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Les exilés
Date de parution : 03/03/2022
Éditeurs :
Julliard

Les exilés

Date de parution : 03/03/2022
Sans raison apparente, Isabelle quitte son mari, son métier d’enseignante et la ville où elle habite. Dans son errance, elle rencontre un migrant guinéen de quinze ans pour lequel elle se prend d’affection. Logée... Sans raison apparente, Isabelle quitte son mari, son métier d’enseignante et la ville où elle habite. Dans son errance, elle rencontre un migrant guinéen de quinze ans pour lequel elle se prend d’affection. Logée dans le même hôtel social que le garçon, Isabelle retrouve le plaisir de transmettre en apprenant à Ibrahim les rudiments du français.... Sans raison apparente, Isabelle quitte son mari, son métier d’enseignante et la ville où elle habite. Dans son errance, elle rencontre un migrant guinéen de quinze ans pour lequel elle se prend d’affection. Logée dans le même hôtel social que le garçon, Isabelle retrouve le plaisir de transmettre en apprenant à Ibrahim les rudiments du français. Élève motivé, mais toujours sur ses gardes, l’adolescent lui raconte peu à peu son histoire. Alors qu’Ibrahim est menacé d’expulsion, ils font la connaissance de Jean, un oléiculteur de la région. Entre ces trois personnages va naître une bouleversante relation d’amour et de solidarité.

Croisant les voix d’Isabelle et d’Ibrahim, Les Exilés est un roman sur la reconstruction d’êtres fragilisés par leurs trajectoires intimes. C’est aussi un témoignage fort sur le traitement réservé aux mineurs isolés étrangers.
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EAN : 9782260054931
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 189 mm
EAN : 9782260054931
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 189 mm

Ils en parlent

« Une ode à la vie, à l’heure où le monde est bouleversé. Riche de son parcours atypique, Maïa Kanaan-Macaux y puise son talent à raconter des histoires touchantes. »
 
Le Courrier Cauchois
« Maïa Kanaan-Macaux offre un récit fort et engagé. »
Paris-Normandie
« Humain et sensible, l’ouvrage résonne avec l’actualité et la nécessité d’ouverture d’esprit, de solidarité, d’entraide et de bienveillance. »
Le Courrier Cauchois

