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L'Arbre ou la Maison
Date de parution : 19/08/2021
Éditeurs :
Julliard

L'Arbre ou la Maison

Date de parution : 19/08/2021



 
Après une longue absence et la mort de leur mère, deux frères lyonnais se rendent à Sétif pour s'occuper de la maison familiale à l'abandon. Tandis que Samy craint de... Après une longue absence et la mort de leur mère, deux frères lyonnais se rendent à Sétif pour s'occuper de la maison familiale à l'abandon. Tandis que Samy craint de retourner dans cette ville où il n’a plus de repères, Azouz veut assister à la révolution démocratique qui secoue l'Algérie.... Après une longue absence et la mort de leur mère, deux frères lyonnais se rendent à Sétif pour s'occuper de la maison familiale à l'abandon. Tandis que Samy craint de retourner dans cette ville où il n’a plus de repères, Azouz veut assister à la révolution démocratique qui secoue l'Algérie. Par-dessus tout, il espère retrouver Ryme, son amour de jeunesse. Mais une fois arrivés, ils ne reconnaissent plus rien, et aux yeux des locaux, ils sont inconnus venant de France. Seul le peuplier, planté par leur père un demi-siècle plus tôt devant la maison, n'a pas bougé. Mais il a tellement poussé que ses racines en menacent les fondations. Un dilemme se pose : sauver l'arbre ou la maison. 
Dans ce roman solaire, pétri de tendresse et d'humanité, Azouz Begag confronte, avec un irrésistible sens de l’humour, la nostalgie de l’enfance à la réalité d’un pays parcouru par une soif inextinguible de liberté.

Prix « Albert Bichot » 2021
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EAN : 9782260054887
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 189 mm
EAN : 9782260054887
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 189 mm

Ils en parlent

« Avec humour, nostalgie et beaucoup de tendresse, l'auteur revient sur son retour au village paternel pour tenter de sauver la maison familiale. Mais peut-être s'agit-il plus encore de préserver l'arbre qui menace la maison, ou de tenir une promesse, ou de retisser le lien fraternel distendu, sa dernière racine... »
Sabine / Fnac Paris-Montparnasse

