne contre l’oppresseur sa prose ciselée. Dans la plus pure tradition du roman d’apprentissage, un manifeste pour la liberté.

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EAN : 9782260032502
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 130 x 205 mm
EAN : 9782260032502
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 130 x 205 mm

Ils en parlent

« Arthur Nesnidal n’a que 22 ans, mais quel souffle, quelle maîtrise de la langue ! » 
Véronique Cassarin-Grand / L’Obs

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • kikibaba 25/11/2018
    Avec une écriture incroyable l'auteur emmène son lecteur dans l'univers impitoyable des classes préparatoires. Il décrit la machine à broyer les esprits et le consentement des élèves qui vont, pendant deux ans, s'ils tiennent jusqu'au bout, abandonner toute vie sociale et parfois sacrifier leur santé dans l'espoir d'un avenir radieux. Un livre qui ne laisse pas indifférent.
  • flair275 19/11/2018
    Un livre critique sur les classes préparatoire (hypokhâgne ici); L'auteur est incisif, le style parfois un peu "too much". Cela ne donne pas envie d'y aller!
  • GabrielleTyler 24/10/2018
    Il s’agit d’un roman décrivant l’expérience en classe préparatoire littéraire de l’auteur ; or j’ai moi aussi vécu cette expérience et j’en garde un souvenir amer… Je me délectais donc d’avance de pouvoir lire une critique de l’académisme et de l’élitisme à la française, histoire de me purger de ma rancœur ! J’ai été très surprise par le style de narration choisi par l’auteur : je m’attendais à une forme très « témoignage », très documentaire, or Arthur Nesnidal a choisi de romancer énormément son écrit (romancer dans le sens « récit de soi », pas dans le sens embellissement)… J’avais davantage l’impression de lire un roman comme "Le Grand Meaulnesé qu’une autobiographie, l’extrait du résumé n’est pas représentatif je trouve. Et pour rester dans la forme et dans mes attentes déçues : Arthur Nesnidal a sans aucun doute une plume magnifique ! Mais c’est justement ce style très travaillé qui m’a fait décrocher assez vite, justement parce que je m’attendais à quelque chose de plus documentaire et moins narré. Je ne suis pas très branchée poésie de base, donc bon, les descriptions de la cantine sur tout un chapitre… Ce n’est pas ça qui va m’extasier xD En ce qui concerne le contenu, l’expérience racontée, je ne me suis malheureusement pas tellement reconnue : de toute évidence, nous avons eu un vécu (et peut-être tout simplement une prépa) très différent… L’auteur nous décrit un lycée et des professeurs très vieille France qui, même si j’ai pu noter des ressemblances avec ce que j’ai pu vivre, ne m’ont pas parlé plus que cela. En réalité, il ne s’agit pas tellement d’une critique du système, mais plutôt d’une mise en lumière des conditions de préparation des concours (soit de la manière dont fonctionne ce système… Et c’est déjà très bien, mais ce n’est pas tout à fait ce à quoi je m’attendais : je voulais quelque chose de plus acerbe et dénonciateur que factuel. Je vais donc m’arrêter là puisqu’en vérité je n’ai plus grand-chose à dire, puisque le témoignage ne m’a pas parlée… Mais je salue tout de même l’initiative ! Il s’agit d’un roman décrivant l’expérience en classe préparatoire littéraire de l’auteur ; or j’ai moi aussi vécu cette expérience et j’en garde un souvenir amer… Je me délectais donc d’avance de pouvoir lire une critique de l’académisme et de l’élitisme à la française, histoire de me purger de ma rancœur ! J’ai été très surprise par le style de narration choisi par l’auteur : je m’attendais à une forme très « témoignage », très documentaire, or Arthur Nesnidal a choisi de romancer énormément son écrit (romancer dans le sens « récit de soi », pas dans le sens embellissement)… J’avais davantage l’impression de lire un roman comme "Le Grand Meaulnesé qu’une autobiographie, l’extrait du résumé n’est pas représentatif je trouve. Et pour rester dans la forme et dans mes attentes déçues : Arthur Nesnidal a sans aucun doute une plume magnifique ! Mais c’est justement ce style très travaillé qui m’a fait décrocher assez vite, justement parce que je m’attendais à quelque chose de plus documentaire et moins narré. Je ne suis pas très branchée poésie de base, donc bon, les descriptions de la cantine sur tout un chapitre… Ce n’est pas ça qui va m’extasier xD En ce qui concerne le...
