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La Ville Rousse
Date de parution : 05/11/2020
Éditeurs :
Julliard

La Ville Rousse

Date de parution : 05/11/2020

Dans une ville appelée Lutetia, Christian Maupertuis dirige une multinationale tentaculaire chargée de la construction d’un Grand Métro. En homme avisé, il n’hésite pas à s’allouer les services d’un tueur...

Dans une ville appelée Lutetia, Christian Maupertuis dirige une multinationale tentaculaire chargée de la construction d’un Grand Métro. En homme avisé, il n’hésite pas à s’allouer les services d’un tueur à gages pour supprimer tout obstacle à l’expansion de son empire, du militant écologiste au défenseur des droits de l’homme....

Dans une ville appelée Lutetia, Christian Maupertuis dirige une multinationale tentaculaire chargée de la construction d’un Grand Métro. En homme avisé, il n’hésite pas à s’allouer les services d’un tueur à gages pour supprimer tout obstacle à l’expansion de son empire, du militant écologiste au défenseur des droits de l’homme. Solitaire et désabusé, Patrick Amiot exécute cette mission sans états d’âme et en toute impunité. Jusqu’au jour où les renards envahissent la ville, ensauvagent les habitants et paralysent le chantier. Objet de tous les fantasmes, cristallisant les peurs et les passions, la bête rousse provoque une guerre urbaine sans merci. Lutetia devient un terrain de chasse,le théâtre d’un affrontement social où l’homme et l’animal se confondent.
L’avidité et la course au profit ne sont-elles pas en train de faire de nous des individus sans conscience ni morale ? Avec cette fable urbanistique féroce, Fabrice Lardreau interroge notre part animale et rappelle que les prédateurs les plus dangereux ne sont pas ceux que l’on croit.

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EAN : 9782260054610
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 140 x 189 mm
EAN : 9782260054610
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 140 x 189 mm

Ils en parlent

« Roman noir et fable écologique, La Ville Rousse n’épargne aucun de nous ! » 
Muriel Florin / Librairie Vivement Dimanche - L'Aînée