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Nicolas9 04/11/2023
    Deux frères, la cinquantaine bien entamée, décident de passer l’été dans la maison de leurs parents à Sétif, Algérie. À peine leur pied posé en Afrique du Nord, ils se sentent mal à l’aise par rapport au discours et au comportement routier de leur chauffeur de taxi. Mais ce que j’ai particulièrement aimé, c’est la tendresse avec laquelle l’ancien ministre chargé de la Promotion de l’égalité des chances, dans le gouvernement de Villepin (2005-2007), narre sa relation d’amour-haine avec Samy, son aîné qui l’accompagne. Cela rappellera à plus d’un-e ses rapports souvent compliqués, rarement idylliques, avec sa fratrie... Une bonne partie de ce roman autobiographique démontre à quel point deux fils d’immigrés qui ont passé l’essentiel de leur vie entre Lyon et Vienne (Isère) regardent leur patrie d’origine avec des yeux de touristes français... Tout les choque#8201;: l’anarchie sur les routes, la saleté des artères, la rigoureuse séparation hommes-femmes dans l’espace public, l’amnistie accordée aux islamistes après les massacres des années 1990... Ils ne se sentent pas particulièrement bienvenus dans cette Algérie du Hirak (2019-2021), avec ses manifestations de rue et l’éphémère retrait des forces «#8201;de sécurité#8201;» locales. Alors, après quelques chapitres, on s’interroge#8201;: qu’est-ce qui relie encore ceux qu’on continue (contre toute évidence) d’appeler «#8201;immigrés#8201;» en France à la terre de leurs ancêtres#8201;? Azouz Begag l’explique avec beaucoup de finesse et je vous le laisse découvrir. D’ailleurs, si je devais n’utiliser qu’un seul mot pour qualifier cette mise en abîme fraternelle dans un pays exotique à leurs yeux d’Européens, ce serait probablement «#8201;subtilité#8201;». Grâce aux éditions Julliard (collection «#8201;Les révélations#8201;») et à l’opération Masse critique de Babélio que je remercie chaleureusement, j’ai fait la connaissance d’un écrivain à la biographie peu commune que je me réjouis de cerner en parcourant prochainement les principaux jalons de son œuvre. En tout cas, dans ces trois-cents pages qui se lisent avec bonheur, son propos sonne juste, sans faux-semblants ni compromission. Une belle première impression.Deux frères, la cinquantaine bien entamée, décident de passer l’été dans la maison de leurs parents à Sétif, Algérie. À peine leur pied posé en Afrique du Nord, ils se sentent mal à l’aise par rapport au discours et au comportement routier de leur chauffeur de taxi. Mais ce que j’ai particulièrement aimé, c’est la tendresse avec laquelle l’ancien ministre chargé de la Promotion de l’égalité des chances, dans le gouvernement de Villepin (2005-2007), narre sa relation d’amour-haine avec Samy, son aîné qui l’accompagne. Cela rappellera à plus d’un-e ses rapports souvent compliqués, rarement idylliques, avec sa fratrie... Une bonne partie de ce roman autobiographique démontre à quel point deux fils d’immigrés qui ont passé l’essentiel de leur vie entre Lyon et Vienne (Isère) regardent leur patrie d’origine avec des yeux de touristes français... Tout les choque#8201;: l’anarchie sur les routes, la saleté des artères, la rigoureuse séparation hommes-femmes dans l’espace public, l’amnistie accordée aux islamistes après les massacres des années 1990... Ils ne se sentent pas particulièrement bienvenus dans cette Algérie du Hirak (2019-2021), avec ses manifestations de rue et l’éphémère retrait des forces «#8201;de sécurité#8201;» locales. Alors, après quelques chapitres, on s’interroge#8201;: qu’est-ce qui relie encore ceux qu’on continue (contre toute...
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  • zabeth55 17/10/2023
    Azouz et son frère Samy partent en Algérie pour s'occuper de la maison de leurs parents depuis longtemps décédés. Un dilemme se pose : les racines du peuplier que leur père a planté menace les fondations de leur maison. Que faudra-t-il sacrifier ? Ils repartiront sans avoir tranché, eux les « bi » ni algériens ni français, ou les deux à la fois.. Ils ne se reconnaissent pas vraiment dans ce pays en plein printemps arabe. Ils n'y ont d'ailleurs jamais vécu. C'est un beau roman sur les racines, sur l'identité, sur l'amour. Même si c'est assez brouillon et décousu dans l'ensemble, on retrouve avec plaisir la sensibilité, l'humanité, la tendresse et l'humour d'Azouz Begag.
  • Les_livres_de_toutoune 30/04/2023
    🌺L'arbre ou la maison🌺 Azouz Begag - 297 pages. - 8,30 € Ce livre autobiographique parle de deux frères Azouz, l'écrivain et Samy, l'arboriculteur qui retourne dans la maison de leur enfance à El Ouricia, près de Setif. Le calme et le sanguin, l'intellectuel et le proche de la nature. La maison prend l'eau à cause d'un arbre, faut-il le couper, le tuer ? Ces deux frères "bi" comme ils s'appellent pour binationalité franco-algérienne nés à Lyon de parents analphabètes nous racontent des anecdotes plus ou moins drôles, de la corruption, des interdits et des faux semblant. Derrière tout ça il y a un beau roman initiatique à la recherche de soi, du retour au pays, des retrouvailles D'Azouz avec son premier amour, Ryme. Ryme, cette belle personne, tellement touchante qui vit au milieu des livres, pour les livres. J'ai beaucoup aimé ce livre drôle, triste, beau,
  • PicassoAragon 28/12/2022