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  • SophieWag 09/10/2018
    Ah! Ces "classes prépa" qui préparent nos élites à la française en sacrifiant sur l'autel de la connaissance des milliers d'étudiants pourtant doués et travailleurs. Ce livre retrace bien l'ambiance angoissée, stressée que vivent tous ces jeunes espérant décrocher la timbale, le Graal, l'entrée dans une grande école quitte à ne plus dormir, ne plus manger, ne plus vivre... Un livre nécessaire même si le style volontairement ampoulé manque un tantinet de simplicité pour être accessible à tous.
  • Delphine-Olympe 04/10/2018
    A lire Arthur Nesnidal, je ne regrette pas d’avoir quitté naguère, au terme de deux semaines édifiantes, la classe d’hypokhâgne où j’avais été admise pour gagner les bancs de la fac ! Il m’est tout de suite apparu que ce type d’enseignement et surtout cette approche très académique et élitiste n’étaient pas pour moi... Ce jeune auteur aura quant à lui tenu nettement plus longtemps... ce qui lui aura au moins permis de trouver la matière d’un premier roman ! Au fil de brefs chapitres, le narrateur égrène les divers aspects de la vie de ce type d’établissement, comme autant de saynètes finissant par composer un tableau... pour le moins effrayant. Fatuité des enseignants, condescendance de l’encadrement administratif, conditions de vie plus que rudimentaires auxquelles sont soumis les pensionnaires sommés de se gaver de connaissances ultranormées plutôt que d’apprendre à réfléchir par eux-mêmes, tout cela contribue à la reproduction d’une élite autoproclamée ne manifestant que mépris pour qui n’en ferait pas partie. Certes, d’autres élèves auront sans doute un point de vue radicalement différent. Mais l’auteur n’a pas cherché à signer un essai. Il offre au contraire un texte très personnel à travers le regard et l’expérience de son personnage principal. En cela j’ai pu retrouver quelque chose de Vallès, comme je l’ai lu quelque part. Tous deux dépeignent en effet la même atmosphère carcérale et un semblable pédantisme professoral dans un un style original. Celui de Nesnidal ne manquera certainement pas de surprendre - comme du reste le fit en son temps celui de Vallès. Riche de formules enlevées, d’un vocabulaire parfois délicieusement désuet, d’assonances, de phrases empreintes d’un rythme poétique, il présente une saveur toute particulière qui n’a pas été sans me rappeler la langue du XIXe siècle. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour me séduire et me convaincre de la qualité de ce tout jeune auteur, dont je suivrai à n’en pas douter les pas.A lire Arthur Nesnidal, je ne regrette pas d’avoir quitté naguère, au terme de deux semaines édifiantes, la classe d’hypokhâgne où j’avais été admise pour gagner les bancs de la fac ! Il m’est tout de suite apparu que ce type d’enseignement et surtout cette approche très académique et élitiste n’étaient pas pour moi... Ce jeune auteur aura quant à lui tenu nettement plus longtemps... ce qui lui aura au moins permis de trouver la matière d’un premier roman ! Au fil de brefs chapitres, le narrateur égrène les divers aspects de la vie de ce type d’établissement, comme autant de saynètes finissant par composer un tableau... pour le moins effrayant. Fatuité des enseignants, condescendance de l’encadrement administratif, conditions de vie plus que rudimentaires auxquelles sont soumis les pensionnaires sommés de se gaver de connaissances ultranormées plutôt que d’apprendre à réfléchir par eux-mêmes, tout cela contribue à la reproduction d’une élite autoproclamée ne manifestant que mépris pour qui n’en ferait pas partie. Certes, d’autres élèves auront sans doute un point de vue radicalement différent. Mais l’auteur n’a pas cherché à signer un essai. Il offre au contraire un texte très personnel à travers le regard et l’expérience de son personnage principal. En...
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