Le Monde des Abberley

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Sylviegeo 22/12/2022
  Beatrix, vieille dame tranquille, soeur du poète Tristan Abberley, est retrouvée assassinée chez elle. Quel drame car qui pourrait bien en vouloir à une dame âgée? C'est incompréhensible. Mais rapidement un suspect est arrêté, une espèce d'antiquaire plus ou moins honnête. Affaire réglée. Vraiment ? Que non car on se met à fouiller le passé de Beatrix pour comprendre certains événements du présent. On se demande quelles étaient ses relations avec son poète de frère engagé dans les brigades internationales qui s’est battu et qui est mort en Espagne en 1938. Le monde des Abberley en est un de faux semblants, de mensonges, de cupidité, d'argent, de secrets de famille, de vile bourgeoisie. Tout est là et les dialogues et la narration font part de l'intangible impassibilité toute "british" et de la froide politesse frôlant parfois le mépris dont certains anglais ont le secret. Secrets du passé révélés qui impactent le présent et qui dans le récit nous présentent un certain intérêt historique. Un peu poussif, c'est un pavé de près de sept cents pages auquel on aurait pu en retrancher une bonne centaine. Mais louons le talent de l'auteur qui sait aussi bien ausculter et diagnostiquer pour mettre... Beatrix, vieille dame tranquille, soeur du poète Tristan Abberley, est retrouvée assassinée chez elle. Quel drame car qui pourrait bien en vouloir à une dame âgée? C'est incompréhensible. Mais rapidement un suspect est arrêté, une espèce d'antiquaire plus ou moins honnête. Affaire réglée. Vraiment ? Que non car on se met à fouiller le passé de Beatrix pour comprendre certains événements du présent. On se demande quelles étaient ses relations avec son poète de frère engagé dans les brigades internationales qui s’est battu et qui est mort en Espagne en 1938. Le monde des Abberley en est un de faux semblants, de mensonges, de cupidité, d'argent, de secrets de famille, de vile bourgeoisie. Tout est là et les dialogues et la narration font part de l'intangible impassibilité toute "british" et de la froide politesse frôlant parfois le mépris dont certains anglais ont le secret. Secrets du passé révélés qui impactent le présent et qui dans le récit nous présentent un certain intérêt historique. Un peu poussif, c'est un pavé de près de sept cents pages auquel on aurait pu en retrancher une bonne centaine. Mais louons le talent de l'auteur qui sait aussi bien ausculter et diagnostiquer pour mettre en lumière les travers et les perversions de ses personnages. Un univers très british et toujours aussi séduisant.

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• tripackbyron 16/11/2022
  J'aime beaucoup les livres de Robert GODDARD, sans toutefois classer cet auteur dans mes favoris pour les polars, car dans son univers, tout est " So British", avec beaucoup de thé, de retenue, de lenteur, univers très décalé donc, mais ses intrigues sont très souvent très intéressantes et particulièrement bien construites. J'ai abordé ce roman pour l'auteur donc, et surtout pas pour le titre français (très mal choisi à mon avis), ni pour la couverture assez froide, mais en survolant la quatrième de couv', je me suis dit que ça devrait me plaire. Malgré un début très accrocheur, très vite l'ennui s'est installé et au bout de 200 pages environ, j'ai failli abandonner. Mais j'ai décidé de relire attentivement cette fois-ci la quatrième de couv', et sachant qu'un deuxième meurtre était "programmé", je me suis forcé à continuer. Et je dois reconnaître que ma curiosité a été récompensée car à partir de la troisième partie du livre, mon intérêt s'est accru. Cependant, une fois le livre terminé (une semaine quand même pour y arriver alors qu'habituellemnt, si le livre m'accroche vraiment, je dévore des pavés de 600 pages en 3 ou4 jours), j'en retire une impression mitigée : oui, l'histoire est... J'aime beaucoup les livres de Robert GODDARD, sans toutefois classer cet auteur dans mes favoris pour les polars, car dans son univers, tout est " So British", avec beaucoup de thé, de retenue, de lenteur, univers très décalé donc, mais ses intrigues sont très souvent très intéressantes et particulièrement bien construites. J'ai abordé ce roman pour l'auteur donc, et surtout pas pour le titre français (très mal choisi à mon avis), ni pour la couverture assez froide, mais en survolant la quatrième de couv', je me suis dit que ça devrait me plaire. Malgré un début très accrocheur, très vite l'ennui s'est installé et au bout de 200 pages environ, j'ai failli abandonner. Mais j'ai décidé de relire attentivement cette fois-ci la quatrième de couv', et sachant qu'un deuxième meurtre était "programmé", je me suis forcé à continuer. Et je dois reconnaître que ma curiosité a été récompensée car à partir de la troisième partie du livre, mon intérêt s'est accru. Cependant, une fois le livre terminé (une semaine quand même pour y arriver alors qu'habituellemnt, si le livre m'accroche vraiment, je dévore des pavés de 600 pages en 3 ou4 jours), j'en retire une impression mitigée : oui, l'histoire est intéressante, le récit bien construit, mais tout cela est beaucoup trop lent, et long, et je n'ai pas réussi àéprouver de la sympathie pour les personnages qui m'ont paru assez fades. C'est le premier roman de Robert GODDARD qui me déçoit un peu, j'en avais lu 7 auparavant, tous très appréciés, et plus particulièrement le dernier que j'ai lu ("L'énigme des Foster", que je recommande particulièrement à ceux qui ne l'ont pas lu).