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jollivetchristophe 24/05/2023
    beau livre, écrit avec une plume sensible, deux voix qui racontent leur chemin particulier, un jeune migrant qui a peur et une femme paumée dans sa vie. J'ai retrouvé dans la voix de Ibrahim celle de Zakaria que j'ai accompagné pendant un an sur son chemin de liberté. Une histoire touchante. J'aurais aimé une troisième voix, celle venue de l'administration qui se retrouve parfois dans des situations problématiques au niveau de leur conscience personnelle. Un joli roman plein d'espoir.
  • nilebeh 23/10/2022
    Partir, s'enfuir en laissant derrière soi la porte fermée et la clef jetée à l'intérieur, comme une fuite éperdue, une forme de suicide social, un adieu à la vie, à sa vie, un geste ultime de désespoir. C'est ce qu'a fait Isabelle, jeune professeure de lettres parisienne. Désespoir absolu, sans aucune possibilité de réparation. Dés-espoir. Fuite vers la Gare de Lyon, vite, un train vers le plus loin possible, ce sera Nice. Et là, pas le Nice des petits vieux plus ou moins riches qui veulent finir leur vie au soleil. Non. Une construction démontable, des gens bienveillants : accueil des rescapés de l'immigration clandestine, ces Africains et autres désespérés qui ont traversé le désert, la Méditerranée, Perdus, comme elle. Abîmés, comme elle. Alors, l'impensable se produit : Isabelle entre dans le sillage d'Ibrahim, Guinéen de quinze ans, migrant du désespoir dont la réussite en Europe serait la seule chance pour sa famille, sa mère et le bébé, son père très faible, le village. L'argent réuni doit être investi dans sa réussite et l'aide qu'il leur apportera. Risquer sa mort pour qu'ils ne meurent pas. Doucement, le lien s'établit entre la femme morte à l'intérieur et le jeune décidé à vivre. Il la porte, la pousse vers la vie, vers un renouveau encore possible. Elle le structure, lui enseigne le français, ainsi qu'à d'autres réfugiés. Parler la langue pour s'intégrer, pour apprendre. Le professeur renaît en elle, comme une racine enfouie profondément mais pas détruite. Nous lisons sous la plume et par la voix des deux personnages l'histoire de cet apprentissage de la confiance, de ce renouveau inespéré. Et au passage découvrons des gens grands de cœur et d'esprit comme cette Brigitte qui a transformé sa grande maison en hôtel, non pas pour touristes, bien lucratif en cette région, mais pour les abandonnés de la vie, de l'histoire. A côté de cela, il y a l'Administration, la méfiance, la tentation du rejet, quitte à recourir à des procédés lamentables comme ces examens médicaux qui éliminent Ibrahim car, dit-on, il est majeur. Alors, qu'il se débrouille. Ou bien cette aberrante et butée conseillère d’orientation qui, sans doute poussée par un bon sentiment, lui trouve une formation en mécanique auto. Alors que Jean, l'oléiculteur bienveillant, est prêt à lui signer un contrat d'apprentissage. Ibrahim est passionné par la culture de l'olivier, arbre inconnu chez lui. Que sa reconstruction est là, possible. Un livre qui n'est pas un roman bien-pensant mais le résultat de l'expérience de l'auteure, qui a recueilli des propos de femmes issues de l'immigration. C'est une bouffée d'air frais. Un plaisir de lecture. Et des pages bouleversantes. Partir, s'enfuir en laissant derrière soi la porte fermée et la clef jetée à l'intérieur, comme une fuite éperdue, une forme de suicide social, un adieu à la vie, à sa vie, un geste ultime de désespoir. C'est ce qu'a fait Isabelle, jeune professeure de lettres parisienne. Désespoir absolu, sans aucune possibilité de réparation. Dés-espoir. Fuite vers la Gare de Lyon, vite, un train vers le plus loin possible, ce sera Nice. Et là, pas le Nice des petits vieux plus ou moins riches qui veulent finir leur vie au soleil. Non. Une construction démontable, des gens bienveillants : accueil des rescapés de l'immigration clandestine, ces Africains et autres désespérés qui ont traversé le désert, la Méditerranée, Perdus, comme elle. Abîmés, comme elle. Alors, l'impensable se produit : Isabelle entre dans le sillage d'Ibrahim, Guinéen de quinze ans, migrant du désespoir dont la réussite en Europe serait la seule chance pour sa famille, sa mère et le bébé, son père très faible, le village. L'argent réuni doit être investi dans sa réussite et l'aide qu'il leur apportera. Risquer sa mort pour qu'ils ne meurent pas. Doucement, le lien s'établit entre la femme morte à l'intérieur et le jeune décidé à vivre. Il la porte,...
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  • Mukyyya 17/10/2022
    Pour un livre sur les thèmes de l'émigration du mineur et du deuil, le ton est calme et plein d'espoir. J'ai ressenti de nombreuses émotions à la lecture des chapitres d'Isabelle et d'Ibrahim, mais j'ai surtout beaucoup apprécié le ton calme de leur récits et les notes d'espoir et de courage dont les 2 ont fait preuves. Cela fait du bien un livre sur ces thématiques qui ne sombre pas dans le drame, malgré le drame de leurs histoires. Ce roman est une très belle découverte, qui se lit en un rien de temps.
  • anniefrance 09/05/2022