    Après avoir écouté Azouz Begag dans une médiathèque qui parlait de ce roman, j’ai eu envie de le découvrir. 2 frères immigrés algériens ayant grandis à Lyon décident d’aller voir la maison familiale que le père a fait construire en Algérie. Maintenant que les deux parents sont décédés la maison est laissée entre les mains des locataires. C’est bien l’histoire classique des immigrés algériens de première génération qui ont fait construire une maison en Algérie en vivant en France dans un appartement. Ils caressaient le rêve du retour. La maison est bien là, avec ses locataires qui ne paient plus de loyer. Ryme y habite c’est la femme que la mère du narrateur avait choisi pour lui. Un arbre, un peuplier pousse devant la maison, ses racines menacent les fondations. Azouz veut le faire couper mais attention il faut une autorisation... Ryme est peut être une allégorie de l’Algérie. Elle a vu des horreurs quand ses parents ont été exécutés par erreur durant les années de sang. Elle vit seule parmi les livres sauvés de la destruction par son père en 1962. Elle ne s’est pas mariée. Elle vit seule libre et indépendante, ne craignant pas les regards des autres. Elle manifeste tête nue les vendredis pour le « Lirac ». Dans un style bienveillant, gentiment railleur, Azouz Begag raconte une vie d’enfants d’immigrés. Un père qui battait sa femme, deux garçons Azouz bon élève et Samy moqué par l’institution scolaire et n’ayant pas pu s’en remettre. Samy l’amoureux des arbres, Azouz ministre sous Chirac, homme de lettres. Par petites touches Azouz Bega distille des réflexions sur la colonisation, sur l’immigration subie d’abord puis choisie, sur l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, sur les sentiments des binationaux nés en France étrangers ici et là-bas. Une lecture agréable, un style gouilleur, poêtique parfois.Après avoir écouté Azouz Begag dans une médiathèque qui parlait de ce roman, j’ai eu envie de le découvrir. 2 frères immigrés algériens ayant grandis à Lyon décident d’aller voir la maison familiale que le père a fait construire en Algérie. Maintenant que les deux parents sont décédés la maison est laissée entre les mains des locataires. C’est bien l’histoire classique des immigrés algériens de première génération qui ont fait construire une maison en Algérie en vivant en France dans un appartement. Ils caressaient le rêve du retour. La maison est bien là, avec ses locataires qui ne paient plus de loyer. Ryme y habite c’est la femme que la mère du narrateur avait choisi pour lui. Un arbre, un peuplier pousse devant la maison, ses racines menacent les fondations. Azouz veut le faire couper mais attention il faut une autorisation... Ryme est peut être une allégorie de l’Algérie. Elle a vu des horreurs quand ses parents ont été exécutés par erreur durant les années de sang. Elle vit seule parmi les livres sauvés de la destruction par son père en 1962. Elle ne s’est pas mariée. Elle vit seule libre et indépendante, ne craignant pas les regards des autres. Elle manifeste tête...
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  • viou1108_aka_voyagesaufildespages 26/04/2022
    Si dans « le gone du Chaâba », Azouz Begag racontait son enfance de fils d'immigrés algériens illettrés dans les bidonvilles de Lyon, le voici à présent qui livre un récit (romancé?) d'un épisode de son âge mûr. Dans « L'arbre ou la maison », on le suit qui se rend avec son frère Samy à Sétif, pour s'occuper de la maison familiale, aujourd'hui passablement délabrée. Samy, bougon et anxieux, fait le voyage à reculons, considérant qu'il n'a plus d'attaches en Algérie, lui l'amoureux des arbres désormais profondément enraciné en France, malgré les tags qu'il efface sur le mur de son jardin « Les bicots, dégagez ». Azouz, lui, est davantage tiraillé entre ses deux pays, et rêve surtout de retrouver Ryme, son ancien amour. Sur place, en plus de retrouver leurs locataires récalcitrants et une bande de chats errants agressifs qui squattent les abords de la maison, Azouz et Samy font face à un dilemme de taille : les racines du peuplier planté par leur père 50 ans plus tôt menacent les fondations de la maison. Et pour « pimenter » encore plus leur séjour, les deux frères, binationaux franco-algériens, débarquent en plein Hirak, soulèvement populaire qui venait de provoquer la chute de Bouteflika et qui revendique des réformes démocratiques. Entre nostalgie de l'enfance et du passé et avenir porté par une jeune génération avide de liberté, ce roman parle avec tendresse, humour et poésie de la recherche d'identité à laquelle sont confrontés celles et ceux qui sont partagés entre deux pays et deux cultures (chez soi nulle part, étranger partout). L'auteur rend aussi un joli hommage à la lecture et la littérature, salvatrices et libératrices. En partenariat avec les Editions Julliard via Netgalley. #Larbreoulamaison #NetGalleyFranceSi dans « le gone du Chaâba », Azouz Begag racontait son enfance de fils d'immigrés algériens illettrés dans les bidonvilles de Lyon, le voici à présent qui livre un récit (romancé?) d'un épisode de son âge mûr. Dans « L'arbre ou la maison », on le suit qui se rend avec son frère Samy à Sétif, pour s'occuper de la maison familiale, aujourd'hui passablement délabrée. Samy, bougon et anxieux, fait le voyage à reculons, considérant qu'il n'a plus d'attaches en Algérie, lui l'amoureux des arbres désormais profondément enraciné en France, malgré les tags qu'il efface sur le mur de son jardin « Les bicots, dégagez ». Azouz, lui, est davantage tiraillé entre ses deux pays, et rêve surtout de retrouver Ryme, son ancien amour. Sur place, en plus de retrouver leurs locataires récalcitrants et une bande de chats errants agressifs qui squattent les abords de la maison, Azouz et Samy font face à un dilemme de taille : les racines du peuplier planté par leur père 50 ans plus tôt menacent les fondations de la maison. Et pour « pimenter » encore plus leur séjour, les deux frères, binationaux franco-algériens, débarquent en plein Hirak,...
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