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• stefart0 13/11/2022
  Dans ce roman tout commence par le meurtre d'une vieille dame et rapidement un suspect est arrêté. On pense d'abord à un crime crapuleux mais petit à petit les indices nous amène vers une autre piste. Ce thriller est rondement bien mené et les cause de ce meurtre sont beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît. Par le biais d'un secret de famille, Robert Goddard, nous fait revenir dans les tranchées de la guerre 14-18 puis sous le gouvernement de Franco en Espagne. J'aime beaucoup la plume de cet auteur. Il nous transporte rapidement dans son univers. Si j'ai été très surprise de la tournure qu'a pris cette histoire et par le dénouement., cela reste une très bonne lecture.
• jullius 08/08/2022
  J'avais adoré, vraiment ADORÉ L'héritage Davenall. Je prenais donc le risque, à poursuivre ma découverte de Robert Goddard, d'être déçu. Eh bien je ne le suis qu'un peu. Simplement parce que c'est moins fort, moins grandiose et addictif que L'héritage Davenall. Mais le monde des Abberley présente encore bien des qualités : d'écriture et de construction d'abord. Que ça fait du bien de lire un policier qui vous embarque sans que le scenario ne vous perde (le plus souvent moins par complexité que par approximations). Ici tout est une fois encore maitrisé, la langue comme l'intrigue ; et l'on parcourt les pages sans jamais cesser d'être au bout de ses surprises. Que demande de plus ?
• NathWF 01/08/2022
  Le livre s’ouvre sur un meurtre, celui de Béatrix Abberley. La police conclut à un cambriolage qui aurait mal tourné. Un suspect est vite arrêté mais c’est sans compter sans le frère de ce dernier. Si il avoue que son frère est un escroc, il ne le voit pas comme un meurtrier. Quant à la nièce de Béatrix, Charlotte, elle va de secret en secret dans le passé mystérieux de leur ancêtre, Tristan Abberley, célèbre poète mort lors de la guerre d’Espagne. Ce roman est un petit pavé mais il se savoure comme un bon thé anglais. Robert Goddard nous fait rentrer au sein de la bourgeoisie anglaise dans un joli cottage. Au fin des pages, on en apprend plus sur la guerre espagnole mais sans être rébarbatif. Les personnages sont complexes même si parfois ils manquent un peu de chaleur humaine. Derrière le vernis, se cachent secrets, trahisons, faux semblants et sentiments noirs. Charlotte est attachante mais elle manque un peu de relief. L’intrigue est bien menée, on ne voit pas les pages se tourner. La fin est des plus inattendue. Une lecture agréable