    La mort subite du nourrisson est un choc terrible et véhicule toujours de la culpabilité, Isabelle quitte ce qui faisait sa vie: mari, métier etc. A l'arrivée de son errance, elle remarque un jeune noir dans une file d'attente. Elle va loger dans un hôtel "social"; elle peut payer sa chambre, les autres, migrants encore clandestins, non. Ibrahim est un jeune guinéen, il n'a que 15 ans mais il veut gagner de l'argent pour sa famille: la mère est enceinte et le père malade. Ils vont mourir et le jeune homme va choisir de rester en France, comme mineur isolé qui devrait être pris en charge par l'Etat, sauf qu'il est difficile d'obtenir ce statut: pas d'état civil et les tests de radio des os peu fiables. Ibrahim n'a que sa bonne foi; il est aidé par Isabelle qui va se reconstruire en l'aidant; elle lui apprend le français, d'autres d'ailleurs viendront suivre ses "cours". Peu à peu, la jeune femme entraîne l'ado dans des randonnées. Il met à distance les tracas de l'administration. Le chaud et le froid soufflent. Ils ont rencontré Jean, oléiculteur; Ibrahim s'intéresse au métier et fait un stage; il sait ce qu'il veut faire malgré la stupide éducatrice. Ecrit en alternance, les réflexions d'Isabelle et d'Ibrahim se succèdent. Le parcours des MIE est bien documenté. La reconstruction de deux êtres fragiles se fait petit à petit, avec l'aide de Jean. Facile à lire mais plein d'émotions.La mort subite du nourrisson est un choc terrible et véhicule toujours de la culpabilité, Isabelle quitte ce qui faisait sa vie: mari, métier etc. A l'arrivée de son errance, elle remarque un jeune noir dans une file d'attente. Elle va loger dans un hôtel "social"; elle peut payer sa chambre, les autres, migrants encore clandestins, non. Ibrahim est un jeune guinéen, il n'a que 15 ans mais il veut gagner de l'argent pour sa famille: la mère est enceinte et le père malade. Ils vont mourir et le jeune homme va choisir de rester en France, comme mineur isolé qui devrait être pris en charge par l'Etat, sauf qu'il est difficile d'obtenir ce statut: pas d'état civil et les tests de radio des os peu fiables. Ibrahim n'a que sa bonne foi; il est aidé par Isabelle qui va se reconstruire en l'aidant; elle lui apprend le français, d'autres d'ailleurs viendront suivre ses "cours". Peu à peu, la jeune femme entraîne l'ado dans des randonnées. Il met à distance les tracas de l'administration. Le chaud et le froid soufflent. Ils ont rencontré Jean, oléiculteur; Ibrahim s'intéresse au métier et fait un stage; il sait ce qu'il veut faire malgré la stupide...
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  • viou1108_aka_voyagesaufildespages 28/04/2022
    Isabelle s'est exilée de sa propre vie, à la suite d'un drame familial. Etouffant depuis lors dans une vie dépourvue de sens, elle abandonne tout un beau matin, son mari, son métier, son téléphone, Paris. Elle débarque à Nice, un peu par hasard, ou pas. Ibrahim s'est exilé de son propre pays, la Guinée, a traversé le nord de l'Afrique et la Méditerranée, en quête d'un avenir qui lui permettra de subvenir aux besoins de son père malade et de sa famille. Au bout de plusieurs mois d'un périple infernal, à quinze ans à peine, il échoue à Nice, à la rue. A sa sortie de la gare, Isabelle, complètement paumée, aperçoit Ibrahim et ses semblables faire la file pour obtenir un café chaud et peut-être une solution de logement. Isabelle, en pilotage automatique, se joint à eux et se voit attribuer une chambre dans le même hôtel social que le jeune garçon. Peu à peu, ils s'apprivoisent, se prennent d'affection, et Isabelle, enseignante de formation, s'improvise professeur de français pour Ibrahim et d'autres migrants en situation illégale. Elle se démène aussi pour faire régulariser le statut administratif d'Ibrahim qui, en tant que mineur étranger isolé, devrait être automatiquement pris en charge par les autorités françaises. Dans l'intervalle, elle emmène Ibrahim dans ses randonnées dans l'arrière-pays montagneux. C'est ainsi qu'ils rencontrent Jean qui, loin d'être un exilé, est au contraire bien ancré dans sa terre et son travail d'oléiculteur. Une rencontre qui sera déterminante pour tous les trois. Si j'ai trouvé le parcours d'Isabelle peu crédible (l'hébergement qu'on lui accorde sans poser de questions, les deux ans qui s'écoulent avant que quelqu'un de son passé se préoccupe de la rechercher,...), celui d'Ibrahim est malheureusement très réaliste, et ce roman a le grand mérite de dénoncer le sort réservé à ces mineurs étrangers, que l'administration française (mais pas qu'en France) abandonne à un sort précaire, sous le faux prétexte qu'ils « ne sont peut-être pas mineurs » dès lors que les tests osseux laissent toujours une marge d'erreur dans l'estimation de leur âge. D'une lecture fluide et rapide, « Les exilés » m'a semblé un brin trop naïf et stéréotypé, mais il reste une jolie histoire de solidarité, de tolérance et de résilience. En partenariat avec les Editions Julliard via Netgalley. #Lesexilés #NetGalleyFranceIsabelle s'est exilée de sa propre vie, à la suite d'un drame familial. Etouffant depuis lors dans une vie dépourvue de sens, elle abandonne tout un beau matin, son mari, son métier, son téléphone, Paris. Elle débarque à Nice, un peu par hasard, ou pas. Ibrahim s'est exilé de son propre pays, la Guinée, a traversé le nord de l'Afrique et la Méditerranée, en quête d'un avenir qui lui permettra de subvenir aux besoins de son père malade et de sa famille. Au bout de plusieurs mois d'un périple infernal, à quinze ans à peine, il échoue à Nice, à la rue. A sa sortie de la gare, Isabelle, complètement paumée, aperçoit Ibrahim et ses semblables faire la file pour obtenir un café chaud et peut-être une solution de logement. Isabelle, en pilotage automatique, se joint à eux et se voit attribuer une chambre dans le même hôtel social que le jeune garçon. Peu à peu, ils s'apprivoisent, se prennent d'affection, et Isabelle, enseignante de formation, s'improvise professeur de français pour Ibrahim et d'autres migrants en situation illégale. Elle se démène aussi pour faire régulariser le statut administratif d'Ibrahim qui, en tant que mineur étranger isolé, devrait être automatiquement pris en charge par...
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