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Upsilonn 31/12/2022
    Dans un futur proche, un projet urbain de grande ampleur se voit mis à mal par l'invasion de renards dans la métropole. Le narrateur, Patrick, homme de main du grand patron de la Compagnie responsable projet, est un type sans scrupule qui obéit parfaitement aux ambitions prédatrices de son employeur et élimine sans sourciller le moindre obstacle au projet. J'ai beaucoup aimé le cynisme de ce petit roman, dans les noms de "Grand métro" et "Lutetia" (de Lutèce, nom romain de Paris). Ces allusions à peine voilées à l'urbanisation galopante et ravageuse bien réelles de la métropole du Grand Paris sont servies avec un ton grinçant très bien porté par le détestable personnage principal. Je n'ai pas trouvé le roman exceptionnel mais il a bien nourri ma colère contre ces grands projets absurdes, et je ne regrette pas de l'avoir découvert.
  • Sardine_Bernard 05/08/2022
    Un titre, La ville rousse, et une couverture photographique réussie, celle d’un renard, la nuit, aux abords d’une maison, deux éléments qui nous invitent indubitablement à en savoir plus et à nous plonger dans l’ambiance de ce roman. Lecture faite, avec sa forme hybride, oscillant entre fable fantastique et roman d’anticipation, c’est un sentiment d’étrangeté et de surprise qui domine ce roman. Un sentiment tout à fait positif même si nous ressortons un peu déconcertés voire inquiets de l’avenir au parfum d’apocalypse qui nous y est décrit. Dans le roman, les renards ont petit à petit investi la ville de Lutetia, une ville dont l’atmosphère, elle-même, est devenue couleur rouille. Patrick Amiot, le narrateur, est chargé de réguler la présence de ces animaux sauvages, avec les conseils d’Edouard Emonet, un écologue de la Compagnie pour laquelle ils travaillent tous les deux et qui est chargée de la construction du Grand Métro. Au fil des pages, Le Roux ou Goupil, cet animal décrit depuis le Moyen-Age comme fourbe et rusé à la fois, devient l’animal à abattre, un véritable fléau à combattre. Le roman pose la question de l’emprise de l’homme sur la nature, de la déshumanisation de notre société et de l’avidité cynique des hommes. Il nous confronte à des personnages sans scrupule comme Christian Maupertuis, P-DG redoutable et dont l’ambition s’accorde avec celle des dirigeants politiques qui ont pour seul projet de satisfaire l’élite urbaine et de reléguer vers l’extérieur les classes populaires à travers leur grand projet d’urbanisme. Flattés dans leurs bas-instincts, les hommes et les femmes de la cellule Vulpes créée pour éradiquer l’animal s’adonnent eux-mêmes à la sauvagerie, devenant des tueurs au sang froid. Bref, un futur décrit sous un angle peu flatteur et une fable que l’on lit avec attention car elle n’est peut-être pas si éloignée d’une certaine réalité sociale. A notre tour de ne pas nous laisser emporter ! Heureusement Goupil veille et la nature est notre vigie ! Un grand merci à Babelio pour la découverte de ce livre dans le cadre de masse critique. Un titre, La ville rousse, et une couverture photographique réussie, celle d’un renard, la nuit, aux abords d’une maison, deux éléments qui nous invitent indubitablement à en savoir plus et à nous plonger dans l’ambiance de ce roman. Lecture faite, avec sa forme hybride, oscillant entre fable fantastique et roman d’anticipation, c’est un sentiment d’étrangeté et de surprise qui domine ce roman. Un sentiment tout à fait positif même si nous ressortons un peu déconcertés voire inquiets de l’avenir au parfum d’apocalypse qui nous y est décrit. Dans le roman, les renards ont petit à petit investi la ville de Lutetia, une ville dont l’atmosphère, elle-même, est devenue couleur rouille. Patrick Amiot, le narrateur, est chargé de réguler la présence de ces animaux sauvages, avec les conseils d’Edouard Emonet, un écologue de la Compagnie pour laquelle ils travaillent tous les deux et qui est chargée de la construction du Grand Métro. Au fil des pages, Le Roux ou Goupil, cet animal décrit depuis le Moyen-Age comme fourbe et rusé à la fois, devient l’animal à abattre, un véritable fléau à combattre. Le roman pose la question de l’emprise de l’homme sur la nature, de la déshumanisation de notre...
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  • Sarahpropro 24/07/2022
    Le lecteur se retrouve projeté dans un monde contemporain, Lutetia pour être exact, légèrement futuriste. L'invasion de hordes de renards dans la ville va bouleverser le monde dans lequel les personnages essayent de survivre. Roman relativement complexe mais qui repousse le champ des possibles dans une dystopie décalée qui met à l'honneur Goupil. Le style est hachuré, la répétition est utilisée, ce qui donne un rythme rapide à la lecture et donne le ton du roman. J'ai apprécié la lecture, qui ne laisse pas indifférent et qui permet de s'interroger sur notre société actuelle, ses limites et ce dont l'avenir sera fait. En ces heures caniculaires, on peut aussi se demander, à travers le livre, quelle est la place de l'animal dans nos sociétés, quelle est la place de la nature, et comment inverser une tendance de destruction, de violence aussi, pour revenir vers une société beaucoup plus équilibrée entre la nature et les hommes. Je conseille la lecture du roman, surtout aux lecteurs qui aiment se poser des questions, bel ouvrage.
  • SeriallectriceSV 20/07/2022
    Quand les renards arrivent en ville, celle-ci se teinte de roux. Cette incursion animale en zone urbaine ensauvage les cœurs, diffuse des ondes de choc, et c'est la guerre urbaine qui s'impose. La ville, c'est Lutetia. Christian Maupertuis est aux manettes pour construire le Grand Métro. Un cacique, qui met tout en oeuvre pour protéger son chantier. Sans scrupule. Un sale type, mon avis et celui des militants écologistes, comme ceux que traquent son ami d'enfance, sous ses ordres, Patrick Amiot, qui a la charge de stopper net toute entrave à ses projets, au moyen de ce doux mélange de testostérone et de poudre à canon qui clôt les clapets. Nous ne sommes pas bien loin de notre réalité. Un mélange des genres dans ce roman social, policier/fable écolo qui laisse des traces indéniablement, suscite le débat, ouvre l'esprit, donne des idées. À quand un capitalisme plus féminin ? Plus réfléchi ? Plus sobre ? Comment changer l'Homme, le diriger vers le chemin de la raison, de la solidarité ? Solidarité et innovation ne sont pas incompatibles. Si ? Ah ... j'oubliais, la justice comme chef d'orchestre, cela va de soi ;-) Cependant une lecture qui se mérite. Elle part un peu dans tous les sens. La plume est de qualité, les sujets sont forts. Mais la concentration est de mise pour éviter la déroute. Merci à Babelio, aux éditions Arthaud poche pour cette lecture, certes en demi teinte mais nécessaire et diablement intéressante.Quand les renards arrivent en ville, celle-ci se teinte de roux. Cette incursion animale en zone urbaine ensauvage les cœurs, diffuse des ondes de choc, et c'est la guerre urbaine qui s'impose. La ville, c'est Lutetia. Christian Maupertuis est aux manettes pour construire le Grand Métro. Un cacique, qui met tout en oeuvre pour protéger son chantier. Sans scrupule. Un sale type, mon avis et celui des militants écologistes, comme ceux que traquent son ami d'enfance, sous ses ordres, Patrick Amiot, qui a la charge de stopper net toute entrave à ses projets, au moyen de ce doux mélange de testostérone et de poudre à canon qui clôt les clapets. Nous ne sommes pas bien loin de notre réalité. Un mélange des genres dans ce roman social, policier/fable écolo qui laisse des traces indéniablement, suscite le débat, ouvre l'esprit, donne des idées. À quand un capitalisme plus féminin ? Plus réfléchi ? Plus sobre ? Comment changer l'Homme, le diriger vers le chemin de la raison, de la solidarité ? Solidarité et innovation ne sont pas incompatibles. Si ? Ah ... j'oubliais, la justice comme chef d'orchestre, cela va de soi ;-) Cependant une lecture qui se mérite. Elle part un peu dans tous...
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  • Ptitmousse 13/07/2022
    Un moment un peu hors du temps avec cette fable dystopique... Fabrice Lardreau sait manier le suspense et joue habilement sur plusieurs temporalités. Et dans chacune d'elle, il sème des graines dont on a hâte de connaître l'issue. C'est la raison pour laquelle j'avais le sentiment de ne pas tellement comprendre un certain nombre de choses au début. Mais, ça n'était pas moi, c'était en réalité voulu. Pas mal joué ! Le narrateur, anti-héros par excellence, était sombre, d'un cynisme presque malaisant, d'une cruauté dérangeante. Vraiment très antipathique ! On ne peut pas dire, de manière générale, que c'est une lecture plaisante, on en sort même un peu bizarre... Elle est également assez accrocheuse et fait réfléchir (comme bon nombre de dystopie), cela est sûr. De l'écologie jusqu'à l'urbanisme, du"gavage" des multinationales avec exploitation des ouvriers (entre-autres) jusqu'à la folie humaine ; il y a de quoi faire. Merci aux Editions Arthaud et à cette masse critique privilégiée !
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